Le Grand Mouvement Adventiste

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Chapitre 16 – Le message du troisième ange

« Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14:9-12). GMA 195.1

L’AVERTISSEMENT LE PLUS SOLENNEL DE LA BIBLE

C’est l’avertissement le plus solennel que la Bible contienne, et il est certain que ce message n’a jamais été entendu pendant toute l’histoire du monde. Le fait que les premier et deuxième anges de cette série ont été démontrés appartenir à la génération actuelle, établit très clairement le fait que ce message n’appartient pas aux siècles passés. GMA 195.2

Frère J. V. Himes dit en 1847 : GMA 195.3

« Le quatorzième chapitre [de l’Apocalypse] présente un cri étonnant, qui doit encore être lancé, comme avertissement à l’humanité en cette heure de forte tentation. Versets 9-11. Une annonce aussi terrifiante de la colère ne peut être trouvée nulle part ailleurs dans le livre de Dieu. La nécessité d’un avertissement aussi terrible n’implique-t-elle pas une forte tentation ? » 32 GMA 195.4

LE TEMPLE OUVERT ET VISION DE L’ARCHE

J. N. Andrews a dit de ce message, « l’ouverture du lieu très saint du temple céleste qui permet à l’arche de l’alliance d’être vue, est un événement qui a lieu pendant la sonnerie du septième ange. Et comme le ministère de notre souverain sacrificateur est transféré dans cet appartement à la fin des deux mille trois cents jours, nous comprenons que l’ouverture du temple est marquée par la fin de cette période représentée par la proclamation du premier ange. L’entrée de notre souverain sacrificateur dans le lieu très saint pour officier devant l’arche de Dieu attire l’attention de l’église sur les commandements de Dieu contenus dans cette arche. Les commandements de Dieu brillent du sanctuaire céleste depuis cette date. GMA 195.5

LE CHANGEMENT DU SABBAT

C’est un fait incontestable que le quatrième commandement a été changé du jour de repos du Seigneur à la fête païenne du dimanche depuis des siècles. Ce changement a été fait en opposition expresse aux Saintes Écritures, qui reconnaissent partout le septième jour comme le seul sabbat hebdomadaire du Seigneur. Il a été accompli par le grand apostat, à propos duquel Daniel prédit qu’il penserait “changer les temps et la loi.” Ce pouvoir est essentiellement le même que la bête qui devait être adorée par le monde entier. Et c’est un fait de très grand intérêt : ce commandement, qui a été si longtemps piétiné, est maintenant revendiqué, et le peuple de Dieu commence à le garder avec les neuf autres. Remercions Dieu de préparer un reste pour son conflit final avec le dragon et pour être admis à entrer dans la ville sainte, Apocalypse 12:17 ; 22:14. La revendication du quatrième commandement en opposition au sabbat de l’apostasie et la prédication de tous les commandements de Dieu sont un témoignage frappant que nous vivons pendant la période de la patience des saints et de l’avertissement du troisième ange. » 33 GMA 196.1

L’attention a été attirée dans les chapitres précédents sur le premier et le deuxième de ces messages, comme ayant été accomplis dans la grande proclamation de la seconde venue jusqu’au 22 octobre 1844. Le début de ce chapitre de l’Écriture dit, « le troisième ange les suivit, » c’est-à-dire, suit le premier et le deuxième ange. Il est certainement intéressant, à cet égard, d’attirer l’attention sur la naissance du troisième message. GMA 196.2

LES PREMIERS ADVENTISTES OBSERVATEURS DU SABBAT

Pendant le « cri de minuit », en 1844, le Seigneur commença à diriger l’esprit de son peuple vers l’observation du sabbat du septième jour. Cette doctrine s’est introduite ainsi chez les adventistes : Rachel Preston, une baptiste du septième jour, s’installa à Washington, dans le New Hampshire, où il y avait une église adventiste. Elle accepta la doctrine adventiste et cette église, composée d’une quarantaine de membres, accepta, à travers ses travaux missionnaires, le sabbat du quatrième commandement. 34 Cela conduisit à une enquête sur ce sujet. Dans le Midnight Cry du 5 septembre 1844, on peut lire : « Plusieurs personnes ont l’esprit profondément obnubilé par une prétendue obligation d’observer le septième jour. » Cette déclaration était contenue dans un éditorial dans lequel un faible effort était fait pour établir les revendications du dimanche. Le sujet fut encore discuté dans le numéro du 12 septembre, où nous trouvons la déclaration importante suivante, qui conduisit beaucoup à faire une étude sérieuse et approfondie du sujet : GMA 196.3

LE SEPTIÈME JOUR EST LE SEUL JOUR DÉSIGNÉ PAR LA LOI

« La semaine dernière, nous avons été amenés à cette conclusion : il n’y a pas de portion particulière du temps que les chrétiens soient tenus par la loi de mettre de côté comme temps sacré. Si cette conclusion est incorrecte, nous pensons que le septième jour est le seul jour pour l’observation duquel il existe une loi. » GMA 197.1

