The Adventist Home
Chapter 35—Sharing the Burdens
Father's Duty Cannot Be Transferred—The father's duty to his children cannot be transferred to the mother. If she performs her own duty, she has burden enough to bear. Only by working in unison can the father and mother accomplish the work which God has committed to their hands.1 AH 216.1
The father should not excuse himself from his part in the work of educating his children for life and immortality. He must share in the responsibility. There is obligation for both father and mother. There must be love and respect manifested by the parents for one another, if they would see these qualities developed in their children.2 AH 216.2
The father should encourage and sustain the mother in her work of care by his cheerful looks and kind words.3 AH 216.3
Try to help your wife in the conflict before her. Be careful of your words, cultivate refinement of manners, courtesy, gentleness, and you will be rewarded for so doing.4 AH 216.4
Tender Ministration Will Lighten the Mother's Load—Whatever may be his calling and its perplexities, let the father take into his home the same smiling countenance and pleasant tones with which he has all day greeted visitors and strangers. Let the wife feel that she can lean upon the large affections of her husband—that his arms will strengthen and uphold her through all her toils and cares, that his influence will sustain hers—and her burden will lose half its weight. Are the children not his as well as hers?5 AH 216.5
The wife may gather to herself burdens which she may suppose to be of greater importance than to help her husband in bearing his portion of responsibility; and the same is true of the husband. Tender ministrations are of value. There is a tendency for the husband to feel free to go out and come into his home more as a boarder than a husband of the family circle.6 AH 217.1
Domestic duties are sacred and important; yet they are often attended by a weary monotony. The countless cares and perplexities become irritating without the variety of change and cheerful relaxation which the husband and father frequently has ... in his power to grant her if he chose—or rather if he thought it necessary or desirable to do so. The life of a mother in the humbler walks of life is one of unceasing self-sacrifice, made harder if the husband fails to appreciate the difficulties of her position and to give her his support.7 AH 217.2
Show Consideration for a Feeble Wife—The husband should manifest great interest in his family. Especially should he be very tender of the feelings of a feeble wife. He can shut the door against much disease. Kind, cheerful, and encouraging words will prove more effective than the most healing medicines. These will bring courage to the heart of the desponding and discouraged, and the happiness and sunshine brought into the family by kind acts and encouraging words will repay the effort tenfold. The husband should remember that much of the burden of training his children rests upon the mother, that she has much to do with molding their minds. This should call into exercise his tenderest feelings, and with care should he lighten her burdens. He should encourage her to lean upon his large affections and direct her mind to heaven, where there is strength and peace and a final rest for the weary. He should not come to his home with a clouded brow, but should with his presence bring sunlight into the family and should encourage his wife to look up and believe in God. Unitedly they can claim the promises of God and bring His rich blessing into the family.8 AH 217.3
“Lead on Softly”—Many a husband and father might learn a helpful lesson from the carefulness of the faithful shepherd. Jacob, when urged to undertake a rapid and difficult journey, made answer: AH 218.1
“The children are tender, and the flocks and herds with young are with me: and if men should overdrive them one day, all the flock will die.” “I will lead on softly, according as the cattle that goeth before me and the children be able to endure.” AH 218.2
In life's toilsome way let the husband and father “lead on softly,” as the companion of his journey is able to endure. Amidst the world's eager rush for wealth and power, let him learn to stay his steps, to comfort and support the one who is called to walk by his side.... AH 218.3
Let the husband aid his wife by his sympathy and unfailing affection. If he wishes to keep her fresh and gladsome, so that she will be as sunshine in the home, let him help her bear her burdens. His kindness and loving courtesy will be to her a precious encouragement, and the happiness he imparts will bring joy and peace to his own heart.... AH 218.4
If the mother is deprived of the care and comforts she should have, if she is allowed to exhaust her strength through overwork or through anxiety and gloom, her children will be robbed of the vital-force and of the mental elasticity and cheerful buoyancy they should inherit. Far better will it be to make the mother's life bright and cheerful, to shield her from want, wearing labor, and depressing care, and let the children inherit good constitutions, so that they may battle their way through life with their own energetic strength.9 AH 218.5
Chapitre 35 — Partager les fardeaux
Le père ne peut abdiquer son autorité — Les devoirs du père envers ses enfants ne peuvent être transférés sur la mère. Si elle accomplit sa propre tâche, son fardeau est suffisamment lourd à porter. Ce n'est qu'en agissant à l'unisson que le père et la mère peuvent mener à bien la tâche que le Seigneur leur a confiée.1 FC 208.1
