Les Paraboles de Jésus
Un semeur sortit pour semer
Le semeur et la semence
La parabole du semeur illustre les mystères du royaume des cieux et l'œuvre du divin laboureur en faveur de son Eglise. Semblable au semeur qui arpente son champ fraîchement remué, le Christ sema à pleines mains la semence de vérité. Ses paraboles étaient cette graine d'où devaient éclore les plus précieuses vérités de sa grâce. A cause de sa simplicité, la parabole du semeur n'a pas été appréciée à sa juste valeur. Par la semence lancée dans le sol, le Christ désire attirer notre attention sur la semence évangélique qui a pour effet de ramener l'homme à Dieu. C'est le souverain Maître de l'univers qui nous a donné la parabole de la menue semence, et ce sont les mêmes lois de la germination qui agissent dans les cœurs pour y faire fructifier la semence de la vérité. PJ 21.1
Une foule s'était rassemblée sur les bords de la mer de Galilée pour voir et écouter Jésus. Les malades, étendus sur leurs nattes, attendaient le moment de lui exposer leurs besoins. Le Christ avait reçu de Dieu le pouvoir de guérir les infirmités d'une race pécheresse, aussi son premier soin était il de chasser la maladie et de répandre autour de lui la vie, la santé et la paix. PJ 21.2
Comme la foule augmentait sans cesse et se pressait autour de Jésus au point que les nouveaux venus ne pouvaient plus arriver jusqu'à lui, le Sauveur, après avoir adressé quelques paroles aux pêcheurs qui se trouvaient dans leurs barques, monta dans l'embarcation qui devait le conduire de l'autre côté du lac. Puis, ayant demandé à ses disciples de s'éloigner quelque peu du rivage, il se mit à prêcher. PJ 22.1
Le long du littoral s'étendait la magnifique plaine de Génésareth, surplombée par des collines. Dans la plaine, comme sur le flanc des collines, des semeurs et des moissonneurs s'affairaient, les uns à jeter la semence, les autres à moissonner les premières récoltes. Considérant cette scène, le Christ s'adressa à la foule en ces termes: PJ 22.2
“Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: les oiseaux vinrent, et la mangèrent. Une autre partie tomba dans un endroit pierreux, où elle n'avait pas beaucoup de terre: elle leva aussitôt, parce qu'elle ne trouva pas un sol profond; mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. Une autre partie tomba parmi les épines: les épines montèrent, et l'étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre: elle donna du fruit, un grain cent, un autre soixante, un autre trente.”1Matthieu 13:4-8. PJ 22.3
La mission du Christ fut incomprise de ses contemporains, car sa venue sur la terre ne correspondait pas à leur attente. Il était le centre de toute l'économie juive. Les cérémonies imposantes du culte avaient été établies par Dieu. Elles étaient destinées à annoncer qu'au temps marqué apparaîtrait celui qu'elles préfiguraient. Mais les Juifs s'étaient attachés aux formes et aux rites et avaient oublié totalement leur signification symbolique. Les traditions, les maximes et les préceptes humains avaient voilé l'enseignement divin et constituaient autant d'obstacles qui les empêchaient de parvenir à la connaissance de la véritable religion. Et quand vint la Réalité dans la personne du Christ, ils ne reconnurent pas en lui l'accomplissement de tous leurs types, la substance même des ombres de leurs services religieux. Ils rejetèrent l'antitype et se cramponnèrent aveuglément à leurs symboles et à leurs cérémonies devenues inutiles. Le Fils de Dieu était venu, mais ils continuaient à demander un signe. Ils répondaient au message: “Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche”2Matthieu 3:2. en réclamant un miracle. L'Evangile de Jésus-Christ fut pour eux une pierre d'achoppement parce qu'ils exigeaient des signes au lieu d'un Sauveur. Pour eux, le Messie devait être un vaillant guerrier qui établirait par de grands faits d'armes son empire sur les ruines des royaumes terrestres. C'est à cette attente que répondit le Sauveur par la parabole du semeur. Ce n'est ni par la force, ni par de violents combats que devait triompher le royaume de Dieu, mais par l'introduction d'un principe nouveau dans le cœur des hommes. PJ 22.4
“Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme.”3Matthieu 13:37. Le Christ est venu sur la terre, non comme un roi, mais comme un semeur; non pour renverser des empires, mais pour répandre la semence; non pour entraîner ses partisans vers des triomphes terrestres et la gloire nationale, mais pour les former en vue d'une moisson qui nécessiterait des labeurs patients, des pertes et des désillusions. PJ 23.1
