Avec Dieu chaque jour

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La paix parfaite, 26 juin

À celui qui est ferme dans ses sentiments, tu assures la paix, la paix, parce qu'il se confie en toi. Ésaïe 26:3. AD 191.1

Beaucoup de personnes sont accablées par une multitude de soucis parce qu'elles cherchent à vivre selon le monde. Elles ont choisi d'être au service de ce monde, d'accepter ses inquiétudes, d'adopter ses coutumes. Leur caractère en est ainsi assombri et leur vie attristée. Pour donner satisfaction à leurs ambitions et à leurs désirs, elles offensent leur conscience et se chargent d'un fardeau supplémentaire de remords. De continuels tourments usent les forces vitales. Notre Seigneur désire que ces personnes s'affranchissent de ce joug de servitude et il les invite à accepter son joug à lui; il déclare: “Mon joug est doux et mon fardeau léger.” Il leur ordonne de chercher premièrement le royaume et la justice de Dieu et toutes les choses nécessaires à leur vie leur seront données par-dessus. Le souci est aveugle et ne peut pas discerner l'avenir, mais Jésus voit la fin dès le commencement. Dans toutes nos difficultés, il a prévu la manière de nous soulager. Notre Père céleste dispose, en vue de pourvoir à nos besoins, de milliers de moyens dont nous ignorons tout. Ceux qui acceptent comme principe unique de placer l'honneur et le service de Dieu au-dessus de tout, verront leurs soucis s'évanouir et le chemin s'aplanir sous leurs pas. [...] AD 191.2

Une paix parfaite régnait dans le cœur du Christ, parce qu'il était en harmonie avec Dieu. Il n'était jamais enivré par le succès ni abattu par le blâme ou les déceptions. En butte à la plus grande opposition, traité de la manière la plus cruelle, il ne perdit jamais courage.83 AD 191.3

C'est à l'école du Christ [...] qu'on trouve le véritable bonheur. [...] Ceux qui, prenant le Christ au mot, lui confient la garde de leur âme et conforment leur vie à ses ordres, trouveront la paix. Et, comme la présence du Christ les remplit de joie, rien ne peut les attrister.84 AD 191.4

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L'amour du moi engendre l'inquiétude.85 AD 191.5