Conseils á L'Econome

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Section 3 — La part de Dieu: la dîme

Chapitre — 12 Une preuve de loyauté

“Honore l'Eternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu: alors tes greniers seront remplis d'abondance, et tes cuves regorgeront de moût.” Proverbes 3:9, 10. CE 69.1

Cette déclaration nous apprend que Dieu, en tant que dispensateur de toutes choses, a des droits sur chacune d'entre elles; que ces droits doivent être pris par nous en considération, et qu'une bénédiction toute spéciale est réservée à celui qui en tient compte. CE 69.2

Là encore est énoncé un principe qui régit toutes les relations de Dieu avec les hommes. Le Seigneur plaça nos premiers parents dans le jardin d'Eden, les entourant de tout ce qui pouvait contribuer à leur bonheur et les priant de voir en lui le propriétaire de toutes choses. Dans ce jardin, il fit pousser des arbres qui étaient agréables à la vue et dont le fruit était bon à manger; mais il fit parmi eux une réserve. De tous les autres Adam et Eve pouvaient jouir librement, mais à propos de cet arbre Dieu avait dit: “Vous n'en mangerez point.” C'était le test qui allait révéler leur gratitude et leur loyauté envers Dieu. CE 69.3

De même aussi le Seigneur nous a accordé le plus grand trésor du ciel dans la personne de Jésus. Avec lui, il nous a donné toutes choses dont nous puissions amplement jouir. Les produits de la terre, les moissons abondantes, les trésors d'or et d'argent nous ont été confiés par lui. Il a mis à la disposition des hommes les maisons et les terres, la nourriture et le vêtement. Il nous demande de le reconnaître comme étant le propriétaire de toutes choses, et pour cette raison il dit: “De tout ce que vous possédez je me réserve la dixième partie, en plus des dons et des offrandes, qui doit être apportée dans ma maison.” C'est le moyen employé par Dieu pour faire progresser l'œuvre d'évangélisation. CE 69.4

Ce plan de contribution systématique fut conçu par le Seigneur Jésus-Christ lui-même, qui donna sa vie pour que vive le monde. Lui qui sortit des parvis royaux, qui abandonna son poste de Commandant des armées célestes, qui revêtit sa divinité d'un manteau d'humanité afin de relever la race déchue; lui qui pour nous se fit pauvre, afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis, il a parlé aux hommes, et dans sa sagesse leur a révélé le plan qu'il avait préparé pour soutenir ceux qui portent son message à travers le monde. — The Review and Herald, 4 février 1902. CE 70.1