Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 2

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Chapitre 85 — Donner et recevoir des conseils

Un besoin — Il nous faut des conducteurs sages et réfléchis, bien équilibrés, capables de donner des conseils avisés, qui comprennent la nature humaine et savent diriger et conseiller dans la crainte de Dieu. — Lettre 45, 1893, p. 1; Messages choisis 2:415. EMS2 793.1

Importance de l'écoute — Il nous faut donc des bergers qui, sous la direction de leur Chef, iront à la recherche des brebis perdues. Cela comporte le sacrifice de ses aises, l'abandon du bien-être matériel. Cela comporte aussi une tendre sollicitude pour les égarés, une compassion et une longanimité toutes divines. Cela signifie enfin qu'on écoutera d'une oreille attentive et avec sympathie les récits lamentables du péché, de la dégradation, du désespoir et de la misère. — Ministère évangélique, 178 (1915). EMS2 793.2

L'importance de l'œuvre du pasteur-conseiller — De même que le médecin s'occupe des maladies du corps, ainsi le pasteur a affaire aux maladies de l'âme. Son travail est d'autant plus important qu'il produit des conséquences sur la vie éternelle et non sur une existence limitée ici-bas. Le pasteur rencontrera une variété infinie de tempéraments. Aussi est-il de son devoir de se familiariser avec toutes les personnes qui suivent son enseignement, afin de savoir par quel moyen il engagera chacun dans la bonne direction. — Ministère évangélique, 332 (1915). EMS2 793.3

Prendre les gens où ils sont — Prendre les gens là où ils sont quelle que soit leur situation et leur condition, et les aider par tous les moyens — en cela consiste le ministère de l'Evangile, Il se peut que les prédicateurs doivent aller au domicile des malades et qu'ils leur disent: “Je suis prêt à vous aider, et je ferai de mon mieux. Je ne suis pas médecin, mais je suis pasteur, et j'aime me consacrer aux malades et aux affligés.” Ceux qui sont malades dans leur corps le sont presque toujours dans leur âme, et quand le corps est malade, l'âme l'est aussi. — Manuscrit 62, 1900; Medical Ministry, 238. EMS2 794.1

Aller au-devant des chagrins — Il faut que les serviteurs de Dieu aient l'amour ardent de Jésus dans leur cœur. Que tout ministre de l'Evangile vive comme un homme au milieu des hommes. Qu'il aille, selon des méthodes bien définies, de maison en maison, portant toujours avec lui le parfum de l'atmosphère céleste toute pénétrée d'amour. Partagez les chagrins, les difficultés et les malheurs de vos semblables. Prenez part aux joies et aux préoccupations de tous, des grands comme des petits, des riches comme des pauvres. — Lettre 50, 1897, p. 1; Evangelism, 315. EMS2 794.2

De précieux conseils — Ceux qui sont inexpérimentés ont besoin d'être éclairés par de judicieux conseils lorsqu'ils sont éprouvés et assaillis par la tentation; il faut leur faire comprendre que la réussite dans le domaine spirituel leur coûtera des efforts constants et bien dirigés. A ceux qui sont jeunes dans la foi, il est nécessaire de rappeler souvent: “Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu qui donne à tous libéralement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée.” Jacques 1:5. Ces paroles doivent être présentées dans l'esprit du Maître qui les a formulées, car elles ont plus de prix que l'or, l'argent ou les pierres précieuses. EMS2 794.3

Enseignez aux jeunes disciples à mettre leur main dans la main du Christ en disant: “Conduis-moi, dirige-moi.” Quel réconfort, quel encouragement, quelle bénédiction les âmes faibles et angoissées ne recevraient-elles pas si elles recherchaient Dieu avec humilité! A une condition toutefois: qu'elles le fassent avec foi, sans douter, au jour de l'épreuve. A ceux qui poursuivent cette recherche avec sincérité, la promesse est faite: “Vous recevrez des réponses favorables.” “Vous recevrez.” EMS2 795.1

Il est nécessaire de rappeler souvent que Dieu ne manque jamais à sa parole. Mieux vaut faire confiance au Seigneur que de se confier aux princes. Nous devons prescrire à chacun de déposer par la prière ses requêtes sur le propitiatoire. La force et la grâce sont assurées à celui qui le fait, car le Seigneur l'a promis. Mais nombreux sont ceux qui font preuve de faiblesse parce qu'ils ne croient pas que Dieu fera précisément ce qu'il a dit. — Manuscrit 19, 1894. EMS2 795.2

