The Adventist Home

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Chapter 12—Compatibility

Adapted to Each Other—In many families there is not that Christian politeness, that true courtesy, deference, and respect for one another that would prepare its members to marry and make happy families of their own. In the place of patience, kindness, tender courtesy, and Christian sympathy and love, there are sharp words, clashing ideas, and a criticizing, dictatorial spirit.1 AH 83.1

It is often the case that persons before marriage have little opportunity to become acquainted with each other's habits and disposition; and, so far as everyday life is concerned, they are virtually strangers when they unite their interests at the altar. Many find, too late, that they are not adapted to each other, and lifelong wretchedness is the result of their union. Often the wife and children suffer from the indolence and inefficiency or the vicious habits of the husband and father.2 AH 83.2

The world is full of misery and sin today in consequence of ill-assorted marriages. In many cases it takes only a few months for husband and wife to realize that their dispositions can never blend; and the result is that discord prevails in the home, where only the love and harmony of heaven should exist. AH 83.3

By contention over trivial matters a bitter spirit is cultivated. Open disagreements and bickering bring inexpressible misery into the home and drive asunder those who should be united in the bonds of love. Thus thousands have sacrificed themselves, soul and body, by unwise marriages and have gone down in the path of perdition.3 AH 83.4

Perpetual Differences in a Divided Home—The happiness and prosperity of the married life depend upon the unity of the parties. How can the carnal mind harmonize with the mind that is assimilated to the mind of Christ? One is sowing to the flesh, thinking and acting in accordance with the promptings of his own heart; the other is sowing to the Spirit, seeking to repress selfishness, to overcome inclination, and to live in obedience to the Master, whose servant he professes to be. Thus there is a perpetual difference of taste, of inclination, and of purpose. Unless the believer shall, through his steadfast adherence to principle, win the impenitent, he will, as is much more common, become discouraged and sell his religious principles for the poor companionship of one who has no connection with Heaven.4 AH 84.1

Marriages Wrecked by Incompatibility—Many marriages can only be productive of misery; and yet the minds of the youth run in this channel because Satan leads them there, making them believe that they must be married in order to be happy, when they have not the ability to control themselves or support a family. Those who are not willing to adapt themselves to each other's disposition, so as to avoid unpleasant differences and contentions, should not take the step. But this is one of the alluring snares of the last days, in which thousands are ruined for this life and the next.5 AH 84.2

The Aftermath of Blind Love—Every faculty of those who become affected by this contagious disease—blind love—is brought in subjection to it. They seem to be devoid of good sense, and their course of action is disgusting to all who behold it.... With many the crisis of the disease is reached in an immature marriage, and when the novelty is past and the bewitching power of love-making is over, one or both parties awake to their true situation. They then find themselves ill-mated, but united for life. Bound to each other by the most solemn vows, they look with sinking hearts upon the miserable life they must lead. They ought then to make the best of their situation, but many will not do this. They will either prove false to their marriage vows or make the yoke which they persisted in placing upon their own necks so very galling that not a few cowardly put an end to their existence.6 AH 84.3

It should henceforth be the life study of both husband and wife how to avoid everything that creates contention and to keep unbroken the marriage vows.7 AH 85.1

Experience of Others a Warning—Mr. A has a nature that Satan plays upon with wonderful success. This case is one that should teach the young a lesson in regard to marriage. His wife followed feeling and impulse, not reason and judgment, in selecting a companion. Was their marriage the result of true love? No, no; it was the result of impulse—blind, unsanctified passion. Neither was at all fitted for the responsibilities of married life. When the novelty of the new order of things wore away, and each became acquainted with the other, did their love become stronger, their affection deeper, and their lives blend together in beautiful harmony? It was entirely the opposite. The worst traits of their characters began to deepen by exercise; and, instead of their married life being one of happiness, it has been one of increasing trouble.8 AH 85.2

For years I have been receiving letters from different persons who have formed unhappy marriages, and the revolting histories opened before me are enough to make the heart ache. It is no easy thing to decide what advice can be given to these unfortunate ones, or how their hard lot can be lightened; but their sad experience should be a warning to others.9 AH 85.3

Chapitre 12 — Entente mutuelle

S'adapter l'un à l'autre — Dans bien des familles on ne trouve pas cette politesse chrétienne, cette vraie courtoisie, cette déférence et ce respect mutuels qui contribuent à préparer leurs membres au mariage et à fonder des foyers heureux. A la patience, la bonté, la douce courtoisie, la sympathie et l'amour chrétien se substituent des paroles dures, des idées choquantes, un esprit de critique et de domination.1 FC 79.1

Il arrive fréquemment que les candidats au mariage aient très peu d'occasions de faire réciproquement connaissance de leurs habitudes et de leurs dispositions, de sorte que, parvenus au jour de la bénédiction nuptiale, ils sont vraiment des étrangers l'un pour l'autre en ce qui concerne la vie quotidienne. Dans un grand nombre de cas, on découvre, mais trop tard, qu'on n'est pas fait l'un pour l'autre, et ces unions ont pour résultat une vie malheureuse. Il arrive aussi fréquemment que l'épouse et les enfants souffrent de l'indolence et de l'incapacité ou même des habitudes vicieuses du mari et père.2 FC 79.2