L’ESSAI DE T. M. PREBLE

L’attention des adventistes en tant que groupe fut attirée sur la question du sabbat par un essai sur le sujet de T. M. Preble, daté du 13 février 1845, et publié dans Hope of Israel, Portland, Maine, le 28 février 1845. Après avoir présenté les revendications du sabbat de la Bible, et le fait qu’il fut changé au dimanche par la grande apostasie, il remarque : « Ainsi nous voyons Daniel 7:25 s’accomplir, et la petite corne “changer les temps et la loi.” Par conséquent, il me semble que tous ceux qui gardent le premier jour comme sabbat sont les gardiens du dimanche du pape et les transgresseurs du sabbat de Dieu. » 35 GMA 197.2

J. B. COOK SUR LA QUESTION DU SABBAT

Peu de temps après, parut un article imprimé de J. B. Cook, dans lequel il montrait qu’il n’y a pas de preuve biblique pour observer le dimanche comme sabbat, et il utilisait cette expression laconique : « Ainsi est facilement retiré tout le vent des voiles de ceux qui naviguent, peut-être à leur insu, sous le drapeau du sabbat du pape. » GMA 197.3

Bien que l’observance du sabbat par ces deux hommes fût de courte durée, ils avaient déclenché un mouvement qui ne pourrait pas être facilement arrêté. Les slogans, « les observateurs du dimanche du pape », « les transgresseurs des commandements de Dieu, » et « navigant sous le drapeau du sabbat du pape » étaient sur les lèvres de centaines de personnes qui désiraient connaître la vérité sur cette affaire. Frère Joseph Bates, de Fairhaven, Massachusetts, eut son attention attirée ainsi, et il accepta le sabbat en 1845. GMA 197.4

JOSEPH BATES ACCEPTE LE SABBAT

Voici quelle fut son expérience : entendant parler du groupe de Washington, N.H., qui observait le sabbat, il décida d’aller visiter cette église, et voir ce que tout cela signifiait. En conséquence, il le fit, et après avoir étudié le sujet avec eux il vit qu’ils étaient corrects, et accepta aussitôt la lumière sur la question du sabbat. De retour à New Bedford, Massachusetts, il rencontra, sur le pont entre New Bedford et Fairhaven, un frère, qui l’accosta ainsi, « Capitaine Bates, quelle sont les nouvelles ? » Frère Bates répondit, « Les nouvelles c’est que le septième jour est le sabbat de l’Éternel, notre Dieu. » « Eh bien ! dit l’homme, je vais rentrer chez moi, lire ma Bible, et étudier ce sujet. » Ce qu’il fit. Lorsqu’ils se rencontrèrent à nouveau, ce frère avait accepté la vérité du sabbat et y obéissait. GMA 198.1

LE PREMIER LIVRE SUR LE SABBAT

Frère Bates commença à prêcher aussitôt cette vérité d’État en État. Il vit rapidement qu’un livre, ou même un tract, sur la question du sabbat lui serait d’une grande aide dans son travail, et il fut poussé par l’Esprit de Dieu à écrire et à publier quelque chose sur ce sujet. Mais comment le faire sans argent, telle était la question, car tout ce qu’il avait était un shilling de York (douze centimes et demi). Le lecteur pourra trouver intéressant le récit de son expérience en la matière, exactement comme il me l’a racontée en 1855. GMA 198.2

QUATRE LIVRES DE FARINE

Il dit qu’étant en prière devant Dieu, il décida d’écrire le livre, et se sentit assuré que la voie s’ouvrirait pour le publier. Par conséquent, il s’assit à son bureau, avec la Bible et la concordance, pour commencer son travail. Au bout d’une heure, Mme Bates entra dans la pièce et dit : « Joseph, je n’ai pas assez de farine pour faire la cuisson, » et elle mentionna en même temps quelques autres petits articles dont elle avait besoin. « De combien de farine as-tu besoin ? » demanda le Capitaine Bates. « Environ deux kilos, » fut sa réponse. « Très bien, » répondit-il. Après qu’elle eut quitté la pièce, il alla dans un magasin à proximité, acheta les deux kilos de farine et les autres articles, les rapporta chez lui, et s’assis de nouveau à son bureau. Alors Mme Bates est entrée et vit les articles sur la table et s’exclama : « D’où la farine vient-elle ? » « Pourquoi », dit le Capitaine, « n’y en a-t-il pas assez ? Tu as dit que tu voulais deux kilos. » « Oui, » dit-elle, « mais où l’as-tu obtenue ? » « Je l’ai acheté, » dit-il, « n’est-ce pas la quantité que tu voulais pour terminer la cuisson ? » « Oui », a continué Mme Bates, « mais toi, le Capitaine Bates, un homme qui a navigué sur les bateaux de New Bedford dans toutes les parties du monde, es-tu sorti pour acheter deux kilos de farine ? » « Oui, n’était-ce pas la quantité que tu voulais pour compléter la cuisson ? » « Oui, » dit Mme Bates, « mais as-tu acheté deux kilos (!) de farine ? » GMA 198.3