Les pharisiens saisissaient le sens de la parabole, mais la leçon ne leur convenait guère; ils faisaient semblant de n'y rien comprendre. Quant à la foule, elle était encore trop étrangère au grand mystère présenté par le nouveau Maître pour en saisir toute la portée, bien que ses paroles aient étrangement remué les cœurs et amèrement déçu leurs ambitions. Les disciples eux-mêmes ne comprirent pas cette parabole, mais leur intérêt avait été éveillé. Ils vinrent trouver Jésus en particulier pour lui en demander une explication. PJ 23.2
C'était justement ce qu'attendait le Maître. Ils répondaient ainsi à son secret désir de pouvoir leur donner un enseignement plus complet. Il leur commenta donc la parabole comme il continue à faire comprendre sa parole à tous ceux qui le recherchent sincèrement. Ceux qui étudient les Ecritures le cœur ouvert à l'action du Saint-Esprit en saisiront le sens. “Si quelqu'un veut faire sa volonté, dit le Christ, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.”4Jean 7:17. Tous ceux qui viennent à lui pour mieux saisir ses enseignements ne seront pas déçus. Il leur dévoilera les mystères du royaume des cieux, et ces mystères seront compris de tous ceux qui aspirent à la connaissance de la vérité. Une céleste clarté brillera dans le temple de leur âme et elle sera pour leur entourage comme un flambeau sur un sentier ténébreux. PJ 23.3
“Un semeur sortit pour semer.” En Orient, la situation était incertaine. On était exposé à de graves dangers, ce qui obligeait les gens à vivre dans des villes entourées de murailles, de sorte que chaque jour on pouvait voir le cultivateur se rendre à son travail, hors des murailles de la ville. De même, le Christ, le divin Semeur, sortit pour semer. Il quitta un séjour de paix et de sécurité, sacrifiant la gloire qu'il avait auprès du Père avant même que le monde fût, et abandonna la place qu'il occupait sur le trône de l'univers. Il vint sur la terre, homme de douleur, exposé à la tentation. Dans la solitude, il sema avec larmes et arrosa de son sang la semence de vie qu'il était venu apporter à un monde perdu. PJ 24.1
Comme lui, ses serviteurs doivent sortir pour semer. Appelé à la vocation de semeur de vérité, Abraham reçut cette exhortation: “Va-t'en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père dans le pays que je te montrerai.”5Genèse 12:1. “Il partit sans savoir où il allait6Hébreux 11:8. L'apôtre Paul, en prière au temple de Jérusalem, reçut cet ordre du ciel: “Va, je t'enverrai au loin vers les nations.7Actes 22:21. Ceux qui reçoivent un appel à s'unir à Jésus-Christ doivent aussi tout quitter pour le suivre. Cela ne se fait pas sans rompre avec d'anciennes relations, sans briser des plans soigneusement établis, sans renoncer à des espérances terrestres. Avec peine, avec larmes, dans l'isolement et l'abnégation, il faut jeter la semence. PJ 24.2
“Le semeur sème la parole.”8Marc 4:14. Le Christ est venu pour semer la vérité sur la terre. Depuis la chute, Satan n'a cessé de répandre les germes de l'erreur. Il parvint, par un mensonge, à dominer l'homme et il s'efforce de renverser le royaume de Dieu ici-bas afin de placer l'humanité sous son hégémonie. Un semeur d'un monde supérieur, le Christ, vint sur la terre pour jeter les semences de vérité. Celui qui avait pris part aux conseils de Dieu, qui habitait les profondeurs mêmes du sanctuaire de l'Eternel, pouvait apporter sur la terre les purs principes de la vérité. Depuis la chute de l'homme, le Christ n'a cessé de révéler la vérité à l'humanité et de lui communiquer l'incorruptible semence, “la parole vivante et permanente de Dieu.91 Pierre 1:23. Dans la première promesse faite en Eden à notre race déchue, le Christ semait la semence évangélique. Mais la parabole du semeur s'applique tout particulièrement à son ministère parmi les hommes et au ministère de son Eglise. PJ 25.1
La semence, c'est la parole de Dieu. Toute semence a en soi un germe de vie dans lequel est cachée la vie de la plante. La parole de Dieu est aussi un facteur de vie: “Les paroles que je vous ai dites, fait remarquer Jésus, sont esprit et vie. ... Celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle.”10Jean 6:63; 5:24. Chaque commandement, chaque promesse de la Bible renferme une puissance, la vie même de Dieu, qui nous donne le pouvoir d'obéir au commandement et de transformer la promesse en réalité. Celui qui, par la foi, reçoit la parole, reçoit la vie même et le caractère de Dieu. PJ 25.2
