Le Colporteur Évangéliste

3/25

Chapitre 2—Un travail à nul autre pareil

Un ministère de salut efficace — Le colportage, bien compris, est un travail missionnaire de premier ordre ; c’est une des méthodes les meilleures et qui rencontrent le plus de succès pour présenter au monde les importantes vérités du temps présent. L’œuvre du ministère est d’une importance incon-testable, mais nombreuses sont les personnes qui, affamées du pain de vie, n’ont pas le privilège d’entendre la parole de la bouche des prédicateurs envoyés de Dieu. C’est pourquoi il est essentiel de répandre partout nos publications. Grâce à elles, le message ira là où le prédicateur ne peut aller et l’attention de beaucoup de personnes sera attirée sur les événements importants qui doivent avoir lieu en rapport avec les dernières scènes de l’histoire de ce monde. LCE 7.1

Un travail institué par Dieu — Dieu a institué le colportage pour communiquer la lumière contenue dans nos livres, aussi les colporteurs devraient-ils sentir toute l’importance d’apporter au monde, le plus rapidement possible, les livres nécessaires à son éducation spirituelle. C’est l’œuvre même que le Seigneur voudrait voir accomplir par ses enfants en ce moment. Tous ceux qui se consacrent à Dieu en faisant du colportage collaborent à la proclamation du dernier message dont bien des personnes n’auraient jamais eu connaissance autrement. C’est un travail qui ne peut être surestimé. — Tém., vol. II, p. 621, 622. (1900) LCE 7.2

Le travail le plus important — S’il existe une œuvre plus importante que toute autre, c’est bien celle qui consiste à répandre nos publications. Grâce à elles, les lecteurs seront amenés à sonder les Ecritures et le travail missionnaire qui consiste à les placer dans les familles, à y entrer en conversation et à prier en faveur des membres qui les composent, se révèle excellent et de nature à former hommes et femmes au travail de la cure d’âmes. — Test., vol. IV, p. 390. (1880) LCE 8.1

Quand les membres d’église comprendront combien il est important de répandre nos publications, ils consacreront plus de temps à cette tâche. Nos périodiques, nos brochures et nos livres seront placés dans les familles afin d’y faire connaître l’Evangile. ... L’Eglise doit vouer beaucoup d’attention à l’œuvre du colportage. C’est un moyen par lequel il lui est donné de faire rayonner sa lumière dans le monde et de paraître « belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières ». — Manuscript 113. (1901) LCE 8.2

Appel en vue d’un regain d’intérêt — L’importance du colportage m’est constamment présentée. Depuis quelque temps, cette œuvre n’a pas eu la vie que lui communiquaient autrefois ceux qui en faisaient leur spécialité. Des colporteurs ont été priés de cesser leur activité pour entreprendre d’autres travaux. Il ne devrait pas en être ainsi. Beaucoup de nos colporteurs peuvent faire davantage dans cette branche de l’œuvre que dans n’importe quelle autre, pour amener les âmes à la vérité, pourvu qu’ils soient vraiment convertis et consacrés. LCE 8.3

La Parole de Dieu montre que la fin est proche. Le monde doit en être averti, et c’est à nous qu’incombe la tâche de le faire. Comme jamais auparavant, nous devons travailler avec le Christ afin de communiquer à d’autres la lumière que nous recevons de Dieu. Les paroles et les œuvres de tous les hommes doivent passer en jugement. Ne tardons pas : ce qui doit être fait pour avertir le monde doit être fait sans délai. Ne laissez pas languir l’œuvre du colportage. Que les livres contenant la vérité présente soient placés sous les yeux d’un aussi grand nombre de personnes que possible. — Tém., vol. II, p. 636, 637. (1900) LCE 9.1

Aussi important que le ministère évangélique — Les colporteurs doivent parcourir tout le pays. L’importance du travail qui leur est confié est égale à celle du ministère évangélique. La parole du prédicateur et le messager silencieux sont tous deux nécessaires à l’accomplissement de la grande tâche qui nous incombe. — Review and Herald, 1er avril 1880. LCE 9.2

