Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 2

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Chapitre 54 — Le surmenage intellectuel

Préserver ses facultés mentalesJe crois, oui, je crois que le Seigneur entend mes prières, après quoi je fais ma part pour qu'elles soient exaucées, car j'ai la certitude qu'elles sont suscitées par le Seigneur. Je suis de bon courage. N'abusons pas des énergies que Dieu nous donne. Nous devons préserver nos facultés mentales. Si nous en abusons, nous ne disposerons plus de réserves dans lesquelles nous pourrons puiser en cas de nécessité. — Lettre 150, 1903. EMS2 522.1

Un surcroît de connaissances — L'acquisition de beaucoup de livres interpose trop souvent entre Dieu et l'homme de nombreuses connaissances qui affaiblissent l'esprit et le rendent incapable d'assimiler les choses essentielles. L'esprit devient alors “dyspeptique”. Il faudrait beaucoup de sagesse pour arriver à choisir entre tant d'auteurs et la Parole de vie qui invite le croyant à manger la chair et à boire le sang du Fils de Dieu. — Témoignages pour l'Église 3:220, 221 (1902). EMS2 522.2

Ce qui risque de raccourcir la durée de la vie — A ceux qui souhaitent devenir des ouvriers utiles dans la cause de Dieu, je dois dire: Si vous surmenez votre cerveau, en pensant que vous perdrez pied si vous n'étudiez pas continuellement, il vous faut changer sur-le-champ votre point de vue et votre comportement. A moins d'être vigilants sur ce point, nombreux sont ceux qui descendront prématurément dans la tombe. — Counsels to Parents, Teachers, and Students, 296 (1913). EMS2 522.3

La puisssance de concentration sur un seul sujet est jusqu'à un certain point une qualité; mais l'exercice constant de cette faculté fatigue les organes qu'elle met en jeu jusqu'à les épuiser, de sorte qu'on ne peut accomplir tout le bien que l'on devrait. En outre, toutes les parties du cerveau ne sont pas soumises à un exercice indispensable à la santé et en conséquence la vie est raccourcie. — Témoignages pour l'Église 1:335 (1872). EMS2 523.1

Une porte ouverte à la tentation — Les étudiants qui s'adonnent entièrement à un travail intellectuel dans la salle de classe portent préjudice à toute la machine vivante [le corps] à cause de la claustration qui s'ensuit. Le cerveau est fatigué, et Satan introduit tout un arsenal de tentations, en incitant ces étudiants à se livrer à des plaisirs défendus, pour se changer les idées, et relâcher la pression. En accédant à ces tentations, ils font des choses répréhensibles qui nuisent à eux-mêmes et aux autres. Cela peut venir simplement d'un besoin de se divertir. Bref, leur cerveau est en ébullition, et ils se permettent quelques fredaines. Mais quelqu'un doit avoir à cœur de réparer le mal qu'ils ont fait en succombant à la tentation. — Lettre 103, 1897. EMS2 523.2

Une imagination malade — Les méthodes appropriées ont été portées à ma connaissance. Que les élèves qui poursuivent des études intellectuelles fassent appel à leurs capacités physiques et morales. Qu'ils mettent en mouvement la machine vivante en conséquence. Faire fonctionner constamment le cerveau est une erreur. Je voudrais pouvoir exprimer cela par des mots. L'activité permanente du cerveau produit une imagination malade et engendre le laisser-aller. L'éducation dispensée pendant cinq ans sur ce seul point n'équivaut pas à une éducation complète dispensée durant une seule année. — Lettre 76, 1897. EMS2 523.3

Le surmenage intellectuel conduit à la dépravation — Evitez de surexciter le cerveau. L'excès dans l'étude le fatigue et y fait affluer le sang. Il en résulte inévitablement la dépravation. On ne peut faire indûment appel au cerveau sans générer des pensées et des actes impurs. Car tout le système nerveux est affecté, ce qui conduit à l'impureté. Les facultés physiques et mentales sont affaiblies, et le temple du Saint Esprit est souillé. Cela donne lieu à de mauvaises habitudes, dont les conséquences sont incalculables. Je suis obligée de m'exprimer clairement sur ce sujet. — Lettre 145, 1897. EMS2 524.1

Message destiné à un prédicateur surmené — Gardez le “canal” libre et désengorgé, pour que le Saint Esprit puisse y pénétrer. Quoi qu'il advienne, que votre esprit se repose en Dieu, et qu'il ne soit nullement troublé. EMS2 524.2

Lorsque je m'entretenais avec vous durant la nuit, j'ai vu que votre cerveau était surmené, et je vous ai dit: Confiez vos soucis au Seigneur, car il prend soin de vous. Déchargez-vous de vos fardeaux et de vos préoccupations sur Celui dont le rôle est de les porter. La paix du Christ dans le cœur vaut plus que tout autre chose... EMS2 524.3

Faites bien attention: je vous demande de vous décharger, de vous débarrasser des nombreux fardeaux et soucis qui vous empêchent de procurer à votre cœur et à votre esprit le repos nécessaire. Souvenez-vous qu'il nous faut prêter attention aux choses qui concernent notre destinée éternelle. — Lettre 19, 1904. EMS2 524.4

Rechercher l'équilibre — Les surmenés intellectuels devraient chasser de leur esprit toute pensée fatigante, mais sans en arriver à s'interdire toute activité mentale. Beaucoup ont tendance à considérer leur condition comme plus mauvaise qu'elle ne l'est en réalité. Cet état d'esprit nuit à la guérison et ne doit pas être encouragé. EMS2 524.5

Les pasteurs, les professeurs, les étudiants ou autres intellectuels sont souvent malades en raison d'un surmenage cérébral non tempéré par l'exercice physique. Ils auraient besoin d'une vie plus active. Des habitudes strictement tempérantes, jointes à des exercices appropriés, assureraient à tous les travailleurs intellectuels la vigueur mentale et physique et leur donneraient une grande puissance d'endurance. — Le ministère de la guérison, 204 (1905). EMS2 525.1

Equilibre et harmonie — Selon la manière dont nous traitons le corps, nous augmentons ou diminuons notre énergie physique. Quand la plus grande partie du temps est consacrée au travail intellectuel, l'esprit perd sa fraîcheur et ses capacités, tandis que les organes physiques perdent leur force. Dans ces conditions, le cerveau est excité de façon malsaine parce qu'on fait constamment appel à lui, alors que les muscles sont affaiblis par manque d'exercice. Dès lors, il y a perte d'énergie et débilité accrue qui, le moment venu, se répercuteront sur le cerveau. Il faut, autant que possible, préserver l'harmonie entre les facultés mentales et physiques. Cela est nécessaire pour la santé de tout l'organisme. — Lettre 53, 1898. EMS2 525.2