Des mariages mal assortis ont inondé le monde contemporain de misère et de péché. Quelques mois suffisent, souvent, pour montrer au mari et à la femme que leurs caractères ne pourront jamais s'accorder; il en résulte que la discorde règne au foyer, au lieu d'un amour et d'une harmonie célestes. FC 79.3

Les disputes sur des questions insignifiantes suscitent de l'amertume. La mésintelligence et les querelles apportent au foyer un malheur indescriptible et séparent brutalement ceux que devrait unir un lien d'amour. C'est ainsi que des milliers de personnes se sont sacrifiées, corps et âme, par des mariages imprudents, et ont abouti à la perdition.3 FC 79.4

Divergences perpétuelles dans un foyer divisé — Le bonheur et la prospérité des personnes mariées dépendent de leur union. Comment celle qui a l'esprit charnel peut-elle s'accorder avec celle qui a l'esprit du Christ? L'une sème pour la chair, pensant et agissant selon les impulsions de son propre cœur; l'autre sème pour l'Esprit, cherchant à réprimer l'égoïsme, à surmonter ses inclinations et à obéir au Maître qu'elle entend servir. Il y a donc une divergence constante de goûts, de dispositions et de buts. Si le croyant, par son attachement inébranlable à ses principes, n'arrive pas à gagner l'impénitent, il se découragera, comme c'est le plus souvent le cas, et abandonnera ses principes religieux pour s'associer misérablement avec quelqu'un qui n'a aucun contact avec le ciel.4 FC 80.1

Mariages ruinés pour cause d'incompatibilité — Nombreux sont les mariages qui ne peuvent qu'engendrer le malheur. Cependant, l'esprit des jeunes se laisse entraîner vers cette ornière parce que Satan les y conduit, en leur faisant croire que, pour être heureux, ils doivent se marier, alors qu'ils sont incapables d'exercer un contrôle sur eux-mêmes ou de subvenir aux besoins d'une famille. Ceux qui ne sont pas disposés à s'adapter au caractère de leur conjoint, de manière à atténuer les divergences fâcheuses et les disputes, ne devraient pas contracter mariage. C'est là l'un des pièges subtils qui caractérisent les derniers jours et qui entraînent des milliers de personnes dans la ruine pour la vie présente et celle qui est à venir.5 FC 80.2

Les conséquences d'un amour aveugle — Toutes les facultés de ceux qui sont affectés de cette maladie contagieuse — l'amour aveugle — y sont assujetties. Ils paraissent dépourvus de bon sens, et leur comportement indigne ceux qui en sont les témoins. ... Pour beaucoup, la maladie atteint son paroxysme lors d'un mariage prématuré. Quand l'attrait de la nouveauté s'est émoussé et que le pouvoir fascinant de l'amour est passé, l'un des conjoints (sinon les deux) prend conscience de la situation. Ils se rendent compte qu'ils sont mal assortis, mais qu'ils sont désormais unis pour la vie. Liés l'un à l'autre par des vœux solennels, ils envisagent avec des cœurs meurtris l'existence à laquelle ils sont voués. Ils devraient alors chercher à tirer le meilleur parti de leur situation, mais beaucoup se refusent à le faire. Ou bien ils seront infidèles aux vœux de leur mariage, ou bien ils rendront le joug, qu'ils se sont imposé par obstination, tellement douloureux qu'un certain nombre d'entre eux mettront fin à leur vie.6 FC 80.3

Tous deux, mari et femme, devraient sans cesse chercher à éviter tout ce qui engendre la dispute et à demeurer fidèles aux vœux du mariage.7 FC 81.1

L'expérience des autres constitue un avertissement — M. A. est affligé d'un caractère qui permet à Satan d'agir avec de grandes chances de réussite. Son cas est de nature à enseigner aux jeunes une leçon au sujet du mariage. Sa femme, en choisissant son compagnon, a obéi à ses sentiments, à ses impulsions au lieu de suivre la raison et le bon sens. Leur mariage a-t-il été le résultat d'un amour vrai? Nullement; il fut le résultat d'une impulsion — d'une passion aveugle et basse. Aucun des deux n'était suffisamment préparé à assumer les responsabilités de la vie conjugale. Lorsque la nouveauté du changement de vie fut passée, et que chacun eut appris à mieux connaître son conjoint, leur amour en fut-il fortifié, leur affection rendue plus profonde, et leurs deux vies illuminées par une harmonieuse beauté? Ce fut tout le contraire. Avec le temps, leurs plus vilains traits de caractère s'accentuèrent de plus en plus. Au lieu de connaître le bonheur, leur vie conjugale fut marquée par des difficultés croissantes.8 FC 81.2

Depuis des années, je reçois des lettres de différentes personnes qui ont fait des mariages malheureux, et les histoires navrantes qui m'ont été révélées sont suffisantes pour faire saigner le cœur. Il est bien difficile de savoir quel conseil donner à ces malheureux ou de trouver un moyen d'alléger leur lourd fardeau. Leur triste expérience devrait être un avertissement pour les autres.9 FC 81.3