Témoignages pour l'Eglise, vol. 2

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Acquerir une culture medicale

Beaucoup, connaissant combien sont pénibles les devoirs des médecins et le peu de temps dont ils disposent pour se libérer de leurs soucis, meme le sabbat, ne veulent pas choisir cette carriere. Le grand adversaire cherche constamment a détruire l'ouvre de Dieu, et des hommes cultivés et intelligents sont appelés a combattre sa terrible puissance. Il faudrait qu'un plus grand nombre de jeunes gens capables se vouent a cette profession. Un sérieux effort devrait etre fait pour y pousser des hommes susceptibles de se développer en vue de cette ouvre, et dont le caractère est formé par les grands principes de la Parole de Dieu, des hommes qui possedent une énergie naturelle et une persévérance qui leur permettront d'arriver a un haut degré de perfection. Ne fait pas un bon médecin qui veut. Beaucoup de jeunes se sont lancés dans cette voie sans une sérieuse préparation, et sans les connaissances requises. Ils n'ont pas l'habileté et le tact, l'intelligence et l'attention nécessaires pour réussir. TE2 173.2

Un médecin peut faire un bien meilleur travail s'il est doué de force physique. S'il est faible, il ne peut pas supporter les fatigues qu'il est appelé a rencontrer. Un homme de faible constitution, dyspeptique, ou qui ne peut se contrôler, n'est pas qualifié pour s'occuper de toutes sortes de maladies. On ne devrait pas encourager a étudier la médecine des gens qui pourraient occuper utilement des situations ou il y a moins de responsabilités. On éviterait une perte de temps et d'argent, surtout si les chances de réussite sont minimes. TE2 174.1

Dans l'espoir qu'ils pourraient rendre des services, certains ont été encouragés a faire des études de médecine. Mais, chrétiens a l'entrée a la Faculté, ils se sont détournés de la loi de Dieu; ils ont sacrifié les principes divins et perdu contact avec le ciel. Ils se sont aperçus que, livrés a eux-memes, ils étaient incapables de garder le quatrieme commandement, de faire face aux railleries et aux risées des ambitieux, des mondains, des esprits superficiels, des sceptiques et des incrédules. Ils n'étaient pas prets pour subir ce genre de persécution. Ils étaient dominés par l'ambition d'occuper une situation en vue; ils ont rencontré les montagnes enténébrées du doute et ils sont devenus indignes de toute confiance. Des tentations de toutes sortes se sont présentées a eux, et ils n'ont pas pu leur résister. Certains d'entre eux sont meme devenus malhonnetes, intrigants, coupables de graves péchés. TE2 174.2

A notre époque, il y a un danger pour celui qui s'engage dans la carriere médicale. Il a souvent des professeurs et des condisciples incrédules qui ne se soucient pas de Dieu, et il court le danger d'etre influencé a leur contact. Néanmoins, quelques-uns ont fait leurs études tout en restant fidelement attachés aux principes sacrés. Ils n'ont pas fréquenté la Faculté le jour du sabbat, prouvant par la que des hommes peuvent se qualifier pour les devoirs de médecin et ne pas décevoir l'attente de ceux qui leur ont donné les moyens de faire leurs études. Comme Daniel, ils ont honoré Dieu et il les a gardés. Le prophete avait résolu dans son cour de ne pas adopter les coutumes de la cour royale, de ne pas manger de la viande de la table du roi, de ne pas boire de son vin. Il comptait sur Dieu pour obtenir la force et la grâce, et le Seigneur lui donna la sagesse, l'habileté, la science pour confondre les astrologues, les devins et les magiciens du royaume. Pour lui se vérifia la promesse: “J'honorerai celui qui m'honore!” TE2 175.1

Le jeune médecin a acces aupres du Dieu de Daniel. Par la grâce et la puissance d'en haut, il peut devenir aussi utile dans sa vocation que l'avait été Daniel dans sa position élevée. Mais c'est une erreur de faire de la question scientifique la chose la plus importante, tandis que les principes religieux qui sont a la base de tout travail efficace sont négligés. Beaucoup de ceux qui sont considérés comme des hommes habiles sourient a la pensée qu'ils devraient chercher en Jésus la sagesse nécessaire a l'exercice de leur profession. Mais si ces hommes qui mettent leur confiance dans leurs connaissances étaient illuminés de la lumiere céleste, a quelle perfection ne pourraient-ils pas arriver! Quelle puissance serait la leur! Avec quelle assurance ne pourraient-ils pas aborder les cas difficiles! Celui qui est étroitement uni au grand Médecin de l'âme et du corps a les ressources du ciel et de la terre a sa disposition; il peut acquérir une sagesse et une précision parfaites auxquelles l'incrédule ne pourra jamais parvenir.* TE2 175.2