Instructions pour un Service Chrétien Effectif

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Contacts personnels étroits

Par des efforts personnels, il faut entrer en rapport intime avec les gens. On obtiendrait de meilleurs résultats si l'on passait moins de temps à prêcher et davantage à visiter les familles. — Rayons de Santé, 316. ISCE 144.1

Le Seigneur désire que la parole de grâce soit présentée à toute âme. Le travail personnel entre pour une grande part dans cette œuvre. C'était la méthode du Sauveur. — Les paraboles de Jésus, 229. ISCE 144.2

Ceux qui ont eu le plus de succès dans leur travail en faveur des âmes étaient des hommes et des femmes qui ne s'enorgueillissaient pas de leurs talents, mais qui, avec foi et humilité, cherchaient à venir en aide à leur entourage. C'est ce que Jésus a précisément fait. Il s'est approché de ceux qu'il désirait atteindre. — Ministère évangélique, 188. ISCE 144.3

Animés d'une sympathie chrétienne, nous devrions nous adresser aux âmes individuellement et nous efforcer de les intéresser aux grandes vérités de la vie éternelle. Leur cœur peut être aussi dur que les sentiers battus et il peut nous sembler dès l'abord que nos efforts sont inutiles, mais là où la logique et les arguments échouent, l'amour de Jésus-Christ, révélé dans notre apostolat, peut attendrir le cœur de pierre et permettre à la semence de la vérité d'y prendre racine. — Les paraboles de Jésus, 48. ISCE 144.4

Par un effort personnel, approchez-vous de ceux qui vous entourent. Faites connaissance avec eux. La prédication n'accomplira pas toute l'œuvre qui doit être faite. Des anges de Dieu vous accompagneront dans les maisons où vous entrez. C'est une œuvre qui ne peut être faite par procuration. Des sermons ne l'accompliront pas, ni de l'argent prêté ou donné. C'est en rendant visite aux gens, en parlant, en priant et en sympathisant avec eux, que les cœurs seront gagnés. C'est le travail missionnaire le plus noble que vous puissiez accomplir. Mais pour cela, il faut une foi ferme et persévérante, une patience inlassable, un grand amour pour les âmes. — Testimonies for the Church 9:41. ISCE 145.1

Les premières bases de la fondation de l'Eglise chrétienne furent jetées par l'appel de Jean, d'André, de Simon, de Philippe et de Nathanaël. Jean donna deux de ses disciples au Christ. L'un de ceux-ci, André, amena son frère au Sauveur. Ensuite Philippe fut invité, et à son tour il se mit à la recherche de Nathanaël. Ceci devrait nous montrer combien il est nécessaire que nous fassions des efforts personnels pour attirer d'une manière directe nos parents, nos amis, nos voisins. Il en est qui, pendant toute leur vie, ont fait profession de connaître le Christ, et qui cependant n'ont jamais tenté un effort personnel pour amener qui que ce soit au Sauveur. Ils laissent ce travail entièrement à la charge du prédicateur. Mais ce dernier ne peut, quelles que soient ses capacités, accomplir seul la tâche que Dieu a confiée à tous les membres de l'église. ISCE 145.2

Ils sont nombreux ceux qui ont besoin des services de cœurs chrétiens et aimants. Beaucoup de ceux qui ont été précipités dans la ruine auraient été sauvés, si leurs voisins, des hommes et des femmes ordinaires, avaient tenté quelque effort personnel en leur faveur. Bien des personnes attendent qu'on s'adresse à elles, personnellement. Dans notre propre famille, dans le voisinage, dans la ville où nous habitons, nous avons un travail à accomplir, en tant que missionnaires du Christ. Si nous sommes vraiment chrétiens, ce travail fera nos délices. Dès qu'un être est converti, un désir naît dans son cœur: celui de faire connaître l'ami précieux qu'il a trouvé en Jésus. Il ne peut renfermer en lui-même la vérité salutaire et sanctifiante. — L'Espoir de l'humanité, 134, 135. ISCE 145.3

L'un des moyens les plus efficaces pour communiquer la lumière à ses semblables, c'est le travail personnel. Dans le cercle de votre famille, au coin du feu chez votre voisin, au chevet d'un malade, ou ailleurs, vous pouvez lire les Ecritures et parler de Jésus et de la vérité. Ainsi, vous jetterez la précieuse semence qui germera et portera du fruit. — Témoignages pour l'Église 3:69. ISCE 146.1

