Rayons de Santé

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Chapitre 5 — L'enfant

Dans les instructions communiquées par l'ange aux parents de Samson étaient incluses à la fois l'influence prénatale et l'éducation que l'enfant devait recevoir. Il ne suffisait pas que leur fils, qui devait délivrer un jour Israël, reçût à sa naissance de bonnes dispositions. Il devait encore, dès sa plus tendre enfance, être l'objet de soins attentifs et grandir dans les principes d'une stricte tempérance. RS 37.1

Des instructions semblables furent données au sujet de Jean-Baptiste. Avant la naissance de l'enfant, son père reçut ce message de la part de Dieu: “Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère.”1Luc 1:14, 15. RS 37.2

En parlant des hommes de Dieu d'autrefois, le Sauveur affirme qu'il n'y en avait point eu de plus grand que Jean-Baptiste. L'œuvre qui fut confiée à ce dernier n'exigeait pas seulement de l'énergie et de l'endurance, mais les plus hautes qualités de l'esprit et du cœur. Pour se préparer à sa tâche, les habitudes qu'il devait contracter étaient si importantes que l'ange le plus puissant du ciel fut envoyé à ses parents pour leur donner des instructions à ce sujet. RS 38.1

Les conseils de Dieu aux Israélites nous apprennent que tout ce qui concerne le développement physique de l'enfant doit être pris en considération. Dans ce domaine, rien n'est insignifiant. Toute influence qui affecte le corps a une répercussion sur l'esprit et sur le caractère. RS 38.2

On ne saurait donner trop d'importance à l'éducation précoce des enfants Les impressions, les habitudes de la première enfance ont plus à faire avec la formation du caractère et l'orientation de la vie que toutes les instructions données plus tard. RS 38.3

Il faut que les parents comprennent les principes sur lesquels repose l'éducation des enfants et soient capables de les doter d'une bonne santé, physique, mentale et morale. Qu'ils étudient les lois de la nature, et les organes du corps humain: leurs fonctions propres et leur dépendance mutuelle. Qu'ils soient au courant des relations qui existent entre les forces mentales et les forces physiques, ainsi que des conditions requises pour le jeu normal de chacune d'elles. C'est un péché que de vouloir fonder une famille sans cette préparation. RS 38.4

On ne recherche pas assez les causes de la mortalité, de la maladie et de la dégénérescence que l'on voit aujourd'hui, même dans les pays les plus civilisés. La race humaine est en décadence. Les enfants qui meurent en bas âge sont nombreux, et ceux qui atteignent l'âge adulte souffrent pour la plupart d'une maladie quelconque. Bien peu parviennent aux limites de la vie humaine. RS 38.5

La plupart des maux qui nous apportent la misère et la mort pourraient être évités, et l'initiative à cet égard appartient en grande partie aux parents. Ce n'est pas un destin mystérieux qui enlève les petits enfants; Dieu ne désire pas leur mort. Ils sont donnés aux parents pour que ces derniers leur apprennent à se rendre utiles ici-bas, et les préparent pour le ciel. Si les pères et les mères faisaient tout ce qu'ils peuvent pour transmettre à leurs enfants une hérédité irréprochable, puis s'efforçaient, par des soins appropriés, de remédier aux conditions défavorables qui ont pu accompagner leur naissance, on verrait un grand changement se produire dans le monde. RS 39.1