Evangelism

19/169

Advantages of Two and Two

Jesus Sent Out Brother With Brother—Calling the twelve about Him, Jesus bade them go out two and two through the towns and villages. None were sent forth alone, but brother was associated with brother, friend with friend. Thus they could help and encourage each other, counseling and praying together, each one’s strength supplementing the other’s weakness. In the same manner He afterward sent forth the seventy. It was the Saviour’s purpose that the messengers of the gospel should be associated in this way. In our own time evangelistic work would be far more successful if this example were more closely followed.—The Desire of Ages, 350 (1898). Ev 72.2

God’s Plan for the Work Today—When Jesus sent His disciples forth to labor, ... they did not feel as some do now, that they would rather work alone than have anyone with them who did not labor just as they labored. Our Saviour understood what ones to associate together. He did not connect with the mild, beloved John one of the same temperament; but He connected with him the ardent, impulsive Peter. These two men were not alike either in their disposition or in their manner of labor. Peter was prompt and zealous in action, bold and uncompromising, and would often wound; John was ever calm, and considerate of others’ feelings, and would come after to bind up and encourage. Thus the defects in one were partially covered by the virtues in the other. [See also pp. 103-107, “Allowing for More Than One Man’s Method.”] Ev 72.3

God never designed that, as a rule, His servants should go out singly to labor. To illustrate: Here are two brothers. They are not of the same temperament; their minds do not run in the same channel. One is in danger of doing too much; the other fails to carry the burdens that he should. If associated together, these might have a molding influence upon each other, so that the extremes in their characters would not stand out so prominently in their labors. It might not be necessary for them to be together in every meeting; but they could labor in places ten, fifteen or even thirty miles apart,—near enough together, however, so that if one came to a crisis in his labors, he could call on the other for assistance. They should also come together as often as possible for prayer and consultation.... Ev 73.1

When one labors alone continually, he is apt to think that his way is above criticism, and he feels no particular desire to have anyone labor with him. But it is Christ’s plan that someone should stand right by his side, so that the work shall not be molded entirely by one man’s mind, and so that his defects of character shall not be regarded as virtues by himself or by those who hear him. Ev 73.2

Unless a speaker has one by his side with whom he can share the labor, he will many times be placed in circumstances where he will be obliged to do violence to the laws of life and health. Then, again, important things sometimes transpire to call him away right in the crisis of an interest. If two are connected in labor, the work at such times need not be left alone.—Historical Sketches, 126, 127 (1886). Ev 73.3

Advantages of United Labor—There is need of two working together; for one can encourage the other, and they can counsel, pray, and search the Bible together. In this they may get a broader light upon the truth; for one will see one phase, and the other another phase of the truth. If they are erring, they can correct one another in speech and attitude, so that the truth may not be lightly esteemed because of the defects of its advocates. If the workers are sent out alone, there is no one to see or correct their errors; but when two go together, an educating work may be carried on, and each worker become what he should be—a successful soul winner.—The Review and Herald, July 4, 1893. Ev 74.1

Why Not Today?—Why is it that we have departed from the method of labor which was instituted by the Great Teacher? Why is it that the laborers in His cause today are not sent forth two and two? “Oh,” you say, “we have not laborers enough to occupy the field.” Then occupy less territory. Send forth the laborers into the places where the way seems to be opened, and teach the precious truth for this time. Can we not see the wisdom of having two go together to preach the gospel?—The Review and Herald, April 19, 1892. Ev 74.2

Travailler deux à deux

Une méthode prescrite par le Sauveur — Ayant appelé les douze, Jésus les envoya deux à deux dans les villes et les villages. Personne ne partit seul; le frère fut associé au frère, l’ami à l’ami. Ils pouvaient ainsi s’encourager mutuellement, prendre conseil l’un de l’autre et prier ensemble, la force de l’un venant au secours de la faiblesse de l’autre. Plus tard il envoya, de la même manière, les soixante-dix disciples. C’était le dessein du Sauveur que les messagers de l’Évangile fussent ainsi unis. Notre œuvre d’évangélisation porterait beaucoup plus de fruits si nous suivions de plus près cet exemple. — Jésus Christ, 340 (1898). Év 72.3

