TÉMOIGNAGES sur l’Ecole du Sabbat

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Chapitre 22— Aux moniteurs

Le Seigneur Jésus éprouve une tendresse infinie à l’égard de ceux qu’il a rachetés au prix de ses souffrances afin qu’ils ne périssent pas avec Satan et ses anges mais, qu’un jour, il puisse les revendiquer comme ses élus. Ils sont le prix de son amour, sa propriété personnelle. Il les regarde avec une affection inexprimable et répand sur ses bien-aimés qui se confient en lui, le parfum de sa propre justice. Il faut de l’habileté, de la sagesse et de l’amour — un amour sanctifié — pour amener les précieux agneaux du troupeau à voir et à apprécier le privilège qu’ils ont de se soumettre à la tendre direction de fidèles bergers. Les enfants de Dieu s’exerceront à pratiquer l’amabilité de Jésus. TES 85.1

Le moniteur peut s’attacher le cœur des enfants si l’amour du Christ habite dans le sanctuaire de son âme, dégageant un doux parfum, une odeur de vie pour la vie. Il peut devenir, par le moyen de la grâce divine, le vivant agent, collaborateur de Dieu pour éclairer, élever et contribuer à la purification de l’âme. L’image de Dieu se formera dans l’enfant dont le caractère sera transformé par la grâce du Christ. TES 85.2

L’Evangile devient la puissance et la sagesse de Dieu s’il est convenablement représenté par ceux qui se disent chrétiens. La pensée que le Sauveur a été crucifié pour nos péchés devrait nous amener à n’avoir devant le Seigneur qu’une toute petite opinion de nous-mêmes. Le Christ, ressuscité des morts, monté au ciel et devenu notre Intercesseur auprès du trône céleste, voilà la science du salut qu’il nous faut apprendre pour l’enseigner ensuite aux enfants et à la jeunesse. Jésus a déclaré : « Je me sanctifie moi-même afin qu’eux aussi soient sanctifiés. » Tel est le caractère de l’œuvre qui incombe à chaque moniteur. Elle ne peut pas être accomplie au petit bonheur si nous songeons que, déjà, la simple éducation reçue dans les écoles du monde exige, pour être rendue valable, la grâce d’en haut et une discipline personnelle. Ceux qui sont impulsifs, susceptibles, médisants et soupçonneux ne devraient pas s’occuper d’éducation afin que ne se trouvent pas reproduits, chez les enfants qui leur sont confiés, ces caractéristiques peu aimables qui les distinguent. TES 86.1

Dans l’enfant, le Ciel contemple l’homme on la femme non encore adulte, avec des capacités et des forces latentes qui, dirigées et développées selon un esprit de sagesse inspirée d’en haut, sera plus tard un moyen humain permettant aux influences célestes d’agir pour établir une collaboration entre l’homme et Dieu. Des paroles dures, de continuels reproches désemparent l’enfant sans le réformer. Rester sous la discipline de Jésus-Christ, retenir les mots blessants, c’est vouloir s’exercer à la compassion envers ceux qui sont placés sous notre influence directe. — Sabbath School Worker, avril 1894. TES 86.2