Avec Dieu chaque jour

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La courtoisie chrétienne, 7 juillet

Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. Jean 13:34. AD 204.1

La valeur de la politesse est trop peu appréciée. Plusieurs, qui sont naturellement bons, ne la manifestent pas dans leurs manières. Chez beaucoup de ceux qui commandent le respect par leur sincérité et leur probité, l'amabilité fait malheureusement défaut. Cette lacune compromet leur bonheur et diminue la valeur de leur service pour autrui. Maintes expériences les plus douces et les plus utiles de la vie sont trop souvent sacrifiées sottement par celui qui manque de politesse.14 AD 204.2

La Bible nous rapporte des exemples remarquables de politesse. Abraham était un homme de Dieu. Dans tous les endroits où il dressait sa tente, il édifiait aussi un autel sur lequel il offrait des sacrifices, et il invitait Dieu à demeurer avec lui. Abraham était courtois. Sa vie n'était pas entachée par l'égoïsme, ce défaut abhorré de Dieu. Remarquez comment Abraham se conduisit envers Lot lorsqu'il se sépara de lui. Bien que Lot, son neveu, fût beaucoup plus jeune que lui, Abraham, à qui revenait en premier lieu le droit de choisir la région du pays qu'il voulait posséder, eut la délicatesse de renoncer à ce droit en faveur de Lot. Remarquez avec quelle déférence le patriarche reçut les trois voyageurs, au moment le plus chaud de la journée, et comment il s'empressa de pourvoir à leurs besoins. Remarquez comment il s'adressa aux fils de Heth lorsqu'il leur demanda de lui vendre une possession sépulcrale pour y enterrer Sara. Son affliction ne lui fit pas oublier les règles de la politesse. Bien qu'il fût un prince de Dieu, il s'inclina devant eux. Abraham savait en quoi consiste la véritable politesse, et comment un homme doit se conduire envers son prochain.15 AD 204.3

Nous devrions toujours nous oublier nous-mêmes, [...] cherchant des occasions d'encourager les autres, d'alléger leurs chagrins et leurs fardeaux par des actes de bonté et d'amour. Ces délicates attentions, se manifestant d'abord dans nos foyers et s'étendant à notre voisinage, rendront notre vie heureuse.16 AD 204.4