Les souffrances, la mort et le glorieux retour de Jésus-Christ
Les souffrances, la mort et le glorieux retour de Jésus-Christ
Section 1—Les souffrances de Christ.
Pour apprécier la valeur de la rédemption, il est indispensable de comprendre ce qu’elle a coûté. Il faut avoir une conception plus large et plus profonde de la vie, des souffrances et de la mort du Fils de Dieu. Une conception limitée du sacrifice fait en notre faveur, induit bon nombre de personnes à estimer à trop bas prix la grande œuvre de l’expiation. SMGR 3.1
Le plan glorieux du salut de l’homme est la manifestation de l’amour infini de Dieu le Père. “Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.” L’amour de Dieu, livrant son Fils à la mort pour une race déchue, étonna les saints anges. Le Sauveur était la splendeur de la gloire du Père, l’image empreinte de sa personne. Il possédait la majesté et la perfection divines. “Il a plu à Dieu que toute plénitude habitât en lui.” “Lequel, étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu; mais il s’est anéanti soi-même, en prenant la forme de serviteur, et se rendant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est abaissé lui-même, s’étant rendu obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.” SMGR 3.2
Christ consentit à mourir à la place du pécheur, afin que l’homme, par une vie d’obéissance, pût échapper à la pénalité de la loi de Dieu. La mort de Christ ne détruisit pas la loi, n’affaiblit pas ses droits sacrés, ne rabaissa point sa sainte dignité. Lui-même a déclaré qu’il n’est pas venu pour détruire la loi, mais pour l’accomplir. Tandis que le système des sacrifices qui préfiguraient la mort de Christ devait expirer avec lui, la loi morale demeurait intacte. Jésus proclame la justice de Dieu qui punit les transgresseurs de la loi, en ce qu’il prend sur lui-même la peine de la loi, pour sauver l’homme déchu de la malédiction. C’est par le sacrifice de Christ seulement que l’homme pouvait être sauvé et l’autorité de la loi divine maintenue. La mort du Fils bien-aimé de Dieu montre l’immutabilité de la loi de son Père. SMGR 4.1
En Christ, le divin et l’humain s’unissaient. Le Fils de Dieu prit sur lui notre nature humaine, de telle sorte que de son bras humain il pût embrasser fortement les enfants d’Adam, tandis que de son bras divin il saisissait le trône du Dieu infini, unissant ainsi la terre au ciel et l’homme à Dieu Les anges qui ne connaissaient pas le péché ne pouvaient pas sympathiser avec l’homme dans ses tentations; mais en prenant sur lui la nature humaine, Christ était capable de comprendre nos tentations et nos douleurs. Notre Rédempteur “a été tenté de même que nous en toutes choses, si l’on en excepte le péché”; or “ayant souffert lui-même et ayant été tenté, il peut aussi secourir ceux qui sont tentés”. O incomparable condescendance! Le Roi de gloire se soumet lui-même aux infirmités de l’homme, et prend sur lui le poids des péchés de l’humanité pour ouvrir la porte de l’espérance à une race perdue. C’est là, en vérité, un amour qui “surpasse toute connaissance”. SMGR 4.2
Voulez-vous, à quelque faible degré, apprécier le prix payé pour notre rédemption, suivez le Fils de Dieu dans les actes qui ont couronné son grand sacrifice. SMGR 5.1