Témoignages pour l'Eglise, vol. 1

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Le dixième du revenu

Dieu a précisé que le dixième de notre revenu lui appartenait. Cela est laissé à la conscience et à la générosité des hommes dont le jugement doit s'exercer librement à cet égard. Mais si l'homme reste libre en face de sa conscience, un plan suffisamment clair est placé devant nous tous. Cependant, il ne doit y avoir aucune contrainte. TE1 429.1

Sous la dispensation mosaïque, Dieu a demandé aux hommes de donner le dixième de leurs revenus. Il leur avait confié les biens de cette vie, des talents qu'il fallait faire fructifier et qui devaient lui revenir ensuite. Il réclamait la dîme et cette exigence correspondait au minimum de l'offrande. Il dit: “Je vous donne neuf dixièmes, mais je demande un dixième; cela est à moi.” Quand les hommes retiennent pour eux ce dixième, ils dérobent Dieu. Des offrandes pour le péché et des sacrifices d'actions de grâces étaient aussi demandés et s'ajoutaient à la dîme. TE1 429.2

Tout ce que nous retenons pour nous de ce dixième, qui est la part de Dieu, est inscrit dans les livres du ciel comme un vol commis par nous. Lorsque nous avons péché par négligence en cette matière, il ne suffit pas de changer de conduite et de se conformer dès lors au principe établi. Cela n'efface pas dans le livre du ciel le récit de notre infidélité dans l'administration des biens que Dieu nous avait confiés. Il faut encore se repentir de cette gestion infidèle et de la honteuse ingratitude qui a été manifestée. TE1 429.3

“Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, et vous dites: En quoi t'avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu'il y ait de la nourriture dans ma maison; mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit l'Eternel des armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance.” Malachie 3:8-10. Une promesse est contenue dans ce texte: si les dîmes sont apportées à la maison du trésor, la bénédiction de Dieu se répandra sur celui qui obéit. TE1 430.1

“Pour vous je menacerai celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, dit l'Eternel des armées. Toutes les nations vous diront heureux, car vous serez un pays de délices, dit l'Eternel des armées.” Versets 11-12. Si tous ceux qui prétendent croire à la vérité donnaient à Dieu la dîme qui lui appartient et se soumettaient à sa volonté, le trésor serait abondamment pourvu des moyens nécessaires à l'avancement de la grande œuvre du salut. TE1 430.2

Dieu donne à l'homme neuf dixièmes de son revenu alors qu'il demande seulement un dixième pour alimenter le trésor de sa maison. De même, il a donné à l'homme six jours pour faire son propre travail, mais il s'est réservé le septième. C'est pourquoi, comme le sabbat, la dîme est sacrée. Dieu se l'est réservée. Il accomplira son œuvre sur la terre avec le revenu des biens confiés à l'homme. TE1 430.3

Dieu demandait à son peuple, dans les temps anciens, de se rassembler trois fois par an. “Trois fois par année, tous les mâles d'entre vous se présenteront devant l'Eternel, ton Dieu, dans le lieu qu'il choisira: à la fête des pains sans levain, à la fête des semaines et à la fête des tabernacles. On ne paraîtra point devant l'Eternel les mains vides. Chacun donnera ce qu'il pourra, selon les bénédictions que l'Eternel, ton Dieu, lui aura accordées.” Deutéronome 16:16, 17. Pas moins du tiers des revenus était ainsi consacré à des buts religieux. TE1 431.1

Chaque fois que le peuple de Dieu, à quelque période que ce soit de l'histoire du monde, a joyeusement et volontiers appliqué ce plan de générosité dans les dons et les offrandes, il a bénéficié de la promesse selon laquelle ses travaux seraient couronnés par la prospérité, dans la mesure même de son obéissance. Lorsque les chrétiens ont ainsi reconnu les exigences de Dieu et s'y sont soumis, leurs greniers ont été abondamment remplis. Mais lorsqu'ils ont dérobé Dieu dans les dîmes et les offrandes, ils ont été amenés à constater qu'ils s'étaient aussi frustrés dans la même proportion, car Dieu limitait ses bénédictions dans la mesure où ils limitaient leurs dons. TE1 431.2