Tempérance

42/65

Chapitre 2 — La force des tendances héréditaires

Un legs de désirs insatiables — La même responsabilité incombe également aux pères de famille. De même que leurs épouses, ils Transmettent leur nature physique et mentale, leur tempérament et leurs penchants à leur postérité. Que d'enfants sont privés, par l'intempérance de leurs parents, de vigueur physique, mentale et morale! Les buveurs, les fumeurs, les hommes dissolus s'exposent à transmettre et transmettent réellement à leur progéniture leur soif inextinguible, des nerfs irrités, un sang vicié, des passions et des maladies repoussantes! Les enfants ayant moins de force de résistance aux tentations que leurs parents, il en résulte que chaque génération successive descend d'un degré sur l'échelle de la santé. — Patriarches et prophètes, 596. Te 134.5

Jusqu'à la troisième et à la quatrième génération — Nos ancêtres ont transmis des coutumes et des appétits qui remplissent le monde de maux. Les péchés des parents, sous la forme d'un appétit perverti, atteignent, frappent les enfants avec une force effrayante jusqu'à la troisième et la quatrième génération. L'alimentation déficiente de nombreuses générations et leurs habitudes gloutonnes ont fait des victimes qui remplissent nos hôpitaux, nos prisons et nos asiles d'aliénés. L'abus de thé, de café, de vin, de bière, de rhum et d'eau-de-vie, l'usage du tabac, de l'opium et d'autres narcotiques ont provoqué une grande dégénérescence mentale et morale qui s'accroît constamment. — The Review and Herald, 29 juillet 1884. Te 135.1

Le legs laissé aux générations futures — Partout où les habitudes des parents sont contraires aux lois physiques, un état de dégénérescence sera transmis aux générations futures. — Manuscrit 3, 1897. Te 135.2

La race humaine gémit sous le poids des maux accumulés par le péché des générations précédentes. Et cependant, sans y penser et sans s'en soucier, la génération présente commet des excès dans le boire et le manger et laisse ainsi à la génération suivante un héritage de maladies, de déficience mentale et d'immoralité. — Testimonies for the Church 4:31. Te 135.3

La réaction — Il se peut que les parents aient transmis à leurs enfants de mauvaises tendances qui entraveront leur éducation et leur rendront plus difficile l'acquisition d'habitudes de stricte tempérance, de pureté et de vertu. Si les parents leur ont légué un goût pour une nourriture malsaine, pour les stimulants et les narcotiques, combien ils doivent prendre à cœur de neutraliser les mauvaises habitudes qu'ils ont transmises à leurs enfants! Avec quelle ardeur et quel soin les parents pleins de foi et d'espoir ne devraient-ils pas s'efforcer de remplir leurs devoirs à l'égard de leurs malheureux enfants! — Testimonies for the Church 3:567, 568. Te 135.4

Endiguer les flots du mal — Beaucoup souffrent par suite des fautes de leurs parents. Bien qu'ils ne soient pas responsables des actes de ces derniers, leur devoir est néanmoins de s'assurer qu'ils ne violent pas eux-mêmes les lois de la santé. Qu'ils évitent les mauvaises habitudes de leurs parents et, par une façon de vivre rationnelle, se placent dans les meilleures conditions possible. — Rayons de Santé, 113. Te 135.5

Le besoin actuel d'une force morale supérieure — Beaucoup plus que ceux des générations passées, les hommes de notre époque ont besoin de faire appel à leur volonté, soutenue par la grâce de Dieu, s'ils veulent résister aux tentations du diable et aux moindres sollicitations de leur appétit perverti. Mais la génération présente a moins de maîtrise de soi que les précédentes. Ceux qui ont fait usage de stimulants ont transmis leur appétit dépravé et leurs passions à leurs enfants, et de nos jours il faut une force morale supérieure pour résister à l'intempérance sous quelque forme que ce soit. La seule voie parfaitement sûre est celle qui consiste à rester ferme, à observer une stricte tempérance en toutes choses, et à ne jamais s'aventurer sur le chemin du danger. — Christian Temperance and Bible Hygiene, 37. Te 136.1