Le sel doit être mélangé à la substance à laquelle on l'ajoute; il faut qu'il la pénètre pour pouvoir la conserver. C'est grâce à notre contact personnel et notre affection que le monde peut être touché par la puissance de l'Evangile. Les hommes ne sont pas sauvés par groupes, mais individuellement. L'influence personnelle est une puissance. Il faut que nous nous approchions tout près de ceux auxquels nous désirons faire du bien. — Heureux ceux qui, 36. ISCE 146.2

Jésus voyait en tout homme une âme appelée à son royaume. Il atteignait les cœurs en se mêlant à la foule comme un bienfaiteur. Il s'approchait d'eux alors qu'ils étaient occupés à leurs tâches quotidiennes et s'intéressait à leurs affaires. Il entrait dans les maisons pour y enseigner et plaçait les familles, dans leurs propres foyers, sous l'influence de sa divine présence. La sympathie personnelle qu'il savait manifester intensément lui gagnait les cœurs. — L'Espoir de l'humanité, 146. ISCE 146.3

La méthode du Sauveur pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis il leur disait: “Suivez-moi.” — Rayons de Santé, 316. ISCE 146.4

Agissons comme [le Christ]. Les choses qui concernent la vie éternelle faisaient en tous lieux l'objet de ses conversations: à la synagogue, le long du chemin, dans une barque à quelque distance du rivage, à la table du pharisien ou à celle du publicain. Partout, il parlait de la vie d'en haut: il associait toujours la nature aux événements de la vie courante par des paroles de vérité. Il gagnait les cœurs de ses auditeurs, guérissait les malades, soulageait les souffrances, et prenait les petits enfants dans ses bras pour les bénir. Dès qu'il ouvrait la bouche, il captivait l'attention de ses auditeurs, et chacune de ses paroles était pour quelque âme une odeur de vie qui donne la vie. ISCE 146.5

Il devrait en être ainsi de nous. Où que nous nous trouvions, saisissons toutes les occasions de parler de notre Sauveur. Si nous faisons le bien, à son exemple, comme lui nous parviendrons à ouvrir la porte des cœurs. Faisons connaître celui qui “se distingue entre dix mille”, et dont “toute [la] personne est pleine de charme”, non pas d'une manière abrupte, mais en usant du tact et de l'amour divins. C'est à cela que doit contribuer le don de la parole, qui nous a été accordé pour exalter le Christ comme un Sauveur qui pardonne les péchés. — Les paraboles de Jésus, 346. ISCE 147.1

Sa présence créait une atmosphère plus pure au foyer; sa vie agissait comme un levain au sein de la société. Inoffensif et sans souillure, il marchait au milieu des insouciants, des êtres grossiers et impolis; parmi les publicains injustes, les prodigues téméraires, les paysans grossiers, les Samaritains, les soldats païens et la multitude disparate. Ici et là il faisait entendre un mot de sympathie quand il voyait des hommes épuisés de fatigue, contraints de porter de lourds fardeaux. Il partageait ces fardeaux et répétait les leçons apprises au sein de la nature, concernant l'amour, la sollicitude, la bonté de Dieu. ISCE 147.2

Il enseignait à tous qu'ils devaient se considérer comme doués de talents précieux, dont un emploi judicieux pouvait leur assurer d'éternelles richesses. Il extirpait toute vanité de la vie, et par son exemple il montrait que tout moment est gros de conséquences éternelles; qu'il doit être chéri comme un trésor et employé dans de saintes entreprises. Aucun être humain n'était jugé méprisable; à chaque âme il cherchait à appliquer un remède salutaire. Dans quelque milieu qu'il se trouvât, il présentait une leçon appropriée au moment et aux circonstances. Il s'efforçait de communiquer de l'espoir aux personnes les plus rudes et dont on attendait le moins, les assurant qu'il leur était donné de devenir irréprochables et inoffensives, et d'acquérir un caractère attestant leur qualité d'enfants de Dieu. Il rencontrait souvent ceux qui avaient glissé sous le pouvoir de Satan et qui se voyaient incapables d'échapper à ses pièges. A de telles âmes, découragées, malades, tentées, déchues, Jésus adressait des paroles chargées de tendre pitié, paroles nécessaires et qui pouvaient être comprises. Il en rencontrait d'autres qui luttaient corps à corps avec l'ennemi des âmes. Il les encourageait à persévérer, étant donné que des anges se tenaient à leurs côtés pour leur faire remporter la victoire. — L'Espoir de l'humanité, 83, 84. ISCE 147.3