Témoignages pour l'Eglise, vol. 1

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Que nos œuvres soient nobles

Les ouvriers de nos institutions devraient associer Jésus à tout ce qu'ils font. Quelle que soit la tâche, il faut l'accomplir avec une exactitude et une perfection qui supportent l'examen. Le cœur doit être au travail. La fidélité est aussi essentielle dans les devoirs ordinaires de la vie que dans ceux qui impliquent les plus grandes responsabilités. D'aucuns peuvent penser que leur travail n'a rien d'ennoblissant; mais il est ce qu'ils en font. Eux seuls peuvent rabaisser ou relever leur emploi. Nous souhaiterions que tous les paresseux soient obligés de travailler pour gagner leur pain quotidien; car le travail est un bienfait, non une peine. Un travail actif nous mettra à l'abri de bien des pièges de Satan, qui a toujours quelque chose de mal à faire pour les mains paresseuses. TE1 680.1

Nul ne devrait avoir honte de travailler, quelque petite et servile que puisse être son occupation. Le travail ennoblit. Tous ceux qui ont une occupation intellectuelle ou manuelle sont des “ouvriers”, des “travailleurs”. En faisant la lessive ou en lavant la vaiselle, on accomplit aussi bien son devoir et on honore tout autant sa religion qu'en assistant aux assemblées. Tandis que les mains sont occupées aux travaux les plus communs, l'esprit peut être ennobli par de pures et saintes pensées. Lorsque quelque ouvrier manque de respect pour les choses religieuses, il devrait être éloigné de l'œuvre de Dieu. Que nul ne pense qu'il est indispensable à la cause. TE1 680.2

Ceux qui sont employés depuis longtemps dans nos institutions devraient être des ouvriers auxquels on puisse avoir confiance n'importe où, parce qu'ils sont fidèles à leur devoir comme la boussole l'est au pôle. S'ils ont bien mis à profit les occasions qui leur étaient offertes, ils ont pu acquérir une grande fermeté de caractère et une solide expérience des choses religieuses. Mais quelques-uns de ces ouvriers se sont séparés de Dieu. Ils ont mis la religion de côté. Elle n'est plus pour eux un principe invariable, auquel ils se conforment en tout lieu, et qui soit comme une ancre de l'âme. Je voudrais que tous les ouvriers considèrent sérieusement que le succès dans cette vie, de même que l'acquisition de la vie éternelle, dépend en grande partie de la fidélité dans les petites choses. Ceux qui désirent se voir confier de plus grandes responsabilités devraient d'abord être fidèles dans l'accomplissement de leur devoir là où le Seigneur les a placés. TE1 680.3

La perfection des œuvres de Dieu s'observe aussi clairement dans le plus petit insecte que chez le roi des animaux. L'âme du petit enfant qui croit au Christ est aussi précieuse aux yeux de Dieu que les anges qui entourent son trône. “Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.” Matthieu 5:48. De même que Dieu est parfait dans sa sphère, l'homme doit être parfait dans la sienne. Quoi qu'on fasse, on doit le faire avec soin. La fidélité et l'intégrité dans les petites choses, l'accomplissement des menus devoirs, les petits services rendus au prochain égaient le sentier de la vie. Lorsque nous aurons achevé notre œuvre ici-bas, les petits devoirs que nous aurons accomplis avec fidélité seront recueillis par Dieu comme autant de pierres précieuses.* * TE1 681.1