Le colportage est un moyen d’évangélisation important et efficace. Nos publications peuvent pénétrer en des endroits où il est impossible d’organiser des réunions. Dans ce cas, les fidèles colporteurs évangélistes remplacent le prédicateur. Grâce au colportage, la vérité parvient à des milliers de personnes qui, autrement, n’en entendraient jamais parler. — Review and Herald, 7 oct. 1902. LCE 9.3

Nous n’avons pas de temps à perdre. Un travail important est devant nous ; si nous sommes des serviteurs indolents, nous perdrons notre récompense céleste. Rares sont ceux qui ont une claire vision de ce qui peut être fait par des efforts personnels pour toucher les cœurs, au moyen d’une sage distribution de nos publications. Plusieurs de ceux qui n’auront pas été amenés à écouter la vérité présentée par un prédicateur accepteront un imprimé ou un journal qu’ils liront attentivement. Cette lecture peut leur révéler bien des points en accord avec leurs propres idées, de sorte qu’ils s’y intéresseront jusqu’à la dernière ligne. — Review and Herald, 19 déc. 1878. LCE 10.1

Prenons conscience de notre responsabilité — Il faut éviter le danger de se laisser envahir par l’esprit mercantile, afin de n’être pas absorbés par les affaires terrestres au point que les vérités de la Parole de Dieu perdent pour nous leur pureté et leur puissance. L’amour du trafic et du gain domine de plus en plus. Mes frères, il faut que vous passiez par une réelle conversion. S’il y eut jamais une époque où il était nécessaire d’avoir le sentiment de ses responsabilités, c’est bien maintenant. « La vérité trébuche sur la place publique, et la droiture ne peut approcher. » Satan est descendu vers nous avec une grande puissance, recourant à toutes les séductions pour consommer la perte de ceux qui s’égarent. Tout ce qui peut être ébranlé sera ébranlé. Seules subsisteront les choses qui ne peuvent l’être. LCE 10.2

Le Seigneur vient bientôt, et nous entrons dans l’ère des calamités. Des suppôts de Satan, bien qu’invisibles, s’efforcent de détruire des existences humaines. Mais si nos vies sont « cachées avec le Christ en Dieu », nous verrons sa grâce et son salut. Le Sauveur revient pour instaurer son royaume sur la terre. Que nos langues, sanctifiées, soient employées à sa gloire. Travaillons comme nous ne l’avons jamais fait. Insistons « en temps et hors de temps ». Efforçons-nous de faire connaître la vérité, et saisissons toutes les occasions pour attirer des âmes au Sauveur. LCE 11.1

En tant qu’adventistes, il faut nous convertir à nouveau, afin que notre vie sanctifiée proclame la vérité telle qu’elle est en Jésus. En répandant nos imprimés, nous pouvons parler avec enthousiasme de l’amour du Sauveur. Seul Dieu peut pardonner les péchés. Si nous n’annonçons pas cette bonne nouvelle aux inconvertis, notre négligence peut causer leur perte. ... Tous doivent contribuer au salut des âmes. Satan est à l’œuvre, cherchant à séduire même les élus. C’est le moment de travailler avec vigilance. Il faut faire connaître nos livres et nos journaux. La vérité présente doit être proclamée immédiatement dans nos villes. Voulons-nous accomplir notre devoir ? — Tém., vol. III, p. 373-375. (1909) LCE 11.2

L’œuvre de Dieu — Que le colporteur se souvienne qu’il a l’occasion de semer le long des eaux ; qu’il se rappelle, en vendant les livres contenant la vérité, qu’il travaille pour Dieu et que chacun de ses talents doit être employé à la gloire de son nom. Dieu sera avec celui qui cherche à comprendre la vérité afin de l’exposer clairement aux autres. Dieu a parlé avec clarté et netteté : « L’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. » Apoc. 22 : 17. Nous ne devons pas tarder à annoncer la vérité telle qu’elle est en Jésus à tous ceux qui ont soif de la recevoir. — Tèm., vol. II, p. 623. (1900) LCE 11.3

