Témoignages pour l'Eglise, vol. 3

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Chapitre 69 — Le Christ et la question des nationalités

Le Christ n'a reconnu aucune distinction entre la nationalité, le rang ou le credo. Les scribes et les pharisiens désiraient accaparer tous les dons du ciel au profit de leur nation, à l'exclusion du reste de la famille divine dans le monde entier. Mais le Sauveur est venu abattre toutes les barrières qui séparent les hommes, et montrer que le don de sa miséricorde et de son amour, comme l'air, la lumière, ou la pluie qui rafraîchit le sol, ne connaît pas de frontières. TE3 459.1

Par sa vie, il a établi une religion sans castes, grâce à laquelle Juifs et païens, libres et esclaves sont unis devant Dieu par un lien fraternel. Aucun exclusivisme n'influençait ses actes. Il ne faisait pas de différence entre voisins et étrangers, amis et ennemis. Son cœur était attiré vers toutes les âmes qui avaient soif des eaux vives. TE3 459.2

Le Sauveur ne considérait aucun être humain comme négligeable. Il cherchait au contraire à faire connaître à tous sa vertu guérissante. Où qu'il se trouvât, il donnait une leçon appropriée au temps et aux circonstances. Tout dédain et tout outrage infligés à quelqu'un lui inspiraient un sentiment plus vif du besoin que ressentait celui-ci de sa sympathie divino-humaine. Il cherchait à faire naître l'espoir chez le plus rude des hommes comme chez celui qui promettait le moins, en leur donnant l'assurance qu'ils pouvaient devenir irréprochables et former un caractère qui ferait d'eux des enfants de Dieu. TE3 460.1