Dieu a établi des règles — Le père est aussi le législateur de la famille. Comme Abraham, il faut qu'il fasse de la loi de Dieu la règle de sa maison. Le Seigneur dit d'Abraham: “Je l'ai choisi, afin qu'il ordonne à ses fils et à sa maison.” Genèse 18:19. Il ne doit y avoir chez lui ni négligence coupable dans la répression du mal, ni favoritisme veule et imprudent, ni compromis entre le devoir et les exigences d'une affection mal placée. Abraham donnait non seulement de bonnes instructions, mais il maintenait l'autorité de règles justes et équitables. EMS2 795.3

C'est pour notre bien que Dieu nous a donné des lois. Les enfants ne devraient pas être abandonnés à eux-mêmes sur des sentiers conduisant à la perdition. Avec bonté, mais avec fermeté, par des efforts persévérants et par la prière, que les parents répriment leurs mauvais désirs et combattent leurs inclinations fâcheuses. — Le ministère de la guérison, 329, 330 (1905). EMS2 795.4

Message adressé à un père désemparé — Vous avez été à la dérive dans le monde, mais la vérité éternelle sera pour vous une ancre. Il vous faut garder votre foi. N'agissez pas par impulsion et ne souscrivez pas à de vagues théories. La foi pratique en Christ et la soumission à la loi de Dieu sont pour vous d'une importance primordiale. Soyez disposé à recevoir les conseils et les avis de ceux qui ont de l'expérience. Ne renvoyez pas à plus tard l'œuvre de la victoire. Soyez fidèle à vous-même, à vos enfants et à Dieu. Votre fils affligé a besoin d'être entouré de tendresse. En tant que père, vous devez savoir que les nerfs qui peuvent frissonner de plaisir peuvent aussi ressentir intensément la douleur. Le Seigneur identifie ses intérêts à ceux de l'humanité souffrante. — Testimonies for the Church 4:368 (1879). EMS2 796.1

Ce qui aurait pu être évité — Ils [les jeunes qui se marient prématurément] s'aperçoivent, trop tard, qu'ils ont commis une erreur, au péril de leur bonheur terrestre et de leur salut éternel. En acceptant les conseils qui leur étaient donnés, ils auraient pu s'éviter des années d'anxiétés et de souffrances; mais ils ont pensé en savoir plus long que tout le monde. Les conseils ne servent à rien quand on est décidé à suivre ses caprices. Aucun raisonnement, aucun jugement ne peut opposer une barrière efficace à la violence de la passion. — The Review and Herald, 25 septembre 1888; Message à la jeunesse, 455, 456. EMS2 796.2

Qualités requises d'un conseiller — Il est de la plus haute importance que celui qui est chargé de veiller sur les intérêts spirituels des malades — sans parler de ses assistants — soit doué d'un jugement sain, qu'il soit fidèle aux principes, capable d'exercer une influence morale, et qu'il sache comment traiter les esprits. Ce devrait être un homme avisé et cultivé, affectueux et intelligent. Il se peut que de prime abord, ce ne soit pas quelqu'un d'efficient sous tous les rapports; mais il devrait, par son sérieux et par l'exercice de ses capacités, se qualifier pour cette œuvre importante. Pour remplir convenablement cette charge, il faut beaucoup de sagesse et de douceur associées à une intégrité sans faille, car il lui faudra affronter les préjugés, le sectarisme et des erreurs sous toutes les formes et de toutes sortes. — Testimonies for the Church 4:546, 547 (1880). EMS2 796.3

Le danger des confidences trop intimes (conseil adressé à un prédicateur) — Hier soir votre cas s'est imposé à mon attention, et je m'adressais à vous comme une mère à son fils. Je disais: “Frère_____________, vous ne devriez pas penser qu'il vous appartient de vous entretenir de certains sujets avec des jeunes femmes, même en présence de votre femme. Cela les encourage à croire qu'elles ont tout à fait le droit de confier aux prédicateurs les secrets et les ennuis de famille qui devraient être présentés à Dieu qui comprend le cœur, qui ne commet jamais d'erreur et juge avec justice. Refusez de prêter l'oreille à des confidences portant sur des sujets à caractère privé, concernant des familles ou des individus. Si certaines personnes sont encouragées à faire part de leurs problèmes à un homme, elles penseront pouvoir continuer dans cette voie, et cela deviendra un piège non seulement pour celles qui se confient, mais aussi pour celui qui les écoute.” — Lettre 7, 1889, p. 1. EMS2 797.1