Sentinelles et messagers — Le temps est venu où une grande œuvre se fera par les colporteurs. Le monde dort et, en sentinelles vigilantes, ils doivent donner l’alarme et sonner le réveil. Les églises ne connaissent pas le temps de leur visitation. C’est souvent par les efforts du colporteur qu’elles arrivent le mieux à comprendre la vérité. Ceux qui vont au nom du Seigneur sont ses messagers pour apporter aux multitudes, qui vivent dans les ténèbres et dans l’erreur, la bonne nouvelle du salut par le Christ et par l’obéissance à la loi de Dieu. — Tém., vol. II, p. 623. (1900) LCE 12.1

Des âmes converties — Que les colporteurs propagent donc la Parole du Seigneur, se souvenant que ceux qui obéissent aux commandements et enseignent aux autres à y obéir seront récompensés en voyant des âmes converties qui, à leur tour, en amèneront d’autres au Christ. Ainsi l’œuvre progressera dans de nouveaux territoires. — Tém., vol. II, p. 623. (1900) LCE 12.2

Aussi longtemps que dure le temps de grâce ...— les colporteurs évangélistes auront la possibilité de travailler. Lorsque les différentes dénominations religieuses s’uniront à la Papauté pour opprimer le peuple de Dieu, le colportage évangélique pourra se continuer là où la liberté religieuse existe encore, quitte à fuir plus loin si la persécution intervient, ceci selon l’ordre du Christ lui-même : « Si l’on vous persécute dans une ville, fuyez dans une autre. » Mat. 10 : 23. Dieu conduira ses enfants et fera d’eux un sujet de bénédiction en bien des endroits. La persécution les amènera à se disséminer largement pour prêcher la vérité. Et le Christ déclare : « Vous n’aurez pas achevé de parcourir les villes d’Israël que le Fils de l’homme sera venu. » Tant que cette parole : « Tout est accompli » n’aura pas retenti dans le ciel, il se trouvera des lieux pour y prêcher le message et des cœurs pour le recevoir. — Test., vol. VI, p. 478. (1900) LCE 13.1

Une grande œuvre reste à faire, et aucun effort ne doit être épargné, afin de révéler le Christ comme le Sauveur qui pardonne les péchés, la victime expiatoire, l’étoile du matin. Dieu nous fera trouver grâce devant le monde jusqu’à ce que notre tâche soit accomplie. — Test., vol. VI, p. 20, 21. (1900) LCE 13.2

Il n’y a pas de travail plus élevé — Il n’y a pas de travail plus élevé que celui du colportage évangélique, car il implique l’accomplissement des plus nobles devoirs. Ceux qui s’engagent dans cette œuvre ont constamment besoin de se soumettre à la direction du Saint-Esprit, et ils ne doivent jamais s’exalter eux-mêmes. Qu’avons-nous, en effet, que nous n’ayons reçu de Dieu ? Nous devons nous aimer comme des frères et montrer notre amour en aidant les autres. Nous devons être pleins de pitié et d’affection, nous serrer les coudes, et vivre dans l’unité. Ceux-là seuls qui vivront la prière du Christ dans leur vie de chaque jour résisteront au temps d’épreuve qui doit venir sur le monde. Ceux qui s’élèvent eux-mêmes se placent sous la puissance de Satan et se disposent à accepter ses tromperies. L’ordre que le Seigneur donne à son peuple, c’est d’élever de plus en plus son niveau moral. Si nous obéissons à sa voix, il travaillera avec nous, et nos efforts seront couronnés de succès. Nous recevrons les riches bénédictions d’en haut, et nous placerons notre trésor près du trône de Dieu. LCE 13.3

Si nous avions connaissance des événements à venir nous manifesterions plus d’empressement dans l’œuvre du Seigneur. LCE 14.1

« Responsables du travail que nous aurions pu faire » — Nous sommes dans le temps de trouble. Le Seigneur n’excusera pas ceux qui connaissent la vérité et qui n’obéissent à ses commandements ni dans leurs paroles, ni dans leurs actes. Si nous ne faisons aucun effort pour gagner des âmes au Christ, nous serons tenus responsables du travail que nous aurions pu faire, mais que nous avons négligé à cause de notre indolence spirituelle. Ceux qui veulent faire partie du royaume de Dieu doivent travailler avec zèle au salut des âmes. Ils doivent faire leur part pour « sceller cette révélation parmi ses disciples ». LCE 14.2

