Tempérance

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Chapitre 2 — Coopération avec la W.C.T.U. (Association chrétienne féminine de la tempérance)

Une organisation avec laquelle nous pouvons nous associer — La W.C.T.U. est une association à laquelle nous pouvons sans crainte nous joindre pour faire connaître les principes de la tempérance. Il m'a été révélé que nous ne devons pas nous tenir à l'écart; au contraire, tant qu'on ne nous demande pas de renoncer à nos principes, nous devons, dans la mesure du possible, nous unir à ses membres pour faire avancer l'œuvre de la tempérance. ... Nous devons collaborer avec ces associations lorsque nous le pouvons; et assurément il n'y a pas à hésiter lorsqu'il s'agit d'obtenir la fermeture intégrale des débits de boissons. Te 173.4

Lorsque l'être humain soumet sa volonté à la volonté divine, le Saint-Esprit agit dans le cœur de ceux pour lesquels il travaille. Il m'a été montré que nous ne devons pas nous tenir à l'écart de la W.C.T.U. Nous ne changerons pas d'attitude à l'égard de l'observation du sabbat en nous joignant à cette association dans le dessein de faire progresser l'abstinence totale. Nous montrerons de plus que nous approuvons leur prise de position en faveur de la tempérance. En leur ouvrant nos portes et en les invitant à joindre leurs efforts aux nôtres, nous bénéficierons de leur aide dans notre œuvre de la tempérance. En s'unissant à nous, ils entendront des vérités que le Saint-Esprit est tout prêt à inscrire dans leurs cœurs. — The Review and Herald, 18 juin 1908. Te 173.5

Une indifférence regrettable — J'ai eu souvent l'occasion de me rendre compte du profit que l'on peut tirer d'une association avec la W.C.T.U. J'ai été très surprise de constater l'indifférence de nos pasteurs à l'égard de cette association. J'exhorte mes frères à se réveiller. — Lettre 274, 1907. Te 174.1

Comment organiser notre travail en commun — Nous devons dès à présent manifester un intérêt visible pour le travail entrepris par la W.C.T.U. Aucun de ceux qui prétendent jouer un rôle dans l'œuvre de Dieu ne devrait ignorer l'importance qu'a revêtue cette association dans la cause de la tempérance. Te 174.2

Il serait bon que lors de nos assemblées sous la tente, nous invitions des membres de la W.C.T.U. à prendre part à nos réunions. Cela les aiderait à comprendre notre foi et nous donnerait la possibilité de nous joindre à eux dans la lutte contre l'intempérance. Si nous agissons ainsi, nous verrons alors que le problème de la tempérance a beaucoup plus d'importance que beaucoup d'entre nous ne l'avaient soupçonné. Te 174.3

Les membres de la W.C.T.U. sont à certains égards bien plus en avance que nos dirigeants. Le Seigneur possède dans cette association des âmes d'élite qui pourront nous apporter une aide précieuse dans notre lutte contre l'intempérance. Les connaissances que possèdent nos sœurs des vérités bibliques et de la loi de Dieu leur permettront de faire connaître à ces vaillants défenseurs de la tempérance ce qui leur apportera la paix intérieure. Il se formera ainsi des liens amicaux à la place des préjugés et des malentendus qui s'étaient parfois manifestés auparavant. Te 174.4

Dans la mesure où cela nous est possible sans devoir faire des compromis, nous avons tout intérêt à nous unir aux membres de la W.C.T.U. Te 174.5

Voici ce que j'ai écrit à ce sujet à l'une de nos sœurs en 1898: “Je suis persuadée que le Seigneur vous aide à conserver une vision claire et distincte des purs principes de la tempérance destinés à notre époque. Ceux qui observent sa volonté auront connaissance de la doctrine. ... Le Seigneur ne vous demande pas d'abandonner la W.C.T.U. Ses membres ont besoin de toute la lumière dont vous disposez. Eclairez leur chemin de votre mieux. Vous pouvez partager leur manière d'envisager les principes purs et élevés qui sont à l'origine de cette association. Le Seigneur vous a accordé talents et possibilités; vous devez les conserver purs et rester simple. Avec l'aide du Christ, vous accomplirez du bon travail.” — The Review and Herald, 15 octobre 1914. Te 174.6

