Conseils pour l’École du Sabbat - Traduction

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Se rappeler que nous aussi avons été des enfants

Quelques parents — aussi bien que des enseignants -- semblent oublier qu’ils ont déjà été eux-mêmes des enfants. Ils sont austères, froids et insensibles. Chaque fois qu’ils sont en contact avec les jeunes -- à la maison, à l’école, à l’École du sabbat, ou à l’église -- ils gardent le même air autoritaire et leurs visages affichent généralement une expression solennelle et réprobatrice. L’hilarité ou l’entêtement infantile, l’agitation fébrile qui caractérise la vie d’un jeune, ne trouvent aucune excuse à leurs yeux. Les écarts de conduite insignifiants sont traités comme de graves péchés. Une telle discipline ne vient pas de Christ. Les enfants ainsi éduqués éprouvent de la crainte pour leurs parents ou leurs maîtres, mais ne les aiment pas ; ils ne s’ouvriront pas à eux pour leur confier les expériences qu’ils vivent. La froideur fait mourir certaines des qualités du cœur et de l’esprit les plus précieuses, tout comme une faible plante devant les rafales hivernales. CST 96.3

Parents et maîtres, soyez souriants. Si votre cœur est triste, évitez que cela ne se voie sur votre visage. Que votre attitude reflète l’éclat d’un cœur aimant et reconnaissant. Ne restez pas drapés dans votre dignité pleine de raideur; adaptez-vous aux besoins des enfants et faites-vous aimer d’eux. Si vous souhaitez que la vérité pénètre dans leur cœur, il vous faut tout d’abord gagner leur affection. -- Le foyer chrétien, p. 417, 418. CST 96.4