Témoignages pour l'Eglise, vol. 2

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Les principes de l'hospitalite

Ces exhortations ont été étrangement négligées. Meme ceux qui se disent chrétiens pratiquent tres peu l'hospitalité et, parmi nos membres, il y en a peu qui la considerent comme un privilege et une bénédiction. Nous sommes trop peu sociables, trop peu disposés a inviter sans embarras et sans gene deux ou trois personnes a notre table. Quelqu'un dira peut-etre: “Cela donne trop de mal.” Il n'en serait pas ainsi si vous disiez: “Nous n'avons rien préparé de spécial mais nous serons heureux de partager ce que nous avons.” Un hôte imprévu appréciera un bon accueil plus que les plats les plus succulents. TE2 664.2

C'est renier le Christ que d'employer a des réceptions le temps qui appartient au Seigneur. C'est dérober Dieu et aussi faire tort aux autres, car dans les préparatifs qu'exige un grand dîner bien des personnes oublient leur propre famille et la privent des soins auxquels elle a droit. C'est montrer un mauvais exemple. TE2 664.3

Le désir de bien recevoir les visiteurs donne beaucoup de tracas et fatigue inutilement. Pour préparer les mets variés, la maîtresse de maison se surmene et, a cause de l'abondance des plats, les hôtes mangent plus que d'habitude; le surmenage, d'une part, et l'exces dans la nourriture, d'autre part, causent la maladie et la souffrance. Ces grands festins donnent non seulement beaucoup de peine, mais ils font du tort a la santé. TE2 664.4

Dieu veut que nous prenions soin de nos freres et de nos sours. L'apôtre Paul cite un exemple. Il dit a l'église de Rome: “Je vous recommande Phobé, notre sour, qui est diaconesse de l'église de Cenchrées, afin que vous la receviez en notre Seigneur d'une maniere digne des saints, et que vous l'assistiez dans les choses ou elle aurait besoin de vous, car elle a donné aide a plusieurs et a moi-meme.” Romains 16:1, 2. Phobé avait assisté l'apôtre, et elle venait en aide d'une maniere remarquable a ceux qui étaient dans le besoin. Son exemple devrait etre suivi par les membres de nos églises. TE2 665.1

L'intéret égoiste qu'on manifeste si souvent pour “soi et sa famille” déplaît souverainement a Dieu. Toute famille qui nourrit cet esprit devrait se convertir aux purs principes de l'Evangile mis en valeur par la vie du Christ. Tous ceux qui se renferment en eux-memes, qui ne veulent pas écouter l'exhortation du Seigneur et faire un bon accueil aux visiteurs perdent beaucoup de bénédictions. TE2 665.2

Certains de nos ouvriers occupent des positions qui les obligent a recevoir souvent la visite de freres ou d'étrangers. Quelques-uns ont insisté pour que la Fédération tienne compte de ce fait et qu'outre leur salaire régulier, elle leur alloue une somme suffisante pour couvrir ces dépenses supplémentaires. Mais Dieu demande a tout son peuple d'exercer l'hospitalité. La volonté de Dieu n'est pas qu'une ou deux personnes fassent des frais pour recevoir les visiteurs d'une Fédération ou d'une église, ni que des ouvriers soient payés pour héberger leurs freres. Ceci est une invention née de l'égoisme et les anges de Dieu en tiennent compte.* TE2 665.3

Ceux qui vont de lieu en lieu comme évangélistes ou missionnaires doivent etre reçus par les membres des églises parmi lesquelles ils travaillent. Freres et sours, offrez l'hospitalité a ces ouvriers, meme si c'est au prix de grands sacrifices. TE2 666.1

Le Christ tient compte de toute dépense faite en vue d'assister ceux qui travaillent pour sa cause. Il donne tout ce qui est nécessaire a l'avancement de son ouvre. Ceux qui, par amour pour le Christ, accueillent leurs freres, faisant tout ce qu'ils peuvent pour rendre leur visite utile et agréable, sont notés dans les cieux comme dignes de bénédictions toutes spéciales. TE2 666.2