Toute semence porte en elle du fruit selon son espèce. Mise en terre dans des conditions normales, la graine manifestera sa vitalité dans la plante qui sortira d'elle. Reçue dans votre âme, par la foi, l'incorruptible semence de la parole de Dieu produira une vie et un caractère conformes au caractère et à la vie de Dieu. PJ 25.3
Les docteurs en Israël ne semaient pas la bonne semence de la parole. L'œuvre du Christ offrait un contraste frappant avec celle des rabbins de son époque dont la principale préoccupation était d'exposer des traditions, des théories et des spéculations humaines. Il leur arrivait souvent de remplacer la parole de Dieu par ce que des hommes en avait dit ou écrit. Leur enseignement n'avait pas le pouvoir de vivifier l'âme. Le Christ, au contraire, choisissait toujours les Ecritures comme thème central de ses exposés. Il arrêtait ses contradicteurs avec un catégorique “il est écrit?”11Matthieu 4:4. “n'avez vous jamais lu dans les Ecritures...?”12Matthieu 21:42. “qu'y lis-tu.13Luc 10:26. Il ne laissait jamais passer l'occasion de jeter la semence de vie dans le cœur de l'ami ou de l'ennemi. Il est le chemin, la vérité et la vie, la Parole même de Dieu. Néanmoins, il se référait toujours aux Ecritures en disant; “Ce sont elles qui rendent témoignage de moi.14Jean 5:39. Et, “commençant par Moïse et par tous les prophètes”, il expliquait à ses disciples “dans toutes les Ecritures ce qui le concernait.15Luc 24:27. PJ 26.1
Les serviteurs du Christ doivent suivre son exemple. Aujourd'hui comme hier, les vérités fondamentales de la parole de Dieu sont enfouies sous les théories et les spéculations des hommes. Nombreux sont les prétendus ministres de l'Evangile qui n'acceptent pas toute la Bible comme la parole inspirée de Dieu. L'un n'admet pas ceci, l'autre repousse cela. Ils s'accordent pour mettre leur jugement au-dessus de l'Ecriture, et le message qu'ils enseignent ne repose que sur leur propre autorité. L'origine et l'autorité divines de la parole sont détruites. Des semences d'infidélité sont largement répandues et les fidèles sont dans la confusion, ne sachant plus ce qu'ils doivent croire. Nombreuses sont les croyances qu'on n'a pas le droit de conserver. Au temps du Christ, les rabbins attribuaient un sens mystique et outré à certains passages des Ecritures. Ils s'évertuaient ainsi à éliminer la force de la parole de Dieu qui condamnait leurs pratiques. Il en est de même de nos jours. On rend l'Ecriture obscure et mystérieuse afin d'excuser la transgression de la loi. Au cours de sa vie terrestre, Jésus condamna cette manière d'agir. Il affirmait que la parole de Dieu pouvait être comprise par tous les hommes. Il attirait l'attention sur l'autorité absolue des Ecritures. C'est ce que nous devrions faire nous-mêmes. La Bible doit être présentée au monde comme la parole d'un Dieu infini, comme le point final de toute controverse et le fondement de toute croyance. PJ 26.2
La Bible a été privée de sa puissance et il en est résulté un abaissement de la spiritualité. Bien des sermons prêchés de nos jours ne révèlent pas cette manifestation de la puissance divine qui réveille les consciences et communique la vie à l'âme. Les auditeurs ne peuvent plus dire: “Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu'il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures?”16Luc 24:32. Nombreux sont ceux qui crient au Dieu vivant et qui soupirent après la présence divine. Les systèmes philosophiques ou les productions littéraires les plus admirables ne sauraient satisfaire le cœur humain. Les affirmations et les inventions de l'homme sont sans valeur. Seule la parole de Dieu doit parler aux âmes. Puissent ceux qui sont lassés des traditions, des maximes et des théories humaines, entendre la voix de celui dont la parole peut communiquer la vie éternelle! PJ 27.1
Le thème favori du Christ était la tendresse paternelle de Dieu et son abondante grâce. Il insistait sur la sainteté de son caractère et de sa loi; il se présentait lui-même comme le chemin, la vérité et la vie. Que ce soit aussi les thèmes des ministres du Christ. Exposez la vérité telle qu'elle est en Jésus. Présentez clairement les exigences de la loi et de l'Evangile. Parlez aux hommes de la vie de sacrifice du Christ, de ses humiliations, de sa mort, de sa résurrection glorieuse, de son ascension, de son intercession en leur faveur dans les parvis célestes et de sa promesse: “Je reviendrai, et je vous prendrai avec moi.”17Jean 14:3. PJ 27.2
