Témoignages pour l'Eglise, vol. 2

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Les anges impressionneront les esprits

Quand l'Esprit de Dieu agit sur l'esprit du patient et l'incite a rechercher la vérité, que le médecin agisse en sa faveur comme le ferait le Christ lui-meme. N'insistez pas aupres de lui sur un point spécial de doctrine, mais dirigez ses regards sur Jésus comme étant le Sauveur qui pardonne les péchés. Les anges de Dieu apporteront la conviction dans les esprits. Quelques-uns refuseront d'etre éclairés par la lumiere que Dieu voudrait faire briller dans leur âme, mais un grand nombre recevront cette lumiere qui chassera de leur esprit le découragement et l'erreur sous leurs formes variées. TE2 568.2

Toutes les occasions de faire l'ouvre du Christ devraient etre soigneusement mises a profit. Le médecin chrétien devrait parler a ses malades des guérisons opérées par le Christ et les entretenir de sa tendresse et de son amour. Il devrait avoir la conviction que Jésus se tient a ses côtés, qu'il est son compagnon de tous les instants. “Nous sommes ouvriers avec Dieu”, dit saint Paul. 1 Corinthiens 3:9. Il ne devrait jamais négliger de diriger l'esprit de ses malades sur le Christ, le grand Médecin. Si le Christ habite dans son cour, ses pensées se tourneront sans cesse vers le supreme Guérisseur du corps et de l'âme, et il dirigera celles de ses malades vers celui qui, aux jours de sa chair, guérissait l'âme et le corps de tous ceux qui s'adressaient a lui, en leur disant: “Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.” Marc 2:5. TE2 568.3

Il ne faut pas que le médecin devienne insensible ou indifférent du fait qu'il est constamment en contact avec la souffrance. Dans les cas de maladies graves, le patient a le sentiment d'etre a la merci du médecin. Il regarde a lui comme a son unique espoir sur terre. Le praticien devrait toujours diriger les regards de toute âme tremblante sur celui qui lui est supérieur, le Fils de Dieu, qui a donné sa vie pour le sauver de la mort, qui a pitié de celui qui souffre, et qui, par sa divine puissance, communique sagesse et habileté a tous ceux qui les lui demandent. TE2 569.1

Quand le patient ne sait pas encore quelle tournure prendra son mal, c'est le moment pour le médecin de faire impression sur son esprit. Il ne devrait pas le faire dans l'intention de se mettre personnellement en valeur mais dans le dessein de diriger les regards du malade sur le Christ comme son Sauveur personnel. Si la vie du malade est épargnée; son âme devra etre l'objet des soins attentifs du médecin. Le malade a généralement le sentiment que celui-ci est la vie meme de sa vie. A quelle fin cette confiance illimitée doit-elle servir? Toujours a gagner une âme au Christ et a magnifier la puissance de Dieu. TE2 569.2

Quand la crise est passée et que le malade est en bonne voie de guérison, qu'il soit croyant ou non, ayez avec lui un moment de recueillement et de priere. Exprimez a Dieu votre reconnaissance de ce qu'une vie a été épargnée. Le médecin qui agit de la sorte conduit ses malades a celui dont ils reçoivent la vie. Le malade peut exprimer sa reconnaissance au médecin qui, en Dieu, a fait sienne la vie de ce malade, mais la louange et les remerciements doivent etre adressés a Dieu, l'hôte présent bien qu'invisible. TE2 569.3

Bien des personnes acceptent le Christ sur leur lit de maladie; c'est un fait qui se reproduira plus souvent dans l'avenir qu'il n'a eu lieu dans le passé, car le Seigneur accomplira rapidement son ouvre sur la terre. Des paroles de sagesse doivent sortir de la bouche du médecin, et Dieu bénira la semence répandue et lui fera porter des fruits jusque dans la vie éternelle. TE2 570.1