Tempérance

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Chapitre 4 — Un des buts de notre œuvre médicale: Enseigner la tempérance

Créées pour faire connaître la véritable tempérance — Nos cliniques ont été créées pour faire réellement connaître la véritable tempérance. — Counsels on Diet and Foods, 162. Te 191.4

Message présenté sous l'angle moral — Nos pasteurs qui travaillent dans nos cliniques devraient faire des causeries sur les principes de la tempérance, montrant que le corps est le temple du Saint-Esprit et que tout homme, étant racheté par Dieu, a le devoir de faire de son corps un saint temple où le Saint-Esprit pourra demeurer. A la suite de telles instructions, les auditeurs s'intéresseront peu à peu à la doctrine biblique. Te 191.5

Il faut aussi leur parler de la dissolution morale qui rend les habitants du monde actuel semblables aux antédiluviens: audacieux, blasphémateurs, intempérants et dépravés. Les péchés du monde présent font de la terre une antre de corruption. Il faut combattre ces péchés avec fermeté. Les prédicateurs doivent enseigner la tempérance en donnant le point de vue biblique. Lorsqu'ils montreront qu'elle fait partie du message évangélique, beaucoup verront la nécessité d'une réforme. — Manuscrit 14, 1901. Te 191.6

Le devoir des médecins — Que les médecins instruisent les gens des dangers de l'intempérance, fléau contre lequel il faut s'élever avec plus de force qu'on ne l'a fait jusqu'ici. Nos pasteurs et nos docteurs devraient exposer les dangers de cette pratique et, avec la puissance de l'Evangile, condamner le péché et exalter la justice. Tout pasteur ou tout médecin qui ne fait pas des appels personnels dans ce sens manque à son devoir et n'accomplit pas la tâche dont Dieu l'a chargé. — Témoignages pour l'Église 2:465. Te 192.1

Enseigner une stricte tempérance — Lorsqu'un médecin se rend compte qu'un malade souffre à cause de son mode d'alimentation ou par suite d'autres mauvaises habitudes, il lui fait un grand tort s'il ne le met pas en garde contre ses erreurs. Les ivrognes, les aliénés, les débauchés sont pour lui une invitation à proclamer bien haut que la souffrance résulte du péché. Ceux qui comprennent les principes de la vie devraient s'employer avec zèle à lutter contre toutes les causes de maladies. En contact continuel avec la douleur, s'efforçant de la soulager, comment le médecin pourrait-il se taire? Serait-il charitable et compatissant s'il négligeait de proclamer la tempérance comme le grand remède contre la maladie? — Rayons de Santé, 295. Te 192.2

Le gardien de la santé morale et physique — Le bon médecin est un éducateur. Il se rend compte de ses responsabilités, non seulement envers le malade qu'il soigne, mais aussi envers la société dans laquelle il vit. Il est le gardien de la santé morale comme de la santé physique. Il s'efforce, non seulement d'enseigner les méthodes thérapeutiques, mais encore d'inculquer de bonnes habitudes et de faire connaître les lois de la vie. Te 192.3

La connaissance des principes de la santé n'a jamais été plus nécessaire qu'aujourd'hui. Malgré le confort croissant et les commodités de la vie moderne, malgré les progrès remarquables de l'hygiène et de la thérapeutique, le déclin de la vigueur physique et de la force d'endurance est alarmant. Ce fait est digne de l'attention de tous ceux qui ont à cœur le bien-être de leurs semblables. Te 192.4

Notre civilisation artificielle encourage des habitudes pernicieuses. La manière de vivre qu'elle impose et les excès qu'elle excuse diminuent peu à peu nos forces physiques et mentales. D'où la maladie, la souffrance, l'intempérance et le crime. Te 192.5

Il est vrai que beaucoup de gens transgressent par ignorance les lois de la santé. Mais le plus grand nombre pèchent à bon escient, et devraient comprendre combien il est important de les observer. Le médecin a de multiples occasions de parler des lois de la santé, et de montrer la nécessité de s'y conformer. Par ses bons conseils, il peut faire beaucoup pour corriger des erreurs qui font un mal incalculable à l'humanité. — Idem, 275, 276. Te 192.6

La clinique: un puissant moyen d'instruction — Que dans toutes nos cliniques et nos écoles, ce qui a rapport à la réforme sanitaire prenne une place primordiale. Le Seigneur désire que nos cliniques soient des centres éducatifs. Qu'il s'agisse de grandes ou de petites institutions, leurs responsabilités restent les mêmes. Le Seigneur a donné cet ordre: “Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.” — Manuscrit 65, 1908. Te 193.1

Les malades perdront l'habitude des stimulants et des narcotiques — Nos institutions médicales devraient dispenser de claires instructions dans le domaine de la tempérance. Il faudrait montrer aux malades le mal que fait l'alcool et les bénédictions qui résultent d'une abstinence totale. Il faudrait leur demander de ne plus consommer d'aliments qui ont ruiné leur santé et de les remplacer par une grande quantité de fruits. Lorsqu'on aura convaincu les malades de la nécessité de faire de l'exercice physique, leur cerveau et leurs nerfs fatigués se reposeront. L'eau pure et une alimentation saine et appétissante reconstitueront leurs forces physiques. Ils ne ressentiront plus le besoin des médicaments ou des boissons alcoolisées qui ont détruit leur santé. — Lettre 145, 1904. Te 193.2

Restaurants — Il faut ouvrir dans les villes des restaurants qui fournissent de la nourriture saine. De cette façon, le message de la tempérance sera proclamé. Chaque fois que cela serait possible, il faudrait réserver une salle où les clients pourraient assister à des conférences sur la santé et la tempérance chrétienne. Là, on pourrait leur apprendre à préparer une nourriture saine et les instruire sur d'autres sujets. Ces réunions se composeraient de prières, de chants et de discussions non seulement sur la santé et la tempérance, mais sur des sujets bibliques appropriés. Tout en apprenant aux gens à prendre soin de leur santé physique, vous aurez de nombreuses occasions de jeter la semence du message évangélique. — Testimonies for the Church 7:115. Te 193.3