Au lieu de perdre votre temps à discuter des théories erronées ou à chercher à combattre les adversaires de l'Evangile, suivez l'exemple du Christ. Que vos discours procèdent de la source limpide qui procure la vie. “Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non.”182 Timothée 4:2. “Heureux vous qui partout semez le long des eaux.19Ésaïe 32:20. “Que celui qui a entendu ma parole rapporte fidèlement ma parole. Pourquoi mêler la paille au froment? dit l'Eternel.20Jérémie 23:28. “Toute parole de Dieu est éprouvée. ... N'ajoute rien à ses paroles, de peur qu'il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur21Proverbes 30:5, 6. PJ 27.3
“Le semeur sème la parole.” Tel est le grand principe qui devrait être à la base de notre système d'éducation. “La semence, c'est la parole de Dieu.”22Luc 8:11. Dans la plupart des écoles, aujourd'hui, la Bible est mise de côté et les esprits se nourrissent d'autres sujets. L'étude des auteurs incrédules tient une trop grande place dans nos programmes scolaires et le scepticisme se trouve mêlé aux enseignements de nos manuels. La recherche scientifique tend à égarer les esprits à cause des interprétations erronées qui sont données de ses découvertes. Ce que l'on appelle enseignements de la science est mis en concurrence avec la parole de Dieu et on fait passer celle-ci pour incertaine et indigne de confiance. Des semences de doute sont jetées dans le cerveau de la jeunesse et à l'heure de la tentation, elles lèvent infailliblement. Sans la foi dans la parole de Dieu, l'âme en danger n'a plus de guide, et la jeunesse est conduite dans des sentiers qui l'éloignent de Dieu et de la vie éternelle. PJ 28.1
C'est en grande partie à cette cause que l'on peut attribuer l'iniquité qui règne dans le monde à notre époque. Quand les Ecritures sont délaissées, les mauvaises passions du cœur naturel échappent à leur puissance de contrôle. Les hommes sèment pour la chair et moissonnent de la chair la corruption. PJ 28.2
C'est ici encore qu'il faut chercher la raison principale de notre faiblesse mentale. Lorsqu'on se détourne de la parole de Dieu pour se nourrir des écrits d'auteurs non inspirés, l'esprit se rabougrit et perd de sa vigueur. Peu à peu, il s'éloigne des principes larges et profonds de la vérité immuable. Notre intelligence s'adapte à ce qui lui est devenu familier et se laisse absorber par des aspirations purement matérielles; elle s'affaiblit et la faculté de s'assimiler les choses spirituelles diminue au point de devenir, après un certain temps, incapable d'expansion. PJ 28.3
C'est là de la fausse éducation. L'œuvre de tout éducateur devrait être de mettre la jeunesse en rapport avec les grandes vérités de l'inspiration. Telle est l'éducation essentielle pour la vie présente et celle à venir. PJ 29.1
N'allons pas croire que cela contrecarre l'étude des sciences ou rabaisse le niveau de l'instruction. La connaissance de Dieu est aussi élevée que les cieux et aussi vaste que l'univers. Rien ne peut ennoblir et vivifier l'esprit comme la méditation des grands thèmes qui concernent notre vie éternelle. Que la jeunesse cherche à comprendre le sens de ces vérités qui viennent de Dieu, et ses facultés intellectuelles se développeront. Tout étudiant qui s'efforce de mettre en pratique la parole de Dieu enrichit ses connaissances et s'assure ainsi un trésor impérissable. PJ 29.2
L'éducation qu'il faut chercher à acquérir en sondant les Ecritures, c'est une connaissance pratique du plan du salut. Elle restaurera l'image de Dieu dans l'âme, fortifiera l'esprit contre l'assaut des tentations et permettra à l'étudiant de collaborer avec Jésus-Christ dans sa mission de miséricorde. Elle fera de lui un membre de la famille divine et le préparera à participer à l'héritage des saints. PJ 29.3
Mais celui qui enseigne la vérité sacrée ne peut communiquer que ce qu'il connaît par expérience. Le semeur sème sa semence.23Luc 8:5. Le Christ enseignait la vérité parce qu'il était la vérité. Sa pensée, son caractère, son expérience personnelle s'incarnaient dans sa prédication. Ainsi doit-il en être de ses serviteurs: ceux qui enseignent la parole de Dieu doivent l'assimiler en la mettant en pratique. Ils doivent s'approprier le Christ devenu pour eux sagesse, justice et sanctification et rédemption. Quand on présente la parole de Dieu, il importe de ne pas le faire en termes vagues comme si l'on avançait de simples suppositions. Il faut pouvoir dire avec l'apôtre Pierre: “Ce n'est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c'est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux.”242 Pierre 1:16. Tout ministère du Christ et tout éducateur chrétien doivent pouvoir dire avec Jean, l'apôtre bien-aimé: “La vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée.251 Jean 1:2. PJ 29.4