Elles doivent apprendre leurs méthodes de travail à nos sœurs — Nous pourrions faire beaucoup de bien si nous invitions quelques dames, membres de la W.C.T.U., à participer à nos assemblées sous la tente et à enseigner leurs méthodes de travail à nos sœurs. Au cours des réunions, elles entendraient un message tout en dispensant leurs instructions. Nous pouvons accomplir un grand travail; au lieu d'exposer aux incroyants les points de notre doctrine contre lesquels ils peuvent toujours trouver des objections, disons-leur comme Philippe à Nathanaël: “Viens et vois.” Te 175.1

Nous ne pouvons pas nous unir à elles pour glorifier le dimanche — Je désire que nous nous unissions à la W.C.T.U., mais nous ne pouvons pas le faire en glorifiant un faux sabbat. Nous ne pouvons pas accepter que notre travail nous entraîne à transgresser la loi de Dieu; mais nous leur disons: “Suivez le bon chemin.” — Manuscrit 93, 1908. Te 175.2

Il ne faut jamais refuser une invitation à s'exprimer en public — On m'a demandé: “Lorsque les membres de la W.C.T.U. nous invitent à prendre la parole dans leurs assemblées, devons-nous accepter?” — “Ne refusez jamais”, ai-je répondu. C'est la règle que j'ai toujours suivie. Lorsqu'on m'a prié de parler sur la tempérance, je n'ai jamais hésité. Parmi les personnes qui travaillent en faveur de la tempérance, le Seigneur possède des âmes à qui la vérité doit être révélée. Nous devons porter le message aux membres de la W.C.T.U. Te 175.3

Quand le Christ était sur la terre, il cherchait avant tout à faire resplendir la lumière de sa justice sur les hommes plongés dans les ténèbres. Les membres de la W.C.T.U. ne possèdent pas la pleine lumière dans tous les domaines, mais ils accomplissent du bon travail. — Manuscrit 31, 1911. Te 175.4

Nous sommes libres de travailler de concert avec eux — Je suis profondément intéressée par le travail de la W.C.T.U. Dieu voudrait que vous vous sentiez libres de travailler de concert avec ses membres. ...Je ne crains pas que vous perdiez votre enthousiasme et abandonniez la vérité à cause de l'intérêt que vous portez à ces personnes qui ont si vaillamment travaillé en faveur de la tempérance. J'exhorte notre peuple et ceux qui ne partagent pas notre foi à faire toujours progresser la cause de la tempérance chrétienne. Te 175.5

Au cours de nos travaux, nous avons toujours eu le sentiment, mon mari et moi, que nous devions faire part, dans toutes nos assemblées, de notre parfaite conformité de vues avec ceux qui travaillent en faveur de la tempérance. Nous avons toujours exposé ce sujet en termes simples. Nous avons été plusieurs fois invités à parler de ce problème et je n'ai jamais refusé lorsque cela m'était possible. J'ai agi de la sorte non seulement ici, mais en Europe, en Australie et dans d'autres pays où j'ai eu l'occasion de travailler. Te 176.1

Il ne faut pas laisser passer une seule occasion de s'unir à ceux qui travaillent en faveur de la tempérance — Je regrette qu'il n'y ait pas eu parmi nos membres un intérêt plus vif pour cette branche de l'œuvre du Seigneur. Ne perdons pas une seule occasion de prendre part au travail en faveur de la tempérance où qu'il se présente. Bien qu'à l'étranger la cause de la tempérance ne fasse pas les progrès que l'on pourrait souhaiter, à plusieurs endroits les efforts déployés à cet effet ont été couronnés de succès. Les Européens sont sensibles à ce problème. A une certaine occasion, alors que j'avais accepté de parler sur ce sujet lors d'une grande assemblée, on me fit l'honneur de déployer au-dessus de la chaire le drapeau américain. Mes paroles furent écoutées avec la plus grande attention et à la fin de mon discours je reçus les plus sincères remerciements. Durant tout le temps que je consacrai à ce problème, je n'eus jamais à souffrir d'un mot irrespectueux. — Lettre 278, 1907. Te 176.2