Témoignages pour l'Eglise, vol. 2

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Chapitre 68 — L'ouvre du médecin aupres des âmes

Tout praticien dans le domaine de la médecine peut avoir en sa possession, par la foi en Christ, un remede de la plus grande valeur, un médicament pour l'âme souillée par le péché. Le médecin et le garde-malade convertis, dont les vies ont été sanctifiées par la vérité, sont portés sur les registres du ciel comme ouvriers du Seigneur, disciples de Jésus-Christ, et ils reçoivent de Dieu la sagesse et l'habileté qui leur sont nécessaires dans le traitement des malades. Ce travail leur ouvre la porte de bien des cours. Des hommes et des femmes sont amenés a la connaissance de la vérité nécessaire au salut de l'âme aussi bien qu'a la guérison du corps. TE2 565.1

C'est la un élément qui doit caractériser l'ouvre de Dieu a notre époque. L'ouvre médicale missionnaire est le bras droit du message du troisieme ange qui doit etre proclamé au monde perdu. Les médecins, les directeurs et les employés de nos institutions, a quel titre que ce soit, font l'ouvre du message du troisieme ange en s'acquittant fidelement de leur tâche. De cette maniere, la vérité évangélique est portée a toute nation, a toute langue et a tout peuple. Les messagers célestes participent a cette ouvre. Ils éveillent dans les cours de ceux qui ont été libérés de leurs souffrances une joie toute spirituelle et une sainte mélodie, et placent des paroles de reconnaissance sur les levres d'un grand nombre de personnes qui ont reçu les précieuses vérités de l'Evangile. TE2 565.2

Tout médecin parmi nous devrait etre un chrétien. Seuls, les médecins qui sont de véritables chrétiens peuvent s'acquitter comme il convient des devoirs de leur profession. TE2 566.1

Le médecin qui a le sentiment de sa responsabilité du fait de sa position éprouvera le besoin de la présence du Christ a ses côtés dans ses travaux en faveur de ceux pour lesquels un sacrifice si grand que celui du Fils de Dieu a été consenti. Pour lui, toutes choses seront subordonnées aux intérets supérieurs d'une vie qui peut etre sauvée pour l'éternité, et il fera tout son possible pour soigner l'âme et le corps de ses malades. Il s'efforcera de faire l'ouvre meme que ferait le Christ s'il était a sa place. Le médecin qui aime le Sauveur et les âmes en faveur desquelles il a donné sa vie aura a cour d'apporter dans la chambre du malade une feuille de l'arbre de vie. Il essayera de rompre le pain de vie a ceux qui souffrent. C'est la, en dépit des obstacles et des difficultés qui peuvent se rencontrer, l'ouvre solennelle et sacrée de la profession médicale. TE2 566.2

Le véritable travail missionnaire est celui qui illustre le mieux l'ouvre du Sauveur, qui suit ses méthodes de plus pres et qui réfléchit le mieux sa gloire. Tout travail missionnaire qui se tient au-dessous de cet idéal est enregistré dans les livres du ciel comme étant défectueux. Il est pesé dans la balance du sanctuaire et trouvé trop léger. TE2 566.3