Le plan de Dieu pour le travail missionnaire — Lorsque Jésus envoya ses disciples en mission ... ils n’eurent pas l’impression, comme c’est le cas de plusieurs aujourd’hui, qu’il était préférable de travailler seul que de collaborer avec quelqu’un dont les méthodes de travail étaient différentes. Notre Sauveur savait évidemment quelle personne était capable de travailler avec telle autre. Il n’a pas associé Jean, le disciple bien-aimé, au caractère doux, à quelqu’un ayant le même tempérament que lui, mais à Pierre, homme bouillant et impulsif. Ces deux hommes ne se ressemblaient ni sur le plan de leurs dispositions ni sur celui de leurs méthodes de travail. Pierre était un homme d’action, zélé, audacieux et intransigeant, au point d’être parfois blessant. Jean, lui, était calme, plein d’égards pour les autres, toujours prêt à consoler et à encourager. Ainsi les défauts de l’un se trouvaient partiellement compensés par les qualités de l’autre*. Év 72.4

Il n’a jamais été dans les intentions du Seigneur que ses serviteurs fassent cavalier seul pour travailler dans sa vigne. En guise d’illustration, prenons le cas de deux frères. Ils n’ont ni le même tempérament ni la même forme de pensée. L’un a tendance à en faire trop; l’autre est enclin à négliger d’assumer les responsabilités qui lui incombent. S’ils agissent coude à coude, ces deux hommes peuvent exercer l’un sur l’autre une influence bénéfique, de sorte que ce qu’il y a d’excessif dans leur personnalité sera atténué tandis qu’ils œuvrent de concert. Il n’est pas indispensable qu’ils soient côte à côte dans toutes les réunions; ils peuvent exercer leur ministère dans des localités distantes de quinze, vingt-cinq ou même cinquante kilomètres; mais qu’ils soient suffisamment proches l’un de l’autre pour pouvoir s’épauler mutuellement en cas de besoin. Par ailleurs, ils doivent se retrouver aussi souvent que possible pour prier et se concerter. ... Év 73.1

Lorsque quelqu’un travaille continuellement seul, il est porté à s’imaginer que ce qu’il fait est irréprochable, et il n’éprouve nullement le besoin d’être secondé. Mais le plan du Seigneur est qu’une personne se tienne à ses côtés, pour éviter que l’œuvre soit façonnée par l’esprit d’un seul homme, et que les défauts de caractère de ce dernier ne passent pas pour des vertus à ses propres yeux ou aux yeux de ceux qui l’écoutent. Év 73.2

Si un prédicateur n’a pas à ses côtés un collègue avec qui il peut partager sa tâche, il sera placé bien des fois dans des circonstances qui l’obligeront à violer les lois de la vie et de la santé. Il se peut aussi que, pour des raisons importantes, il soit appelé à quitter le territoire où il travaillait au moment précis où un intérêt commençait à se manifester. Mais si l’on travaille deux à deux, l’œuvre, dans ce cas, n’aura pas lieu d’être interrompue. — Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh Day Adventist, 126, 127 (1886). Év 73.3

Avantages du travail en équipe — Il est nécessaire de travailler par équipes de deux; car l’un encourage l’autre, et ils peuvent s’encourager mutuellement, se concerter, prier et étudier la Bible ensemble. Ainsi, ils peuvent recevoir de plus grandes lumières sur la vérité; car l’un en verra un aspect, l’autre un autre aspect. S’il leur arrive de commettre une erreur dans leurs paroles ou leur comportement, ils peuvent se reprendre l’un l’autre, afin que la vérité ne soit pas discréditée à cause des défauts de ceux qui la prêchent. Si les ouvriers sont appelés à travailler seuls, ils n’ont personne pour relever ou corriger leurs erreurs; par contre, lorsqu’ils sont en équipe de deux, une véritable œuvre d’éducation peut ainsi être réalisée, et chacun d’eux peut devenir ce qu’il doit être: un gagneur d’âmes efficace. — The Review and Herald, 4 juillet 1893. Év 74.1

Savoir limiter son champ d’action — Pourquoi nous sommes-nous écartés de la méthode de travail que nous a enseignée notre grand Instructeur? Pourquoi ceux qui travaillent aujourd’hui au service de sa cause ne sont-ils pas envoyés deux à deux? On me dira: “C’est parce que nous n’avons pas suffisamment d’ouvriers pour couvrir tout le territoire.” Eh bien! réduisez votre champ d’action. Envoyez des ouvriers là où il semble qu’il y ait une voie d’accès, et qu’ils y enseignent la précieuse vérité pour notre temps. Ne voyons-nous pas que prêcher l’Évangile deux à deux est la sagesse même? — The Review and Herald, 19 avril 1892. Év 74.2