Conseils de prudence — Les femmes se sont senties attirées vers vous, et ont éprouvé le besoin de vous faire part de leurs soucis intimes et de leurs difficultés familiales. Ne les écoutez pas, mais dites-leur que vous n'êtes qu'un mortel sujet à l'erreur, et que Dieu est leur aide. Jésus connaît les secrets de tous les cœurs, et il peut les bénir et les soutenir. Dites-leur que vous risquez de vous tromper et d'être conduit à encourager le mal, plutôt que de le condamner. Montrez-leur “l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde”. Si vous revêtez l'armure (Ephésiens 6:11) et, si vous faites un travail personnel — si douloureux soit-il — là où le besoin s'en fait sentir en faveur de ceux qui repoussent la lumière du ciel à cause de leur égoïsme et de leur cupidité, vous ne vous ferez peut-être pas beaucoup d'amis, mais vous sauverez des âmes. — Lettre 48, 1888, p. 1. EMS2 797.2

Que les femmes ne soient pas attirées vers vous. Restez ferme dans la droiture de votre âme et dites-leur que vous n'êtes pas leur confesseur. C'est à Jésus que les secrets du cœur doivent être confiés. Vous n'êtes qu'un humain, et vous ne pouvez juger que d'un point de vue humain; vous pouvez donc prendre des décisions erronées et donner de mauvais conseils. — Manuscrit 59, 1900. EMS2 797.3

Je ne saurais approuver le fait que vous avez des rencontres seul avec des jeunes femmes. Que des femmes d'expérience les éduquent et les instruisent en matière de comportement et d'influence. Ne permettez pas que ces jeunes femmes fassent part de leur vie privée à quelque homme que ce soit. Ce n'est pas conforme aux instructions divines, et vous ne devriez pas encourager quoi que ce soit dans ce sens. — Lettre 9, 1889, p. 1. EMS2 798.1

Action efficace — Lorsqu'une crise survient dans la vie d'une personne à laquelle nous désirons apporter le secours de nos conseils ou de nos réprimandes, souvenons-nous que nos paroles n'auront d'autre influence que celle que notre exemple et notre esprit nous auront acquise. Il faut être bon avant de vouloir faire le bien. Nous n'exercerons jamais une action efficace sur nos semblables, si notre cœur n'a pas été humilié, purifié et attendri par la grâce du Christ. Quand ce changement aura été accompli en nous, il nous sera alors aussi naturel de vivre pour le bonheur des autres qu'il l'est au rosier de donner ses boutons odorants ou à la vigne ses grappes dorées. — Heureux ceux qui, 104. EMS2 798.2

L'éducation de Moïse — D'aucuns se seraient passés de ce long stage de labeur obscur. Ils auraient envisagé comme une perte de temps inutile ces quarante ans que Dieu, dans sa sagesse infinie, appelait le futur conducteur de son peuple à consacrer aux humbles devoirs d'un berger. Les soins vigilants, l'oubli de soi et la tendre sollicitude dont il allait prendre l'habitude en gardant le troupeau de son beau-père, devaient le préparer à devenir, en Israël, un pasteur compatissant, un chef d'une patience à toute épreuve. Ces qualités, aucun des avantages de l'éducation ou de la culture humaine ne pouvait les remplacer. — Patriarches et prophètes, 225, 226 (1890). EMS2 798.3

Tous n'ont pas la compétence voulue — Vous avez certains traits de caractère qui vous disqualifient pour vous occuper des esprits comme il convient. Vous ne travaillez pas de manière à produire les meilleurs résultats. — Lettre 205, 1904, p. 1. EMS2 799.1

S'occuper des esprits est l'œuvre la plus noble à laquelle les humains peuvent se consacrer. Mais tous n'ont pas les qualifications requises pour redresser ceux qui s'égarent. Ils ne possèdent pas la sagesse nécessaire pour agir à la fois avec justice et avec une grande bonté. Ils ne voient pas la nécessité de mêler l'amour et une tendre compassion aux réprimandes adressées avec fidélité. Certains se montrent sévères sans nécessité, et ne tiennent pas compte de l'injonction de l'apôtre: “Ayez pitié des uns, de ceux qui doutent: sauvez-les en les arrachant au feu. Ayez pour les autres une pitié mêlée de crainte...”. Jude 1:22, 23. — Testimonies for the Church 3:269, 270 (1873). EMS2 799.2