ONZE MILLE DOLLARS DÉPENSÉS POUR LA VÉRITÉ

Une autre épreuve survint peu après. Quand le Capitaine Bates quitta la marine marchande, il vendit sa part d’un navire pour 11.000 $, mais maintenant, il avait tout dépensé pour faire avancer la cause de la vérité. Jusqu’à cette date, Mme Bates ne connaissait pas sa véritable situation financière, mais il sentit qu’il devait maintenant la mettre au courant, donc il dit calmement, « Femme, j’ai dépensé le dernier centime que j’avais sur la terre pour ces articles. » Avec des sanglots amers, Mme Bates demanda, « Qu’allons-nous faire ? » Le capitaine se leva, et avec toute la dignité d’un capitaine dirigeant son bateau, il dit, « je vais écrire un livre ; je vais le faire circuler, et répandre cette vérité du sabbat dans le monde. » « Eh bien, » déclara Mme Bates, aveuglée par ses larmes, « de quoi allons-nous vivre ? » « Le Seigneur va ouvrir la voie, » répondit le Capitaine Bates en souriant. « Oui, » dit Mme Bates, « le Seigneur va ouvrir la voie ! C’est ce que tu dis toujours, » et éclatant de plus belle en sanglots elle quitta la pièce. GMA 199.1

UN RAVITAILLEMENT INATTENDU

Après avoir continué son travail pendant une demi-heure, le Capitaine Bates eut l’impression qu’il devait aller à la poste, et qu’il y aurait là une lettre pour lui. Il y est allé, et en effet, il y avait une lettre. À cette époque-là, l’affranchissement des lettres était de cinq centimes et le paiement d’avance était facultatif. L’auteur de cette lettre avait, pour une raison quelconque, oublié de payer les frais d’affranchissement. Et là encore le Capitaine Bates fut humilié, car il était obligé de dire au postier, M. Drew, qu’il connaissait bien, qu’il ne pouvait pas payer les frais d’affranchissement car il n’avait pas d’argent ; mais il dit, « Me permettrez-vous de voir d’où elle vient ? » « Prenez-la », déclara le postier, « et vous paierez une autre fois. » « Non, » dit le capitaine, « je ne vais pas emporter la lettre tant que l’affranchissement n’est pas payé. » Alors qu’il avait la lettre dans sa main, il dit, « Je pense qu’il y a de l’argent dans cette lettre, » et se tournant vers le postier, il demanda, « auriez-vous l’amabilité de l’ouvrir ? S’il y a de l’argent dedans vous pouvez en retirer l’affranchissement ; sinon, je ne la lirais pas. » Le postier s’est conformé à sa demande, et voilà ! Elle contenait un billet de dix dollars. Il découvrit, en la lisant, que la lettre provenait d’un individu disant que le Seigneur avait tellement impressionné son esprit que Frère Bates avait besoin d’argent, qu’il s’était empressé de lui envoyer cela ; et, dans sa hâte il oublia probablement de payer l’affranchissement. GMA 199.2

Après avoir payé les frais d’affranchissement, il alla dans un magasin, acheta un tonneau de farine pour 4 $, et des pommes de terre, du sucre, et d’autres articles nécessaires. En donnant des ordres pour la livraison, il dit, « probablement la femme va dire que ce n’est pas pour elle, mais ne faites pas la moindre attention à ce qu’elle dira ; décharger les marchandises sur le perron de devant. » GMA 200.1

Il alla ensuite à l’imprimerie et prit des dispositions pour la publication d’un millier d’exemplaires d’une brochure d’une centaine de pages, avec l’accord que lorsque la copie serait apportée, les imprimeurs la prépareraient aussi rapidement que possible, et lui enverraient une impression. Il devait payer le travail dès qu’il recevrait l’argent, et les livres ne devaient pas sortir de l’imprimerie tant que les factures n’étaient pas toutes payées. GMA 200.2

