Conseils sur la Conduite sexuelle L'adultère et le Divorce

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Chapitre 8 — Échec du second mariage de Walter*

À la seconde Madame C. Le 16 avril 1907 — Chère sœur C., votre lettre m'est parvenue et j'y réponds de suite. Je ne puis vous conseiller de retourner vers Walter, à moins qu'il ne se produise en lui un changement notoire. Le Seigneur n'approuve pas ses idées bien ancrées sur ce qui est dû à une femme. J'ai parlé un jour clairement à Walter de ses responsabilités envers son épouse. À mon avis, reprendre la vie commune sans amour constituerait une erreur. À moins qu'il ne renonce à ses idées, il ne pourra pas vous rendre heureuse. CSAD 80.1

Responsabilité envers les parents — Vous avez un devoir envers votre mère. Ne vous mettez pas dans une situation où vous seriez malheureuse. Si frère C. maintient ses anciennes opinions, votre avenir ne serait pas meilleur que ne l'a été votre passé. Il ne sait pas se conduire avec une femme. Ce sujet m'attriste beaucoup, et je regrette pour Walter, mais je ne saurais vous conseiller de retourner vivre avec lui, si tel n'est pas votre désir. En vous parlant aussi franchement qu'à lui, je vous dis: il serait dangereux de vous mettre à nouveau sous son autorité. J'avais espéré un changement de sa part. CSAD 81.1

Frère C. peut placer son père dans un de nos sanatoriums où il sera l'objet de soins attentifs. Ne renouvelez pas l'expérience du passé. Une fois libérée du souci de votre mère, il vous sera possible de travailler dans l'une de nos institutions. CSAD 81.2

Le Seigneur connaît tous vos problèmes, sœur C.; cherchez en lui votre réconfort. Il ne vous abandonnera pas. Mon cœur déborde pour vous de la plus tendre compassion. Que votre âme sans défense s'accroche à Jésus-Christ. CSAD 81.3

Le sanatorium a besoin d'aide — Vous le savez, nous n'avons jamais parlé ensemble de votre départ à Battle Creek, ni de votre vie passée avec frère C. Vous ne vous êtes jamais plainte à moi. Vous avez décidé de vous-même d'aller à Battle Creek, car cela vous a paru judicieux, et je ne vous en blâme aucunement. Puisque vous savez maintenant comment soigner les malades, votre place est dans notre sanatorium. Quand vous m'écrirez, tenez-moi au courant, s'il vous plaît, de la santé de votre mère. Que faites-vous? Nos sanatoriums ont besoin de personnes qualifiées. — Lettre 148, 1907. CSAD 81.4