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Un bon remède, 27 mai

Un cœur joyeux est un bon remède. Proverbes 17:22. AD 160.1

Les rapports entre l'esprit et le corps sont très intimes. Lorsque l'un est affecté, l'autre s'en ressent. L'état d'esprit influe sur la santé beaucoup plus qu'on ne le croit généralement. Bien des maladies sont dues à la dépression mentale. Le chagrin, l'anxiété, le mécontentement, le remords, la méfiance tendent à briser les forces vives et à provoquer l'affaiblissement et la mort. AD 160.2

L'imagination provoque parfois la maladie, et très souvent l'aggrave. Beaucoup restent invalides toute leur vie, qui seraient en bonne santé s'ils voulaient croire qu'ils le sont. [...] AD 160.3

Le courage, l'espérance, la foi, la sympathie, l'affection favorisent la santé et prolongent la vie. “Un cœur joyeux est un bon remède.”120 La gratitude, la joie, la bienveillance, la confiance en Dieu, voilà ce qui préserve la santé.121 AD 160.4

Le pouvoir de la volonté et du contrôle de soi-même, à la fois pour se préserver de la maladie et pour s'en guérir, les effets déprimants et même ruineux de la colère, du mécontentement, de l'égoïsme ou de l'impureté, ainsi que la puissance vivifiante et merveilleuse de la joie, de l'oubli de soi-même et de la reconnaissance doivent être mis en lumière. AD 160.5

Il existe dans les Écritures, touchant la physiologie, une vérité à laquelle nous devrions prêter attention: “Un cœur joyeux est un bon remède.”122 Les véritables principes chrétiens sont pour tous les hommes la voie d'accès à la source d'un bonheur inestimable.123 AD 160.6

Nous devrions cultiver la bonne humeur, l'espérance et la paix, car notre santé dépend de nos dispositions d'esprit.124 AD 160.7