Le Capitaine Bates savait bien que personne ne lui devait de l’argent, mais il estimait qu’il était de son devoir d’écrire ce livre, croyant que le Seigneur allait toucher les cœurs pour envoyer de l’argent quand cela serait nécessaire. Après avoir acheté du papier, des stylos, etc., donnant ainsi du temps pour que les provisions pour sa maison arrivent avant lui, il alla au bout de la rue qui mène à sa maison. En voyant que les articles étaient là, il entra dans la maison par la porte de derrière, et s’assit de nouveau à son bureau. Mme Bates vint et dit avec enthousiasme, « Joseph, regarde dehors sur le perron de devant ! D’où tout cela vient-il ? Un livreur est venu ici et il a déchargé cela. Je lui ai dit que ce n’était pas la bonne adresse, mais il voulut tout décharger. » « Bon, » déclara le Capitaine Bates, « Je suppose que c’est très bien. » « Mais », déclara Mme Bates, « d’où cela vient-il ? » « Eh bien ! » dit le capitaine, « le Seigneur l’a envoyé. » « Oui, » dit Mme Bates, « le Seigneur l’a envoyé ; c’est ce que tu dis toujours. » Alors il remit la lettre à sa femme, en disant : « Lis ceci, et tu sauras d’où cela vient. » Elle la lut et se retira encore en pleurant, mais ses pleurs étaient différents de la première fois et, revenant, elle demanda humblement pardon pour son manque de foi. GMA 200.3

L’ARGENT VENANT DU LIVRE

Comme le travail d’écriture et d’impression progressait, le Capitaine Bates recevait de l’argent de temps à autre par la poste et par d’autres moyens, parfois de personnes qu’il n’avait jamais rencontrées. Comme il recevait l’argent, il le remettait à l’imprimeur, au compte du livre. Finalement, le jour vint où les livres furent tous imprimés et le solde du compte fut payé par une source inconnue de Frère Bates ; ainsi, la distribution des livres ne fut pas même retardée d’une journée. GMA 200.4

LE PAIEMENT DE LA DERNIÈRE FACTURE

H. S. Gurney, de Memphis, Michigan, me dit en mars 1884, qu’il reçut, le matin même où le livre de Frère Bates fut achevé, 100 $ pour une note impayée d’un homme qui avait déclaré qu’il ne la paierait jamais. Après avoir reçu cet argent, il estima agréable d’en envoyer une partie pour le paiement de la dernière facture de la brochure sur le sabbat de Frère Bates. « Mais, » déclara M. Gurney, « Frère Bates n’a jamais su jusqu’au jour de sa mort qui avait payé le solde de la facture du livre. » Cette expérience de Frère Bates pour l’impression de la vérité du sabbat semblait dire à notre peuple depuis le début même de la publication de la vérité sur la question du sabbat, « Allez de l’avant dans ce genre de travail, et attendez-vous à ce que la providence de Dieu ouvre la voie en même temps que vous avancez. » GMA 201.1

FRÈRE BATES ÉTAIT SCEPTIQUE CONCERNANT LES VISIONS

La déclaration suivante, extraite de Life Sketches, montrera comment le don de prophétie et la réforme sur le sabbat s’unirent : GMA 201.2

Lors d’une visite à New Bedford, Massachusetts, en 1846, Mlle Harmon fit la connaissance de Joseph Bates. Il avait embrassé la foi adventiste de bonne heure, et était un travailleur actif dans la cause. C’était un vrai chrétien bien élevé et courtois. Il traitait Mlle Harmon aussi tendrement que si elle était sa propre enfant. La première fois qu’il l’entendit parler, il manifesta beaucoup d’intérêt, et après qu’elle eut terminé, il se leva et dit : « Je suis un Thomas qui doute. Je ne crois pas à des visions. Mais si je pouvais croire que le témoignage relaté par la sœur ce soir était vraiment la voix de Dieu pour nous, je serais l’homme le plus heureux du monde. Mon cœur est profondément touché. Je pense que l’oratrice est sincère, mais je ne peux pas expliquer ce qui concerne les choses merveilleuses qu’elle nous a racontées. » GMA 201.3

MLLE HARMON ACCEPTE LE SABBAT

Frère Bates gardait le sabbat et insistait sur son importance. Mlle Harmon n’avait pas alors le sentiment de son importance, et pensait que Frère Bates commettait une erreur en insistant sur le quatrième commandement plus que sur les neuf autres. Mais le Seigneur lui donna une vue du sanctuaire céleste. Le temple de Dieu fut ouvert dans le ciel, et on lui a montré l’arche de Dieu couverte du propitiatoire. Deux anges se tenaient, un à chaque extrémité de l’arche, avec leurs ailes au-dessus du propitiatoire, et leurs visages tournés vers lui. L’ange qui l’accompagnait lui a dit que cela représentait toute l’armée céleste regardant avec une crainte pleine de révérence vers la loi de Dieu qui avait été écrite par le doigt de Dieu. Jésus souleva le couvercle de l’arche, et elle contempla les tables de pierre sur lesquelles les dix commandements étaient écrits. Elle fut étonnée de voir le quatrième commandement au centre des dix préceptes, avec un léger halo de lumière autour de lui. L’ange dit, « c’est le seul des dix qui définit le Dieu vivant qui a créé les cieux et la terre et toutes les choses qui y sont. Lorsque les fondements de la terre furent posés, le fondement du sabbat fut également posé. » Elle vit que si le vrai sabbat avait été gardé, il n’y aurait jamais eu un infidèle ou un athée. L’observation du sabbat aurait préservé le monde de l’idolâtrie. GMA 201.4

