Témoignages pour l'Eglise, vol. 2

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“L'Eternel te reprime”

Alors l'ange, qui est le Christ lui-meme, le Sauveur des pécheurs, réduit au silence l'accusateur du peuple, déclarant: “Que l'Eternel te réprime, Satan; que l'Eternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem! N'est-ce pas la un tison arraché du feu?” Zacharie 3:2. Les enfants d'Israël étaient restés longtemps dans la fournaise de l'affliction. A cause de leurs péchés ils avaient été presque consumés dans les flammes allumées par Satan et par ses suppôts pour leur destruction; mais Dieu avait étendu sa main pour les en faire sortir. Le Sauveur compatissant ne laissera pas son peuple, repentant et humilié, sous la cruelle domination des paiens. “Il ne brisera pas le roseau cassé, et il n'éteindra point la meche qui brule encore.” Ésaïe 42:3. TE2 204.1

L'intercession de Josué étant acceptée, l'ordre est donné: “Enlevez-lui ses vetements sales”, et l'ange déclare a Josué: “Vois, je t'enleve ton iniquité, et je te revets d'habits de fete. Je dis: Qu'on mette sur sa tete un turban pur! Et ils mirent un turban pur sur sa tete, et ils lui mirent des vetements.” Zacharie 3:4, 5. Ses propres péchés et ceux de son peuple étaient pardonnés. Israël était revetu d'un autre vetement: la justice du Christ lui était imputée. Le turban pur placé sur la tete de Josué était semblable a celui que portaient les pretres, et on y lisait ces mots: “Sainteté a l'Eternel”, montrant que malgré ses transgressions, Josué était maintenant qualifié pour officier devant Dieu dans son sanctuaire TE2 204.2

Apres l'avoir ainsi solennellement investi de la dignité de pretre, l'ange déclara: “Ainsi parle l'Eternel des armées: Si tu marches dans mes voies et si tu observes mes ordres, tu jugeras ma maison et tu garderas mes parvis, et je te donnerai libre acces parmi ceux qui sont ici.” Zacharie 3:7. Il serait honoré comme juge ou chef du temple et de tous ses services; il marcherait avec les anges, meme en cette vie, et il se joindrait finalement a la foule glorifiée autour du trône de Dieu. TE2 205.1

“Ecoute donc, Josué, grand pretre, toi et tes compagnons qui sont assis devant toi! — car ce sont des hommes qui serviront de signes — Voici, je ferai venir mon serviteur, le germe.” Ici est révélé l'espoir d'Israël. C'est par la foi au Sauveur a venir que Josué et son peuple recevaient le pardon. Par la foi en Christ, ils retrouvaient la faveur de Dieu. Par la vertu de ses mérites, s'ils marchaient dans ses voies et s'ils gardaient ses statuts, ils seraient des hommes qui “serviraient de signes”, honorés comme les élus du ciel parmi les nations de la terre. Le Christ était leur espérance, leur défense, leur justification et leur rédemption, comme il est l'espérance de son église aujourd'hui. TE2 205.2