Qui ira ? — Le Seigneur désire que la lumière qu’il a répandue sur les Ecritures brille de tout son éclat, et c’est le devoir du colporteur de faire de son mieux pour que le désir de Dieu soit réalisé. Une tâche importante et étendue est devant nous. L’ennemi des âmes s’en rend compte et se sert de tous les moyens à sa disposition pour décider le colporteur à quitter son travail et à entreprendre autre chose. Cela ne doit pas être. LCE 15.1

Dieu rappelle les colporteurs au colportage ; il désire des volontaires qui mettent toute leur énergie dans cette œuvre et qui travaillent partout où l’occasion se présente. Le Maître demande à chacun d’accomplir la tâche qui lui a été confiée, suivant ses capacités. Qui veut répondre à l’appel ? Qui veut aller, avec la sagesse, la grâce et l’amour du Christ travailler pour ceux qui sont près et pour ceux qui sont loin ? Qui veut sacrifier ses aises et ses plaisirs, pénétrer dans les repaires de l’erreur, de la superstition et des ténèbres, et y travailler avec zèle et per-sévérance, parlant de la vérité avec simplicité, priant avec foi, et allant de maison en maison ? Qui veut aujourd’hui sortir du camp, revêtu de la puissance du Saint-Esprit, supporter l’opprobre pour l’amour du Christ, expliquer les Ecritures et convier les gens à la repentance ? LCE 15.2

Dieu a eu ses serviteurs dans tous les temps. L’homme répond à son appel. Ainsi, lorsque la voix divine s’écrie : « Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? » la réponse se fait entendre : « Me voici, envoie-moi. » Esaïe 6 : 8. Que tous ceux qui travaillent avec succès dans l’œuvre du colportage sentent dans leur cœur qu’ils font l’œuvre de Dieu en éclairant les âmes qui ne connaissent pas la vérité pour notre temps. Ils font entendre des avertissements sur les chemins et le long des haies, afin de préparer un peuple pour le grand jour du Seigneur qui doit venir bientôt. LCE 15.3

Nous n’avons point de temps à perdre. Nous devons encourager cette œuvre. Qui veut travailler avec nos imprimés ? Le Seigneur donne les capacités nécessaires à chaque homme et à chaque femme qui veut agir de concert avec la puissance divine. Tous les talents requis, le courage, la persévérance, la foi, le tact viennent au moment où l’on revêt l’armure. Une grande œuvre doit être faite dans le monde, et les agents humains répondront certainement à l’appel. Le monde doit être averti. Lorsque vous entendrez ces mots : « Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? » répondez clairement et distinctement : « Me voici, envoie-moi. » — Tém., vol. II, p. 638-641. (1900) LCE 16.1

Les commentaires des indolents — Certains, poussés par l’indifférence, peuvent ne pas apprécier votre œuvre ni en voir l’importance. Pour eux, vous vous livrez à un travail ingrat et votre dévouement est inutile. Mais le serviteur de Jésus considère sa tâche à la lumière de la croix. Ses sacrifices lui apparaissent petits comparés à ceux de son Maître bienaimé ; il est heureux de suivre ses traces. Le succès de ses efforts lui procure la joie la plus pure, et c’est la plus riche récompense d’une vie de travaux persévérants. — Tém., vol. II, p. 648. (1900) LCE 16.2

Pas de temps à perdre — Le colportage comporte en lui-même de grandes responsabilités et exige beaucoup de la part de ceux qui s’y engagent. Nous vivons à une époque où une grande œuvre doit être accomplie. De quel meilleur moyen disposerionsnous pour adresser autour de nous l’invitation au souper, à ce repas de noces que le Seigneur a préparé ? Ceux qui, maintenant, entreprennent le colportage avec zèle et consécration peuvent s’attendre à de riches bénédictions. Vous n’avez pas de temps à perdre. Consacrez-vous avec empressement et désintéressement à cette œuvre. Souvenez-vous de son caractère évangélique et du fait qu’elle contribue à faire retentir un avertissement si grandement nécessaire. — Manuscript 113. (1901) LCE 17.1