Le quatrième commandement avait été foulé aux pieds, c’est pourquoi nous sommes appelés à réparer la brèche faite dans la loi, et à défendre le sabbat foulé aux pieds. L’homme de péché, qui s’est exalté au-dessus de Dieu et qui a pensé changer les temps et la loi, a changé le sabbat du septième au premier jour de la semaine. En faisant cela, il fit une brèche dans la loi de Dieu. GMA 202.1

Juste avant le grand jour de Dieu, un message est donné pour exhorter les gens à redevenir fidèles à la loi de Dieu que l’antéchrist a brisée. L’attention doit être attirée sur la brèche faite dans la loi, par l’enseignement et par l’exemple. Elle vit également que le troisième ange d’Apocalypse 14, proclamant les commandements de Dieu et la foi de Jésus, représente le peuple qui reçoit ce message, et élève la voix pour exhorter les gens à garder les commandements de Dieu et sa loi comme la prunelle de leur œil, et qu’en réponse à cet avertissement beaucoup embrasseraient le sabbat du Seigneur. 36 GMA 202.2

Cette expérience de Mlle Harmon et de Frère Bates était en harmonie avec la méthode de travail du Seigneur. L’attention de Mlle Harmon et de Frère White fut attirée sur la question du sabbat par Frère Bates, qui leur présenta par les Écritures les revendications de la loi immuable de Dieu. Bien que Mlle Harmon ait été bénie de manifestations spéciales de la part du Seigneur pendant environ dix-huit mois, rien ne lui avait déjà été montré sur ce sujet. Maintenant que des croyants étaient suscités pour observer la loi de Dieu, il était temps pour le Seigneur de leur transmettre la lumière à travers le don de prophétie, et ainsi, par sa propre façon de travailler, le message du troisième ange, « les commandements de Dieu, et le témoignage de Jésus Christ, » furent réunis. GMA 202.3

DÉBUT DU MESSAGE DU TROISIÈME ANGE

À partir de ce moment-là, le message du troisième ange, associé aux deux autres, commença à être proclamé. La vérité du sabbat, associée à l’arche de Dieu et à l’augmentation des connaissances sur le sanctuaire, confirma ce qui avait déjà été démontré, à savoir que le mouvement adventiste passé était correct et en harmonie avec le Seigneur. Maintenant ils pouvaient comprendre plus que jamais le sens des « trois plateformes sur la route vers la cité de Dieu. » GMA 203.1

FRÈRE BATES ACCEPTE LES VISIONS COMME VENANT DE DIEU

Pendant le mois de novembre 1846, une conférence eut lieu à Topsham, Maine, à laquelle Frère Bates assista. Lors de cette réunion, Mme White (le mariage de Mlle Harmon avec James White a déjà été mentionné) eut une vision qui amena Frère Bates à être pleinement satisfait de leur origine divine. C’était un homme qui avait vécu en mer pendant cinquante ans, remplissant toutes les positions depuis garçon de cabine jusqu’à maître de vaisseau et propriétaire de bateau. Sa compréhension de l’astronomie était telle que, comme il me l’a dit, il pouvait dire à peu de chose près où il était sur la mer, en ce qui concerne la latitude et la longitude du lieu, par son observation des astres. Un tel individu était naturellement enclin à parler d’astronomie. GMA 203.2

En conversant avec lui, il m’a raconté comment il devint convaincu de l’origine divine des visions. Il dit qu’un jour il essaya de parler avec Mme White sur les étoiles, mais il constata vite qu’elle ne connaissait rien en astronomie, en fait, comme elle lui a dit, elle ne pensait pas avoir déjà regardé dans un livre traitant de ce sujet. Elle n’avait aucune envie de converser sur ce sujet, et tourna la conversation en parlant de la nouvelle terre et de ce qu’elle en avait vu en vision. GMA 203.3

« L’OUVERTURE DES CIEUX »

