Tempérance

12/65

Section 3 — Le tabac

Chapitre 1 — Le tabac et ses effets

Son action sur le corps — Le tabac est un poison lent et insidieux; ses effets sont beaucoup plus difficiles à éliminer du corps que ceux de l'alcool. — Testimonies for the Church 3:569. Te 42.1

L'usage du tabac a fréquemment un retentissement beaucoup plus grave sur notre corps que l'usage de l'alcool. Il tient sa victime dans un esclavage plus exigeant encore que l'alcool; l'habitude en est plus difficile à vaincre. Dans de nombreux cas, il empoisonne encore plus profondément le corps et l'esprit que les boissons alcoolisées; c'est un poison plus subtil. — Testimonies for the Church 3:562. Te 42.2

Ceux qui font usage de tabac sont coupables devant Dieu — Quelle que soit la forme sous laquelle on en fait usage, le tabac agit sur l'organisme. C'est un poison lent. Il affecte le cerveau et émousse les perceptions, de sorte que l'esprit n'est plus à même de discerner clairement les choses spirituelles, particulièrement les vérités qui auraient pour effet de corriger ce vice. Dieu n'approuve pas ceux qui font usage du tabac sous quelque forme que ce soit. En pratiquant une telle habitude, il ne leur est pas possible de glorifier Dieu dans leur corps et leur âme dont il est le Maître. Lorsque les hommes ont recours à des poisons insidieux qui ruinent leur santé et corrompent leurs facultés spirituelles, Dieu ne peut pas leur donner son approbation. Il se montrera miséricordieux à leur égard tant qu'ils pratiqueront cette habitude en ignorant le mal qu'elle leur fait; mais lorsque, après avoir été éclairés, ils continueront à satisfaire leur penchant, ils seront coupables aux yeux de Dieu. — Counsels on Health, 81. Te 42.3

Diminution de la résistance physique — La puissance régénératrice de Dieu est à l'œuvre partout dans la nature. Lorsqu'on se fait une coupure ou une fracture, la nature se met immédiatement à l'œuvre pour guérir la blessure et préserver la vie humaine. Mais il peut arriver que le corps soit en si mauvaise condition que la nature se trouve gênée dans son action et ne puisse accomplir sa tâche. ... Si l'homme fait usage de tabac, le pouvoir de guérison de la nature s'en trouve plus ou moins affaibli. — Medical Ministry, 11. Te 43.1

Semailles et moisson — Que jeunes et vieux se rappellent qu'à chaque transgression des lois de la vie, la nature réagit en protestant. Les conséquences affecteront les facultés mentales aussi bien que les facultés physiques. Mais elles ne frapperont pas uniquement l'insouciant coupable; elles atteindront aussi ses descendants; ce legs de tares héréditaires se transmettra jusqu'à la troisième et à la quatrième génération. Pensez à cela, parents, lorsque vous faites usage du narcotique qui affaiblit l'âme et le cerveau, c'est-à-dire du tabac. Où cette habitude vous mènera-t-elle? Qui d'autre que vous-mêmes en pâtira? — The Signs of the Times, 6 décembre 1910. Te 43.2

Chez les enfants et les jeunes gens, l'usage du tabac cause un mal incalculable. Les pratiques des générations passées les atteignent. Les parents leur lèguent la débilité mentale, la faiblesse physique, le déséquilibre nerveux et des besoins contraires à la nature. Ces mauvaises pratiques, entretenues aussi par les enfants, en augmentent et en perpétuent les déplorables conséquences. C'est en grande partie à cela qu'il faut attribuer la dégénérescence physique, mentale et morale qui devient aujourd'hui si alarmante. Te 43.3

De petits garçons commencent très tôt à fumer. L'habitude prise, alors que l'esprit et le corps sont particulièrement sensibles à l'effet du tabac, nuit à la croissance, sape la vitalité, alourdit l'esprit et abaisse le niveau moral. — Rayons de Santé, 183, 184. Te 43.4

Les origines de l'usage du tabac — Notre organisme n'éprouve pas naturellement un besoin de tabac, à moins que ce besoin ne soit transmis par hérédité. — Manuscrit 9, 1893. Te 43.5

Beaucoup de parents donnent de mauvaises habitudes à leurs enfants en leur faisant manger de la viande et boire du thé ou du café. Celles-ci préparent le chemin qui conduira à désirer des stimulants plus forts encore, comme le tabac. — Témoignages pour l'Église 1:480. Te 43.6

Une nourriture préparée avec des épices et des condiments enflamme l'estomac, corrompt le sang et provoque le besoin de stimulants plus forts. Elle est un facteur de débilité nerveuse, d'impatience et affaiblit la maîtrise de soi. L'usage du tabac et du vin vient à sa suite. — The Signs of the Times, 27 octobre 1887. Te 43.7

Des vies humaines sacrifiées — L'alcool et le tabac troublent le sang et des milliers de vies humaines sont sacrifiées chaque année à ces poisons. — The Health Reformer, novembre 1871. Te 44.1

La nature fait de son mieux pour lutter contre le poison qu'est le tabac; mais il arrive souvent qu'elle soit vaincue. Elle abandonne sa lutte contre l'intrus, et la vie est sacrifiée dans ce conflit. — Manuscrit 3, 1897. Te 44.2

L'usage du tabac: un suicide — Dieu réclame, de nos jours, la pureté du corps et du cœur avec autant de rigueur qu'à l'époque où il donna à ce sujet des directives précises aux enfants d'Israël. Si Dieu fit preuve d'une telle exigence lorsqu'il imposa la pureté aux enfants d'Israël qui voyageaient dans le désert et vivaient en plein air, il ne demande rien de moins à nous qui demeurons dans des maisons fermées où les impuretés s'éliminent moins aisément et ont une influence plus malsaine. Le tabac est un des poisons les plus insidieux et les plus néfastes; en effet, son action excite les nerfs, puis les paralyse. Il est d'autant plus dangereux que ses effets sur l'organisme sont lents et à peine perceptibles au début. Des milliers de personnes ont succombé à son action toxique. Lentement mais sûrement, elles ont mis fin à leurs jours, en faisant usage de ce poison. Et nous nous posons la question: “Quel sera leur réveil au matin de la résurrection?” — Spiritual Gifts 4:128. Te 44.3

Il n'y a pas de remède — L'intempérance sous quelque forme que ce soit enserre l'être humain dans un étau. Les fumeurs de tabac se multiplient. Que penser de ce produit? Il est toxique; c'est un narcotique; il engourdit les sens; il annihile la volonté; ses victimes sont esclaves d'habitudes difficiles à vaincre; il a Satan pour avocat. Il obscurcit la faculté de discernement et empêche de distinguer le péché et la corruption de la vérité et de la sainteté. L'usage du tabac équivaut à un suicide. Il provoque le désir d'un stimulant plus fort, les boissons alcoolisées qui rendent ivre. — Lettre 102a, 1897. Te 44.4