Le Ministère Évangélique

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Remedes

Ceux qui recherchent la guérison par la prière ne doivent pas négliger d'employer les remèdes naturels qui sont à leur portée. Ce n'est pas manquer de foi que d'user des moyens que Dieu a donnés pour alléger la souffrance et pour aider la nature dans l'œuvre de guérison, que de coopérer avec Dieu et de se mettre dans les meilleures conditions pour guérir. Dieu nous a permis de connaître les lois de la vie et si nous avons cette connaissance, c'est pour nous en servir. Nous devrions employer tout ce qui peut faciliter la guérison, profiter de tous les avantages possibles et travailler en harmonie avec les lois de la nature. Quand nous avons prié pour la guérison des malades, nous pouvons travailler avec plus d'énergie, en remerciant Dieu de nous accorder le privilège de coopérer avec lui et en lui demandant sa bénédiction sur les remèdes qu'il met lui-même à notre disposition. ME 214.3

Nous avons dans ce cas précis la sanction de la Parole de Dieu. Ezéchias, roi d'Israël, était malade et un prophète de Dieu lui apprit qu'il allait mourir. Il cria à l'Eternel, et l'Eternel l'entendit et lui fit savoir par son messager qu'il ajoutait quinze années à sa vie. Une seule parole de Dieu aurait pu guérir Ezéchias instantanément; mais des instructions spéciales furent données: “Qu'on apporte une masse de figues, et qu'on les étende sur l'ulcère; et Ezéchias vivra.” Ésaïe 38:21. ME 215.1

Un jour, le Christ oignit les yeux d'un aveugle avec de la boue, et lui ordonna: “Va, et lave-toi au réservoir de Siloé ... Il y alla, se lava, et s'en retourna, voyant clair.” Jean 9:7. La guérison aurait pu être opérée par la seule puissance du grand Médecin, et toutefois le Christ employa un remède naturel. Bien qu'il n'encourage pas l'usage de drogues, il sanctionne l'usage des remèdes simples et naturels. ME 215.2

Quand nous avons prié pour la guérison d'un malade, quelle que soit l'issue, ne perdons pas notre foi en Dieu. Si nous devons porter le deuil, acceptons la coupe amère, nous souvenant que c'est la main d'un Père qui nous la tend. Mais si la santé est rendue, il ne faut pas oublier que le bénéficiaire a de nouvelles obligations envers son Créateur. Quand les dix lépreux furent purifiés, un seul revint à Jésus pour lui rendre gloire. Que personne d'entre nous ne ressemble à ces neuf ingrats dont les cœurs ne furent pas touchés par la miséricorde de Dieu. “Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation.” Jacques 1:17. — Rayons de Santé, 335-341. ME 215.3

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