Pendant l’année précédente, le 19 avril 1845, le journal Illustrated London News avait publié quelque chose de Lord Rosse, d’un grand intérêt pour les astronomes, concernant les merveilleuses découvertes qu’il avait faites grâce à son énorme télescope, en particulier une vue de ce que les astronomes appellent « l’ouverture dans le ciel. » Un soir, à la conférence mentionnée plus haut chez M. Curtiss et en présence de Frère Bates qui était encore indécis à l’égard de ces manifestations, Mme White, qui était alors en vision, commença à parler des étoiles, donnant une description éclatante d’anneaux teintés de rose qu’elle vit au-dessus d’une certaine planète, et ajouta, « je vois quatre lunes. » « Oh, » dit Frère Bates, « elle voit Jupiter ! » Puis, après avoir fait des mouvements comme si elle voyageait dans l’espace, elle commença à donner une description d’anneaux de toute beauté, et dit, « Je vois sept lunes. » 37 Frère Bates s’est exclamé, « elle décrit Saturne. » Ensuite, elle dit, « je vois six lunes, » et commença aussitôt à faire une description de « l’ouverture des cieux », dans toute sa gloire, l’appelant une ouverture vers une région plus éclairée. Frère Bates dit que sa description dépassait de loin tout récit sur l’ouverture des cieux qu’il ait pu lire de n’importe quel auteur. GMA 203.4

Pendant qu’elle parlait et était toujours en vision, il se mit debout et s’est exclamé, « Ô combien j’aimerais que Lord John Rosse fût ici ce soir ! » Frère White demanda « Qui est Lord John Rosse ? » « Oh, » dit Frère Bates, « c’est le grand astronome anglais. J’aimerais qu’il fût ici pour entendre cette femme parler d’astronomie, et entendre cette description de “l’ouverture des cieux”. Cela est bien en avance sur tout ce que j’ai lu sur le sujet. » Depuis ce soir-là, Frère Bates fut pleinement convaincu que les visions de Mme White étaient en dehors de sa connaissance et de son contrôle. Ceci et le caractère de réprimande et d’instruction données le convainquirent qu’elles étaient de Dieu. GMA 204.1

Ce phénomène dans les cieux décrit ainsi par Mme White dans cette vision est une question rarement mentionnée par les écrivains d’astronomie. Hugins, qui le découvrit le premier, donne la description suivante : GMA 204.2

UNE LUMIÈRE GLORIEUSE DANS L’ÉPÉE D’ORION

« Les astronomes placent trois étoiles proches l’une de l’autre dans l’épée d’Orion ; quand j’ai vu celle du milieu à travers un télescope, en 1656, douze autres étoiles sont apparues à sa place ; parmi elles, trois qui se touchent presque, et quatre autres plus sur le côté, clignotant comme à travers un nuage, de sorte que l’espace autour d’elles semblait beaucoup plus lumineux que le reste du ciel qui, apparaissant totalement noirâtre en raison du beau temps, était vu comme à travers l’ouverture d’un rideau derrière lequel on voyait une autre région plus éclairée. » GMA 204.3

William Herschel dit de cette ouverture dans les cieux : GMA 204.4

« Si son diamètre à cette distance sous-tend un angle de 10 degrés, ce dont il est proche, son ampleur doit être absolument phénoménale. On a calculé qu’elle doit être deux billions de fois la dimension du soleil. » GMA 204.5

PLUS LUMINEUX QUE LE SOLEIL

Thomas Dick, le philosophe, parle ainsi de cette nébuleuse lumineuse : GMA 204.6

« Si nous étions placés aussi près d’elle qu’à la moitié de la distance de l’étoile la plus proche, bien que cette distance soit grande, à partir d’un tel point, elle aurait un rayonnement semblable à celui du soleil ; et pour des êtres beaucoup plus proches, elle remplirait une grande partie du ciel, et apparaitrait d’une splendeur inexprimable. Mais la conception ultime d’un tel objet, dans toute sa signification et toutes ses relations, pourra continuer à évoluer au cours des siècles futurs d’une existence interminable ; et, comme beaucoup d’autres objets des espaces lointains de la création, il crée dans l’esprit un désir ardent de voir se révéler un peu plus les scènes splendides et mystérieuses de l’univers. » 38 GMA 204.7

Frère Bates, en concluant un article sur le sujet, dit : GMA 205.1

« Ainsi, considérant tous les témoignages recueillis (et nous pourrions en donner beaucoup plus, si cela était nécessaire), nous voyons qu’ici, il y a dans les cieux un phénomène des plus merveilleux et inexplicable, une ouverture dans le ciel de plus de dix-sept milliards sept cent deux millions sept cent quatre-vingtquatre mille cinq cent cinq kilomètres [17.702.784.505] de circonférence. Le célèbre Huygens, dit, “Je n’ai jamais rien vu de semblable dans le reste des étoiles fixes, une vue ouverte sur une autre région plus éclairée.” » GMA 205.2

UN AUTRE TÉMOIGNAGE SUR LA VISION DES PLANÈTES

Nous citons encore une fois Mme Truesdail, qui était présente lors de la vision en question. Elle dit : GMA 205.3