Les limitations de l'intelligence humaine — Une claire conception de ce qu'est Dieu et de ce qu'il nous demande d'être nous donnera une humble opinion de notre personne. Celui qui étudie convenablement le Livre sacré comprendra que l'intelligence humaine n'est pas toute-puissante, et que sans l'aide que le Seigneur seul peut donner, la force et la sagesse humaines ne sont que faiblesse et ignorance. — Testimonies for the Church 5:24 (1882). EMS2 799.3

Qualités requises des collaborateurs de Dieu — Le Seigneur veut que nous comptions moins sur ce qui est fini, que nous dépendions moins des hommes. Certains conseillers montrent qu'ils ne connaissent pas la grâce du Christ et ne comprennent pas la vérité telle qu'elle est en lui. EMS2 799.4

Ceux qui collaborent avec Dieu ont une humble opinion d'eux-mêmes. Ils ne sont ni vantards, ni suffisants, ni vaniteux. Ils sont patients, bienveillants, pleins de miséricorde et de bons fruits. Chez eux, l'ambition est reléguée à l'arrièreplan. La justice du Christ marche devant eux et la gloire du Seigneur est leur récompense. — Special Testimonies Series A 3:48 (7 mai 1895); Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 215, 216. EMS2 799.5

Notre état de santé rejaillit sur notre entourage — Lorsque nous avons essayé de présenter à nos frères et sœurs la réforme sanitaire, quand nous avons dit combien il était important que le manger et le boire et toute autre chose fussent faits pour la gloire de Dieu, beaucoup ont agi comme s'ils pensaient: “Ce que je mange n'est l'affaire de personne.” Quoi que nous fassions, c'est nous-mêmes qui en supportons les conséquences. EMS2 800.1

Chers amis, il y a là une grave erreur. Vous n'êtes pas les seuls à souffrir d'une mauvaise ligne de conduite. La société dans laquelle vous vivez subit la conséquence de vos erreurs à peu près autant que vous-mêmes. Si vous supportez les répercussions de votre intempérance dans le manger et dans le boire, nous qui vivons ou travaillons avec vous souffrons aussi de vos infirmités. EMS2 800.2

Vos forces physiques ou mentales sont-elles diminuées? Nous le sentons et nous en pâtissons. Si, au lieu d'être gais, vous êtes sombres, vous jetez une ombre sur tous ceux qui vous entourent. Si nous sommes tristes et déprimés, vous pourriez, si vous étiez en bonne santé, avoir l'esprit lucide et nous aider à sortir de nos difficultés ou nous dire une parole de réconfort. Mais votre intelligence est si engourdie par une mauvaise manière de vivre que vous ne pouvez nous donner de bons conseils. Ne sommes-nous pas lésés? Votre état de santé n'a-t-il pas une grande répercussion sur nous? EMS2 800.3

Nous pouvons avoir confiance dans notre propre jugement, mais nous avons aussi besoin de conseillers, car “le salut est dans le grand nombre de conseillers”. Proverbes 11:14. Nous désirons que notre conduite paraisse sensée à ceux que nous aimons; aussi souhaitons-nous qu'ils aient l'esprit lucide pour pouvoir nous entourer de leurs avis. Mais nous faisons peu de cas de votre jugement si votre vigueur intellectuelle a été trop mise à contribution, si votre cerveau a perdu sa vitalité parce que votre estomac a reçu de mauvais aliments ou qu'il est encombré d'une trop grande quantité de nourriture pourtant saine. Votre intelligence est obscurcie par une digestion difficile. Votre manière de vivre se répercute sur les autres. Il vous est impossible de commettre des erreurs de ce genre sans nuire à autrui. — Témoignages pour l'Église 1:206, 207 (1870). EMS2 800.4

Avoir du doigté — Ceux qui... sont inconsidérés et abrupts lorsqu'ils ont affaire à des personnes qui ont les mêmes travers, le même manque de tact et de doigté pour aborder les esprits humains, ne devraient pas entrer dans le ministère pastoral. — Testimonies for the Church 5:399 (1885). EMS2 801.1

