Témoignages pour l'Eglise, vol. 1

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Une nourriture trop pauvre

J'ai parlé de l'importance de la quantité et de la qualité de la nourriture qui doivent être strictement en accord avec les lois de la santé. Mais nous ne recommandons pas un régime déficient. Il m'a été montré que beaucoup d'entre nous avaient sur ce point des vues erronées. Ils prennent une nourriture bon marché, de qualité inférieure, et ils la préparent sans se préoccuper de savoir si elle apportera les éléments nécessaires à l'organisme. Il est important que la nourriture soit préparée avec soin, afin d'exciter l'appétit — un appétit non perverti. Parce que nous écartons l'usage de la viande et du beurre, des pâtés, des épices, du lard, de tout ce qui irrite l'estomac et ruine la santé, il ne faudrait pas penser que nous faisons peu de cas de ce que nous mangeons. TE1 212.2

Il y a des gens qui sont extrémistes. Ils se proposent de manger telle quantité et telle qualité de nourriture et se limitent à deux ou trois sortes d'aliments. En absorbant une petite quantité de nourriture et qui n'est pas de la meilleure qualité, ils n'apportent pas à l'organisme de quoi le nourrir convenablement. Une nourriture pauvre ne peut donner un sang riche... TE1 213.1

Certaines personnes ne sont pas convaincues que l'on doive rendre gloire à Dieu par la façon de manger et de boire. Toute leur vie se ressent de ce qu'elles cèdent à leur appétit. Cela se voit dans leur famille, dans l'église, dans les réunions de prière, dans l'éducation de leurs enfants. Il y a là une malédiction dans leur vie. On ne peut leur faire comprendre les vérités de notre époque. Dieu a généreusement pourvu à la subsistance et au bonheur de ses créatures. Si ses lois n'avaient jamais été violées et que tous agissent en harmonie avec la volonté divine, on connaîtrait la santé, la paix et le bonheur au lieu de la souffrance et du mal... TE1 213.2