« Sœur White était dans un très pauvre état de santé et, pendant que des prières étaient offertes en sa faveur, l’Esprit de Dieu reposa sur nous. Très vite nous avons remarqué qu’elle était insensible aux choses terrestres. C’était sa première vision du monde planétaire. Après avoir compté à haute voix les lunes de Jupiter, et peu après celles de Saturne, elle donna une belle description des anneaux de cette dernière. Elle dit alors : “Les habitants sont un grand peuple majestueux, totalement différents des habitants de la terre. Le péché n’y est jamais entré.” Il était évident, en considérant le visage souriant de Frère Bates, que ses anciens doutes quant à la source des visions s’en allaient rapidement. Nous savions tous que le Capitaine Bates était un grand amateur d’astronomie, et il localisait souvent plusieurs corps célestes pour notre instruction. Quand Sœur White répondit à ses questions, après la vision, disant qu’elle n’avait jamais étudié ou reçu autrement des connaissances en ce sens, il fut rempli de joie et de bonheur. Il loua Dieu, et exprima sa conviction que cette vision sur les planètes avait été donnée pour qu’il n’ait plus jamais aucun doute. » 39 GMA 205.4

UN CHEVAL VICIEUX SOUDAINEMENT APPRIVOISÉ

Peu après cette réunion à Topsham, un autre incident frappant se produisit en relation avec les visions. Je vais le raconter tel que Frère Bates me l’a rapporté : GMA 205.5

Frère White devait utiliser un poulain à moitié apprivoisé et un attelage à deux sièges, qui avait été construit sans panneau frontal, mais qui avait une marche sur le devant et une marche métallique dans le châssis. On devait faire extrêmement attention en conduisant le poulain, car si les rênes ou quoi que ce soit touchait ses flancs il donnait aussitôt des coups de pied furieux et il devait être tenu continuellement avec les rênes tendues pour l’empêcher de galoper. Ce poulain appartenait à quelqu’un qu’ils voulaient aller voir, et comme Frère White était habitué à conduire des poulains non apprivoisés, il pensa qu’il n’aurait pas de sérieuses difficultés avec celui-ci. S’ils avaient su, cependant, qu’au cours de ses démonstrations frénétiques il avait déjà tué deux hommes, un en l’écrasant contre les rochers du bord de la route, il aurait peut-être été moins confiant. GMA 206.1

Ce jour-là, il y avait quatre personnes dans l’attelage, Frère White et sa femme sur le siège avant, et Frère Bates et Israël Damon sur le siège arrière. Frère White prenait le plus grand soin pour contrôler le cheval et Mme White tenait une conversation à propos de la vérité quand la puissance de Dieu descendit sur le groupe et elle fut prise en vision, assise dans l’attelage. Dès qu’elle cria « Gloire », quand elle entra en vision, le poulain devint soudainement parfaitement immobile et baissa la tête. En même temps, Mme White se leva dans cet état et, les yeux regardant vers le haut, descendit par l’avant de l’attelage, le pied sur le châssis, les mains sur les hanches du poulain. Frère Bates cria à Frère White, « Le poulain va donner un coup mortel à cette femme. » Frère White répondit, « Le Seigneur contrôle le poulain maintenant ; je ne veux pas intervenir. » Le poulain restait aussi doux qu’un vieux cheval. Le talus au bord de la route était haut de trois mètres et il y avait un peu d’herbe à côté de la clôture. Mme White, les yeux toujours fixés vers le haut, monta sur le talus alla sur le coin herbeux. Là, elle fit les cent pas pendant quelques minutes, tout en parlant et décrivant les beautés de la nouvelle terre. Puis, la tête toujours dans la même posture, elle descendit le talus, revint vers l’attelage, monta les marches, la main sur la croupe du poulain, monta sur le châssis et s’assit à nouveau dans l’attelage. Dès qu’elle s’assit sur le siège, elle sortit de la vision, et à cet instant le cheval, sans aucune indication du conducteur, démarra et poursuivit son chemin. GMA 206.2

Alors que Mme White était hors de l’attelage, Frère White pensa à tester le cheval, pour voir s’il était vraiment dompté ou non. Au début, il l’a simplement touché avec le fouet ; en d’autres circonstances, le cheval aurait répondu par un coup de pied, mais maintenant il ne faisait pas de mouvement. Il l’a ensuite frappé un bon coup, puis plus fort, et encore plus fortement. Le poulain n’a pas du tout prêté attention aux coups, mais il semblait aussi inoffensif que les lions dont la bouche avait été fermée par les anges la nuit que Daniel passa dans leur tanière. « C’était un lieu solennel, » dit Frère Bates, « et il était évident que la même puissance qui produisait les visions modérait pour l’instant la nature sauvage du poulain. » GMA 206.3

Si cette vision était simplement le résultat de certaines de ses infirmités corporelles, la question se pose tout naturellement, est-ce que le cheval était affligé de la même manière ? GMA 207.1

LE TÉMOIGNAGE D’ISRAËL DAMON

Je vais donner ici la déclaration suivante, corroborant la version donnée par Frère Bates : GMA 207.2

