Témoignages pour l'Eglise, vol. 3

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Chapitre 35 — La mission des disciples

Le dessein de Dieu est que son peuple soit un peuple saint, pur, un peuple qui fasse resplendir la lumière tout autour de lui, et qui, en mettant en pratique la vérité, devienne, pour la terre, un sujet de louange. La grâce du Christ peut réaliser une telle merveille. Mais le peuple de Dieu doit se souvenir que ce n'est qu'en croyant et en se conformant aux principes de l'Evangile qu'il arrive à ce résultat. Ce n'est que dans la mesure où il mettra ses capacités au service de Dieu qu'il jouira de la plénitude et de la puissance de la promesse qui a été faite à l'Eglise. Si ceux qui prétendent croire au Christ comme à leur Sauveur n'arrivent à réaliser qu'un idéal humain, l'Eglise ne pourra récolter la riche moisson que le Seigneur attend d'elle. “Trouvé trop léger”, ce sont les mots inscrits sur les registres du ciel à son sujet. TE3 240.1

La mission que le Christ confia à ses disciples avant son ascension est la grande charte missionnaire de son royaume. C'est ainsi que le Sauveur fit d'eux ses ambassadeurs et leur donna leurs lettres de créances. Si, dans la suite, on leur demandait par quelle autorité, eux, des pécheurs ignorants, enseignaient et guérissaient, ils pouvaient répondre: “Celui que les Juifs ont crucifié, mais qui est ressuscité des morts, nous a établis ministres de sa Parole, en disant: ‘Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre.’” TE3 240.2

Le Christ confia cette mission à ses disciples en tant que chef des architectes qui devaient poser les fondements de son Eglise. Il les chargea, ainsi que tous ceux qui leur succéderaient dans le ministère, de prêcher son Evangile jusqu'à la fin des temps. TE3 241.1

Les disciples ne devaient pas attendre que les gens viennent à eux. Il fallait aller les trouver, comme un berger recherche sa brebis perdue. Le monde entier était leur champ de travail. Ils devaient aller “par tout le monde, et prêcher la bonne nouvelle à toute la création”. Marc 16:15. Il leur fallait parler du Sauveur, de sa vie de renoncement, de sa mort ignominieuse, de son amour inaltérable et incomparable. Son nom allait être leur mot d'ordre, le mobile de leur union. C'est en son nom qu'ils démoliraient les forteresses du péché. La foi en son nom devait faire d'eux des chrétiens. TE3 241.2