Parler ouvertement — Il m'a été donné de dire un certain nombre de choses tout à fait précises à ceux qui s'étaient égarés. Je ne me serais pas permis de leur dire autre chose que la vérité, parce que j'avais reçu un message qui leur était destiné. — Lettre 271, 1903, p. 1. EMS2 801.2

Suivre l'exemple du Christ — Apprenez à traiter les esprits comme le faisait le Christ. Parfois il est nécessaire de dire de dures vérités; assurez-vous cependant que le Saint Esprit de Dieu habite dans votre cœur avant d'avancer des vérités tranchantes; qu'alors seulement elles fassent leur chemin. Trancher dans le vif n'est pas votre affaire. — General Conference Daily Bulletin, 13 avril 1891; Messages choisis 2:425. EMS2 801.3

Besoins émotionnels des malades — La sympathie et le tact feront généralement plus de bien que les traitements les plus savants, administrés d'une manière froide et indifférente. Si un médecin s'approche d'une manière distraite et détachée du lit d'un malade, l'examine sans grand intérêt, et lui donne l'impression qu'il n'est pas digne d'attention, il lui fait beaucoup de mal. Le doute et le découragement produits par son indifférence neutralisent souvent l'effet salutaire des remèdes qu'il prescrit. — Le ministère de la guérison, 210 (1905). EMS2 801.4

La main secourable du berger — Si vous voyez quelqu'un dont les paroles ou l'attitude montrent qu'il est séparé de Dieu, ne le blâmez pas. Il ne vous appartient pas de le condamner, mais approchez-vous de lui pour lui venir en aide. La parabole de la brebis perdue devrait figurer comme la devise de toutes les familles. Le divin Berger abandonne les quatre-vingt dix-neuf brebis, et part dans le désert à la recherche de celle qui est perdue. EMS2 801.5

Parmi les rochers, il y a des fourrés, des fondrières et de dangereuses crevasses, et le berger sait que si la brebis se trouve dans ces endroits, une main amie doit l'en retirer. Lorsqu'il la trouve, il ne l'accable pas de reproches; il est trop heureux de la retrouver saine et sauve, et lorsqu'il entend de loin ses bêlements, il franchit tous les obstacles pour trouver la bête qui était perdue. D'une main ferme et douce, il se fraie un chemin à travers les ronces, et la libère de la boue; puis il prend tendrement la brebis sur ses épaules et la ramène dans la bergerie. Ainsi, le Rédempteur pur et sans péché porte l'être pécheur et impur. — Manuscrit 17, 1895. EMS2 802.1

Paroles dites à propos — La sympathie est louable, lorsqu'elle est exprimée avec sagesse, mais elle doit être prodiguée avec discernement, en sachant que celui qui en est l'objet mérite la sympathie. Et que dire concernant la manière de recevoir avis et conseils? “Avec ton prochain, vide ta querelle, mais sans révéler le secret d'autrui, de crainte que celui qui entend ne te bafoue... Des pommes d'or sur des ciselures d'argent, telle est une parole dite à propos. Un anneau d'or, un joyau d'or fin, telle une sage réprimande à l'oreille attentive.” Proverbes 25:9-12 (Jérusalem). EMS2 802.2

Quand nous pouvons conjuguer nos efforts pour nous aider mutuellement sur le chemin du ciel, quand les conversations portent sur des choses divines et célestes, il vaut la peine de parler; mais quand les conversations sont centrées sur le “moi”, sur des sujets terrestres et futiles, le silence est d'or. L'oreille obéissante recevra la répréhension avec humilité, avec patience et docilité. A cette seule condition, nos relations les uns avec les autres seront bénéfiques et réaliseront tout ce que Dieu veut qu'elles soient. Lorsque les deux parties des instructions divines sont suivies, celui qui censure fait son devoir, et l'oreille docile entend comme elle le doit et en tire profit. — Lettre 52, 1893, p. 1; Sons and Daughters of God, 166. EMS2 802.3

Calme et bienveillance — Il y aura toujours des motifs de contrariété, de perplexité, des choses qui mettront notre patience à l'épreuve... Ils [les médecins de l'établissement médical de Battle Creek et leurs assistants] doivent s'y attendre et ne perdre ni leur sang froid ni leur équilibre. Ils doivent rester calmes et bienveillants, quoi qu'il arrive... Ils doivent toujours se souvenir qu'ils ont affaire à des hommes et à des femmes à l'esprit malade qui voient souvent les choses sous un faux jour, tout en croyant les comprendre parfaitement. — Testimonies for the Church 3:182 (1872). EMS2 803.1