« Il y a une vingtaine d’années, juste après que j’ai commencé à observer le sabbat, Israël Damon me raconta les circonstances où Sœur White eut une vision pendant que lui, Frère Bates, Frère White et son épouse voyageaient dans le léger attelage derrière le poulain réfractaire. J’ai lu, en ce jour, la description ci-dessus de l’événement, écrite par Frère Loughborough, et elle est en accord très précis avec ce que Frère Damon m’a dit. » Signé, « R. S. Webber, Battle Creek, Michigan, le 9 février 1891. » GMA 207.3

LE TÉMOIGNAGE DE FRÈRE BATES SUR LES VISIONS

Frère Bates raconte sa propre expérience ainsi : GMA 207.4

« Quoi que je ne pouvais rien voir en elles qui fasse la guerre à la Parole, je me sentais cependant alarmé et extrêmement éprouvé et pendant longtemps je ne voulus pas croire que ce fut autre chose que le fruit d’un état débilité et prolongé de son corps. GMA 207.5

J’ai donc cherché des occasions, en présence d’autres personnes, lorsque son esprit semblait à l’abri de toute excitation (hors de réunions), pour l’interroger et la questionner, ainsi que ses amis qui l’accompagnaient, en particulier sa sœur, pour obtenir, si possible, la vérité. Pendant toutes les visites qu’elle fit à New Bedford et à Fairhaven, à nos réunions, je l’ai vue en vision un certain nombre de fois, et aussi à Topsham, Maine ; et ceux qui étaient présents lors de ces scènes excitantes savent bien avec quels intérêt et intensité j’écoutais chaque mot et observais chaque mouvement, pour détecter une tromperie ou une influence hypnotique. Et je remercie Dieu pour l’occasion que j’ai eue, avec d’autres personnes, d’assister à ces choses. Je peux maintenant parler pour moi-même en toute confiance. Je crois que cette œuvre est de Dieu, et elle est donnée pour conforter et affermir son peuple “dispersé”, “déchiré” et “éprouvé,” depuis la fin de notre travail… en octobre 1844. L’effet de distraction des cris “Voyez, il est ici, ou : Il est là” a, depuis cette date, rendu extrêmement perplexe le peuple de Dieu honnête et plein de bonne volonté, et lui a rendu les choses si difficiles qu’il n’était pas en mesure d’expliquer les nombreux textes contradictoires qui lui étaient présentés. Je dois avouer que j’ai reçu de la lumière et de l’instruction sur de nombreux passages que je ne pouvais pas bien comprendre auparavant. Je crois qu’elle est une enfant de Dieu honnête, disposée, prête à se sacrifier. » 40 GMA 207.6

« L’auteur n’obtient pas les sentiments de ses visions “d’enseignements ou d’études précédents”. Quand elle reçut sa première vision en décembre 1844, elle et tout le groupe de Portland, Maine (où ses parents résidaient alors), avaient abandonné le “cri de minuit” comme étant du passé. C’est alors que le Seigneur lui a montré en vision l’erreur dans laquelle elle et le groupe de Portland étaient tombés. Elle a ensuite relaté sa vision au groupe, et ils ont reconnu que leur expérience du “septième mois” était l’œuvre de Dieu. » 41 GMA 208.1

COMMENT LES TROIS MESSAGES ÉTAIENT CONSIDÉRÉS EN 1847

Le texte suivant, de James White, rédigé en avril 1847, montre comment les trois messages étaient alors considérés : GMA 208.2

« Toutes les classes de croyants dans la seconde venue sont d’accord que l’ange mentionné aux sixième et septième versets de ce chapitre (Apocalypse 14), représente le message adventiste à l’église et au monde… L’œuvre du deuxième ange était de montrer au groupe adventiste que Babylone était tombée. Et comme une grande partie d’entre eux n’apprit pas ce fait avant que la puissance du “Cri de Minuit” les réveille juste à temps pour qu’ils s’échappent des églises avant la venue du dixième jour (le 22 octobre), il s’ensuit que depuis le septième mois de 1844, le message du troisième ange était, et est toujours, un avertissement pour les saints à “tenir bon”, et à ne pas retourner, ni “recevoir” les marques dont le groupe, dans son état d’innocence, s’était débarrassé pendant le message du deuxième ange. GMA 208.3

Et, n’est-il pas vrai que le message pour le peuple de Dieu, depuis le septième mois de 1844, a été un tel avertissement ? Oui, certainement… Le douzième verset dit : “c’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.” Où les as-tu vus, Jean ? Eh bien, “ici”, pendant le message du troisième ange. Comme le temps d’attente et de patience dure depuis le septième mois de 1844, et que la classe qui garde le sabbat, etc. est apparue depuis, il est clair que nous vivons à l’heure du message du troisième ange. » 42 GMA 208.4