Le père ne devrait pas se démettre de sa participation à l'éducation de ses enfants pour cette vie et pour l'éternité. Il doit assumer sa part de responsabilités. Il y a obligation pour le père comme pour la mère. Les parents doivent se témoigner amour et respect mutuels s'ils veulent voir ces qualités se développer chez leurs enfants.2 FC 208.2
Le père devrait encourager et soutenir la mère dans sa tâche par des attitudes et des paroles empreintes de tendresse.3 FC 208.3
Essayez d'aider votre femme dans les difficultés qu'elle rencontre. Veillez à la manière dont vous parlez; faites preuve, dans votre façon d'agir, de délicatesse, de courtoisie et d'amabilité, et vous serez récompensé.4 FC 208.4
Les marques de tendresse allègent le fardeau de la mère de famille — Quels que soient ses responsabilités et ses soucis, que le père garde dans l'intimité du foyer la même attitude souriante et le même ton aimable qu'envers les visiteurs et les étrangers rencontrés au cours de la journée. Que la femme sente qu'elle peut se reposer sur la grande affection de son mari — qu'il la soutiendra, la raffermira et l'aidera à porter ses soucis et ses peines, que son influence la stimulera — et le poids de son fardeau sera diminué de moitié. Les enfants ne sont-ils pas à lui aussi bien qu'à elle?5 FC 208.5
L'épouse peut garder pour elle les soucis qu'elle risque de considérer comme plus importants que d'aider son mari à porter sa part de responsabilités; et il en va de même du mari. Les marques de tendresse sont importantes. Le mari a parfois tendance à se sentir libre de sortir et de rentrer comme un pensionnaire plutôt que comme le chef de la famille.6 FC 209.1
Les tâches domestiques sont sacrées et importantes; cependant, elles sont souvent d'une fastidieuse monotonie. Les soins et les soucis innombrables deviennent pénibles sans le changement procuré par le repos et quelque agréable distraction que le père et mari a souvent ... la possibilité d'offrir à sa femme s'il choisit — ou seulement s'il juge nécessaire ou souhaitable de le faire. La vie d'une mère dans son humble tâche quotidienne est faite de sacrifices constants, plus pénibles à supporter si le mari ne fait pas cas des difficultés de sa situation et ne lui apporte pas son aide.7 FC 209.2
Avoir des égards pour la fragilité féminine — Le mari devrait manifester un grand intérêt envers sa famille. Compte tenu de la délicatesse propre à la femme, il doit faire preuve d'une tendresse particulière à son égard. Ainsi, il pourra la préserver de bien des maladies. Des paroles aimables et encourageantes s'avèreront plus efficaces que bien des médicaments; elles la soutiendront dans les moments de lassitude et d'abattement; le bonheur et le rayon de soleil apportés au sein du foyer par des actes et des paroles empreints d'amour paieront cet effort au centuple. Le mari devrait se rappeler que la plupart des soucis inhérents à l'éducation des enfants reposent sur la mère, qu'elle a beaucoup à faire pour former leur caractère. Cela devrait le pousser à lui manifester de la tendresse et à prendre soin d'alléger ses fardeaux. Il devrait l'encourager à se reposer sur sa profonde affection et à diriger son esprit vers le ciel, là où résident la force, la paix et le repos pour ceux qui sont fatigués. Il ne devrait pas rentrer chez lui avec un visage renfrogné, mais sa présence devrait être comme un rayon de soleil au sein du foyer; il lui faudrait inciter sa femme à regarder à Dieu et à croire en lui. Ensemble, ils peuvent se réclamer de ses promesses et faire descendre ses riches bénédictions sur leur famille.8 FC 209.3
Diriger les siens avec douceur — Plus d'un mari pourrait tirer une leçon utile de la sollicitude manifestée par le patriarche Jacob, ce berger consciencieux, qui, appelé à entreprendre un voyage rapide et difficile, déclara: “Les enfants sont délicats; j'ai à ménager les brebis et les vaches qui allaitent; si l'on forçait leur marche un seul jour, tout le troupeau périrait... Je suivrai lentement, au pas du troupeau qui me précédera, et au pas des enfants.” FC 210.1
Dans le sentier pénible de la vie, que le père de famille, lui aussi, “avance lentement”, à la mesure des forces et de l'endurance de sa compagne de voyage. Au milieu d'un monde qui se lance dans une poursuite avide des richesses ou du pouvoir, qu'il apprenne à “ralentir la marche” pour réconforter et seconder celle qui doit se tenir à ses côtés. ... FC 210.2
Que le mari entoure sa femme de tendresse et d'une affection inaltérable. S'il veut la voir joyeuse et forte, tel un rayon de soleil dans sa maison, il faut qu'il l'aide dans sa tâche. La bonté et la prévenance qu'il lui témoignera seront pour elle un précieux encouragement, et le bonheur qu'il lui procurera communiquera paix et joie à son propre cœur. ... FC 210.3
Si la future maman est privée des soins et du confort qu'exige son état, si le surmenage, l'anxiété et la tristesse épuisent ses forces, ses enfants seront privés de la vitalité, de la souplesse mentale et des dispositions joyeuses qu'ils devraient hériter. Il vaudra beaucoup mieux lui procurer une existence heureuse et la mettre à l'abri du besoin. Qu'on lui évite le travail pénible et les soucis déprimants, afin que ses enfants aient une bonne constitution et fassent leur chemin dans la vie, grâce à leur énergie personnelle.9 FC 210.4