Ne pas trop escompter — Les prédicateurs devraient veiller à ne pas trop escompter de ceux qui tâtonnent encore dans les ténèbres de l'erreur... Ils devraient faire preuve de sagesse et de prudence lorsqu'ils ont à traiter des esprits humains, et tenir compte de la multiplicité des circonstances qui ont produit ces différents traits de caractère. — Testimonies for the Church 4:262 (1876). EMS2 803.2

Une atmosphère de paix — Le plus important, mes frères, est d'obtenir la bénédiction de Dieu dans vos propres cœurs. Introduisez ensuite cette bénédiction dans vos foyers, éliminez toutes vos critiques, renoncez à vos exigences, et que prévale un esprit de joie et de bonté. Cette atmosphère de votre foyer, vous l'emporterez avec vous au bureau, et vos âmes rayonneront de la paix céleste. Partout où règne l'amour de Jésus, on constate une tendresse compatissante et des prévenances pour les autres. L'œuvre la plus importante dans laquelle mes frères puissent s'engager consiste à cultiver un caractère semblable à celui du Christ. — Testimonies for the Church 5:558, 559 (1889). EMS2 803.3

Une eau vivifiante — Il aura toujours soif, celui qui cherche à se désaltérer aux sources de ce monde. Les hommes ont tous des besoins insatisfaits. Ils soupirent après quelque chose qui puisse rassasier leur âme. Un seul peut répondre à ce besoin. La grâce divine qu'il peut seul dispenser est pour l'âme une eau vive qui purifie, rafraîchit et fortifie. — Jésus Christ, 167 (1898). EMS2 803.4

Comprendre le point de vue du monde — Un jugement éclairé nous oblige à reconnaître que les choses du ciel l'emportent sur celles de la terre, et cependant, le cœur corrompu de l'homme le pousse à donner la première place aux choses du monde. Les opinions des grands hommes, les théories prétendument scientifiques sont mêlées aux vérités de la sainte Parole. — The Review and Herald, 24 novembre 1891. EMS2 804.1

Le puissant Conseiller — Présentez-vous à Dieu avec tous vos besoins. Ne confiez pas à autrui vos difficultés et vos tentations; Dieu seul peut vous aider. Si vous remplissez les conditions auxquelles ses promesses sont faites, celles-ci s'accompliront pour vous. Si votre esprit s'appuie sur le Seigneur, vous ne passerez pas d'un état d'extase à la vallée du découragement quand les épreuves et les tentations vous atteindront. Vous ne parlerez pas aux autres de doute et de tristesse. Vous ne direz pas: “Je ne sais pas ceci ou cela. Je ne me sens pas heureux. Je ne suis pas sûr que nous ayons la vérité.” Non, vous ne le direz pas, car vous aurez une ancre de l'âme sûre et solide. Hébreux 6:19. EMS2 804.2

Quand nous prononçons des paroles de découragement et de tristesse, Satan prend un malin plaisir à les entendre, car il se réjouit de savoir qu'il nous a réduits en esclavage. Il ne peut pas lire nos pensées, mais il peut voir nos actions et entendre nos paroles; et à cause de sa longue connaissance du genre humain, il peut adapter ses tentations de manière à tirer profit des points faibles de notre caractère. Et combien souvent nous le mettons dans le secret concernant la façon dont il peut l'emporter sur nous. Oh! puissions-nous contrôler nos paroles et nos actes! Comme nous deviendrions forts si nos paroles étaient telles que nous ne soyons pas confus de les entendre rappeler au jour du jugement. Au jour de Dieu, comme elles nous sembleront différentes de ce qu'elles nous apparaissent lorsque nous les prononçons. — The Review and Herald, 19 mai 1891. EMS2 804.3

Le puissant Conseiller des âges se tient au milieu de vous et vous invite à mettre votre confiance en lui. Nous détournerons-nous de lui pour nous adresser à des êtres humains faillibles, qui dépendent entièrement de Dieu comme nous-mêmes? Avons-nous renoncé à ce point à nos privilèges? Ne sommes-nous pas coupables d'avoir escompté si peu que nous n'avons pas demandé ce que le Seigneur désire tant nous donner? — The Review and Herald, 9 juin 1910. EMS2 805.1